Vu aujourd'hui, et je rejoins un peu tous les avis, tant je suis le cul entre deux chaises pour ce film.
D'un côté, j'aime bien le retour à un truc un peu plus sombre. D'un autre, le côté : ouh les vilains marchands d'armes punis par les gentils pauvres me fait chier (et me faisait déjà chier dans enfermé dehors). Et les seuls morts (à part le père de Bazil) sont les rebelles africains, je trouve ça pour le moins discutable (ok c'est des salauds, mais sont-ce les seuls ?)
Evidemment, le monde serait meilleur sans marchands d'arme, mais le film ne remet jamais en question la raison pour laquelle ces gens là existent. C'est trop simple. Si son père était revenu d'Algérie avec un sourire Kabyle, il aurait fait sauter l'usine d'opinels ?
D'un côté, j'aime bien le côté baroque de Jeunet, d'un autre, le personnage d'Omar qui ne parle qu'en dictons foireux, c'est nul. Les trucs pour pas éternuer, c'est bien dans Amélie Poulain, mais là pas top. Et Petit Pierre et son art pauvre de merde, j'en parlerai même pas.
D'un côté j'aime bien le côté mission impossible, d'un autre, j'aimerais bien comprendre l'obsession de Jeunet pour les sex-shops (et si c'était lui, Martin Cognito ?)
Enfin, j'aime bien la réalisation de Jeunet, mais vraiment, faut qu'il arrête les filtres jaunes et verts, ça n'a plus aucun sens, et c'est vraiment moche, ça flingue tout le côté classe de la réalisation.
Bref, il y a des choses que j'ai aimé et dans l'ensemble j'ai un avis plutôt positif sur ce film, surtout parce que j'en attendais rien, contrairement à un long dimanche de fiançailles pour lequel j'étais à bloc, mais il y a aussi beaucoup de choses qui me gênent.
_________________ "But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)
Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)
|