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Un photographe de presse est témoin d'un meurtre dans le métro de New York. Il décide de prendre en chasse le criminel, un serial killer connu sous le nom de "boucher du métro"...
Raaaah, j'en ai marre d'être déçu ! Mais pourquoi ce film est-il foiré alors qu'il avait suffisamment de cartes en mains pour être sympa ? Bande de salauds de responsables !
Qu'est-ce qui m'a déplu ? Et bien si la première demi-heure est tout à fait convenable, mettant en place tranquillement son scénario et ses meurtres graphiques, on s'aperçoit soudain avec angoisse que cette histoire de couple qui occupe la part principale du métrage est inintéressante, du fait d'une psychologie évoluant n'importe comment (le photographe connait un brutal passage "Don Niam" dans "Undefeatable", lorsqu'il péte les fesses de sa femme sur un comptoir et se met à manger de la viande avec les doigts), d'un charisme cinégénique transparent et surtout d'un jeu d'acteur qui empire progressivement pour sombrer dans le catastrophique (Leslie Bibb cabotine à mort à de nombreuses reprises et est franchement ridicule).
Rapidement, plus rien n'est vraiment cohérent, et le film ne se positionne pas clairement entre gros bouffonade assumée (mais trop chiante) et série B sérieuse (mais alors quasi-nanar). Toute la fin est un nawak absolue avec une explication scénaristique qui sort du néant en 30 secondes et des séquences débiles (la fouille de l'appart' du tueur, la préparation Commando boucher du photographe, le saut sur le métro en marche...) qui donnent à penser que c'est du second degré un peu mal foutu, mais nan, la toute dernière séquence fait dans le bien lourd pour faire comprendre au plus demeuré l'évident retournement de situation (même pas un twist), avec un ultime plan strictement ri-di-cule, qui n'est pas de l'humour.
Ne reste qu'un Vinnie Jones monolithique mais bien adapté à son rôle, une chouette photographie (bien qu'un peu répétitive), la réalisation de Kitamura qui évite les sur-excès (parce que bon, il se fait plaisir quand même), et le gore sympa (mais souvent gâché par ses effets numériques de bas étage).
Donc pour moi, c'est du navet parce que je m'attendais à un truc bien, mais pour un ami, c'était soit du mauvais nanar, soit du nanar volontaire de génie.