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France, 1944. Quatre soldats américains et un lieutenant désertent. Ils se retrouvent malgré eux chargés d'une mission périlleuse...


deathttripper21 : Ben ça n'a rien à voir avec le Tarantino, juste le côté bad guys peu recommandables derrière les lignes allemandes accompagnées d'un allemand.
C'est plus un gros film d'exploitation dans la lignée des 12 salopards avec un budget correct et des acteurs qui assurent leurs propres cascades (dont Williamson qui saute d'un pont sur un train en marche).
Perso je l'ai trouvé vraiment excellent : bon rythme, bons acteurs, bonne dose d'humour, bon scénario (basique mais efficace). Et puis j'adore la séquence purement gratuite du régiment de femmes nazies se baignant à poil dans la rivière.

Pour moi le film de Tarantino est un remix des douze salopards et de sa première suite (le complot contre ´N27importants généraux allemands qui se finit par hasard avec Hitler) qui ici envoie bouler toute question d'ordre politique (Hitler meurt, fin de la guerre, point barre). On y ajoute quelques idées prises au concept du film de Castellari, on remanie le tout à la sauce Tarantino, servez, c'est prêt !

D'ailleurs quelqu'un sait de quand date l'entretien entre Tarantino et Castellari? Parce que j'ai cru comprendre qu'il y a eu énormément de remaniement niveau scénario et j'ai eu l'impression que quand Castellari émet des hypothèses sur le casting du Tarantino, celui-ci semble un peu gêné, n'osant pas trop dire qu'il n'a presque rien gardé du film d'origine...
Mais comme il le dit lui-même plus tôt, pour lui Inglorious Bastards c'est juste un concept entre lui et ses potes vu qu'il lui a fallu longtemps avant de voir le film.


Et comme en plus la nouvelle édition DVD propose l'entretien dont j'ai parlé, ça vaut vraiment le coût.




Comme toi, bon rythme, bons acteurs mais quand même bien décomplexé comme film (le type qui rebouche un réservoir d'essence avec du chewing-gum ça m'a tué, la fin également m'a surpris. Et puis ces maquettes ). Après c'est vrai qu'on a des fusillades et des ralentis avec 21252 morts. Bref, on dirait du John Woo avant l'heure.
Mais comme tu dis, le film de Castellari et le Tarantino n'ont en commun que le groupe de soldats. Point barre. Dans l'original, point question de scalper des allemands (même si au final ils en butent pas mal), ils veulent juste se barrer en Suisse et le hasard fait le reste.

Fred Williamson et Michel Constantin dans un même film, y a 3 mois, je l'aurais même pas cru.
ça m'a bien plu, des séquences d'action qui donnent le minimum de plaisir, j'aime particulièrement le passage du train.

Au fait, je rajoute une petite référence (enfin une hypothèse de ma part) au film de Castellari dans celui de Tarantino. Je ne crois pas qu'elle aie déjà été relevée:

Dans le second film, le personnage de Diane Krueger s'appelle Bridget von Hammersmark. Bien sûr, le nom a une forte consonnance germanique : débute par un H et se finit par "mark", la monnaie allemande. Mais si on le décompose, on peut aussi le lire ainsi : hammer's mark, soit l'empreinte du marteau. D'où idée de choc, de violence.

Précision : le surnom de Fred Williamson quand il était footballeur (américain), était The Hammer (Et c'est aussi le titre de son premier film de Blaxploitation, peu après la sortie de M.A.S.H., son premier rôle à l'écran).

On peut donc penser que le nom de Bridget renvoie directement au second rôle principal du film de Castellari.

Du film de guerre qui se prend pas la tête, avec sa sympathique équipe de déserteurs bras cassés qui se retrouve obligée de dézinguer la moitié de l'armée allemande afin de survivre. C'est fun, on ne s'ennuie pas, y'a des nazies à poil et même quelques touches de "le racisme et la guerre, ça pue du cul". Et les acteurs sont excellents (Fred Williamson a la classe comme pas un, Bo Svenson a de chouettes lunettes d'aviateur et Pargolani se paie une moustache d'enfer). Yabon.