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Paris, années 80 : Une série de meurtres secoue la capitale ! Un maniaque assassine des jeunes femmes et signe ses crimes en leur plantant un cadran de téléphone dans le front...Le détective privé Marc Elbichon mène l'enquête, assisté de deux potes, d'un photographe et de son domestique...


Il fallu bien commencer un jour, et voici là le premier film des Inconnus, qui s'appelaient alors "les cinq" puisque comptant Seymour Brussel dans l'effectif du groupe, ainsi que Smaïn ! Tous ces anciens du petit théâtre de Bouvard nous livrent là une farce burlesque bien réjouissante...

Mouhahaha vu des millions de fois gosse, ma VHS de France 3 s'en souvient. J'adore le début mais le milieu y a un passage à vide avant que ça reparte de plus belle sur la fin. J'adore Bourdon qui s'allume une clope, tire une taffe puis la balance. La musique horrible de la boîte de nuit qui revient quinze fois dans le film. J'ai encore l'air dans la tête...

"Tu t'appelles plus Marcel Bichon ?"
"Non, Marc El Bichon"

Par contre j'ai jamais pigé le gag de la photo avec Smaïn...

Si tu fais référence à la scène où il montre une photo de sa chérie à ses copains et qu'ils pouffent de rire, je dirais que c'est parce qu'elle est très moche.

Excellente comédie policiére française non-sensique, supérieure à "La Cité De La Peur" et ex-aequo avec "Les Oreilles Entre Les Dents", et bourrée de répliques cultes:
"On ne me la fait pas, à moi ... Je connais la musique."
"Chef, dans l'affaire des 5 kilos d'héroïne, on vient de trouver le cerveau!"
"On s'échange notre sang?"

Jamais vu, mais j'en meurs d'envie car j'en ai beaucoup entendu parler...

Génial ce film.
Je trouve que l'humour est plus dans le style de La Cité De La Peur des Nuls, que des autres films des Inconnus.
Je me demande pourquoi ce film a été si peu diffusé, je l'ai vu pour la première fois il y a une dizaine d'années.

A noté de nombreuses Guests stars : Jean Claude Brialy, Clémentine Célarié, Darry Cowl, Patrick Sebastien, Jean Yanne, Michel Galabru, Stone, Dominique Pinon, Michel Cremades, Michel Constantin, Jean Reno.

"Parlez plus fort monsieur je suis aveugle !"

Scène d'anthologie quand les compères poursuivent l'assassin dans le cinéma porno et que Smaïn et Légitimus se font serrer par Michel Constantin à l'entrée :
Constantin :"ici on n'accepte ni les noirs, ni les arabes !"
Smaïn :"mais je ne suis pas noir !"
Légitimus :"et moi je ne suis pas arabe !"

Bourdon : Tout seul j'étais pas assez nombreux pour le capturer.

Et la course-poursuite finale, réalisée avec les pieds. Ils doivent rouler à 50 km/h mais tout ils passent la scène en accéléré.

Sinon l'affiche originale :

J'aimais bien le running-gag de Seymour Brussel avec les verres.

Smain: Ben? Et moi, patron?
Bourdon: Je disais donc: tout seul, j'étais pas assez nombreux pour le capturer.

Contrairement aux autres films des Inconnus qui donnent plutot dans la caricature sociale, là on est vraiment dans le non-sens le plus total.

J'en ai gardé le souvenir d'un film franchement très drole au début, mais qui tient mal la durée.

Je l'ai vu deux fois et j'en garde un très bon souvenir.

J'aime beaucoup la scène du début ou Didier Bourdon fait toute sa démonstration mathématique au tableau...

Avec les notes au piano du "compte est bon" ?

Tout à fait exact Jeff.

Et juste après qu'il ait déduit, au bout d'une interminable démonstration mathématique, le secteur dans lequel le prochain meurtre aurait lieu.
"Mais comment tu sais qu'il va frapper demain?"
(Il s'apprête à se lancer dans une nouvelle démonstration mathématique)
"Non, non, c'est bon, on te croit!"

Bon, dans le sujet des Ripoux, je disais que c'était un des films qui restituait le mieux le Paris des années 80s, ben juste à côté, y a Le Téléphone. Même si j'adore La Cité de la Peur, je lui préfère Le Téléphone, qui, je pense, a été fait avec un budget largement inférieur. On retrouve des points communs, un tueur en série avec un étrange modus operandi, un commissaire de police qui aime bien les médias (bon, là, j'ai plus rien comme exemple, alors hésitez pas à en suggérer).

Et puis le psychiatre pour animaux, putain, wow, juste wow.