Forum Nanarland.com

C'est ce qu'il faut pour tripoter du singe.

avant de clore ce hors-sujet sur koons, je tiens quand même à faire entendre les points suivants :
1) la patte postérieure du chimpanze est courte et son pied possède des doigts longs et fins dont un pouce très écarté des autres : on peut le confondre avec une main humaine, surtout sur une faïence hideuse
2) la manche de cette soit-disant 3e main n'est pas du tout raccord avec la veste de michael. il peut donc tout à fait s'agir du pantalon du singe dont on ne voit pas l'autre jambe, recouverte par une petite serviette
3) on voit a la lisiere de la manche du poil identique à celui qui recouvre les bras du singe
4) il y a les connistes et les cotistes, il y aura les jambistes et les manistes

Bien, maintenant que l'on a finit de palper du singe, je voudrais vous soumettre un article d'ACRIMED. Il tente d'aborder "les pratiques et le rôle de la critique de cinéma à travers l’étude de la réception d’Avatar dans la presse française".

---> http://www.acrimed.org/article3329.html

Très bon article sur le suivisme des médias. Il faut bien voir que les médias ont tout intérêt à parler d'un phénomène annoncé, donc en somme à anticiper la vague. Cela s'appelle surfer sur l'opinion, en même temps qu'on la crée.

Ce qui est marrant c'est qu'en tant que spectateur on soit conscient du phénomène. Quand on voit une grosse promo, on sent facilement le nanar poindre derrière le chef d'oeuvre annoncé. Pour Avatar le déluge de critiques extatiques laissait penser que le film avait besoin de beaucoup de pub pour survivre. Il lui fallait surpasser les capacités de méfiance des spectateurs: sursaturer les récepteurs synaptiques afin de débloquer l'acte d'achat. Il doit y avoir une sorte de seuil marketing à dépasser pour que même le mec qui se méfie de Chazal quand elle dit de faire quelquechose ait une furieuse envie d'y aller.

Bon, finalement j'y suis allé, j'ai été bien content de le voir, et une fois que mon cerveau s'est remis à marcher j'ai vu la mystification.

"Je l'ai vu j'ai aimé, mais comme je suis mieux que les autres je me suis rendu compte que c'était nul"

Veux-tu dire que critiquer la méga-pub qui est faite autour d'un film revient à dénigrer ceux qui sont allés le voir ? Je pense être honnête en disant ma façon de voir les choses: a posteriori j'ai le sentiment de m'être fait embarquer un peu facilement à voir un film alors que d'habitude je me méfie de ce type de campagne de pub. Je décris juste la prise de conscience de ce fait.

Ce n'est peut être pas volontaire de ta part, mais quand je lit tes poste, j'ai effectivement l'impression que tu dénigre ceux qui ont aimé le film, remettant en cause leur bonne fois en les désignant comme manipulé par la pub et la com et sous entendant que tu est le seul a avoir vu la lumière parmi la horde de mouton.

Que je sache, Asterix 3 a eu une campagne de malade, pourtant il est loin d'être apprécier.

Ce n'est pas volontaire. Je dirai qu'il y a malentendu à ce sujet.

Maintenant, je crois qu'on peut parler ici franchement de nos expériences cinématographiques.

Rien n'est jamais gagné d'avance, mais là je doute que les producteurs aient misé autant d'argent sans s'assurer d'optimiser l'espérance de gains. L'avancée technologique de la 3D a fait beaucoup pour catalyser l'effet Cameron. Est-ce que c'est un bon film ? Je ne sais pas en fait. C'est plutôt dynamique et péchu. Si on regarde les ratings des spectateurs (genre allociné) c'est très très positif. Après, il faut peut être prendre en compte l'argent dépensé pour faire le film et son ambition (du moins celle qu'ont trouvé les journalistes dans le scénar) pour modérer le jugement. C'est ça la question que me pose Avatar: doit on intégrer ces paramètres pour juger un film ?

On pourrait comprendre, si l'on pinaillait, qu'Avatar sera projeté à la NE6 !

L'article d'ACRIMED ne parle pas de la qualité du film, mais bien du fait que les médias non ou peu spécialisés ont largement confondu critique d'un film et promotion d'un film.

C'est devenu l'habitude que de voir, à la télé surtout, des critiques qui n'en sont pas et qui se transforment trop souvent en promotion. C'est vrai, quoi ! Comment voulez-vous avoir une critique sérieuse d'un film produit par Canal+ dans une émission Canal+ ? Et cela sera la même chose dans la presse écrite.

Avatar n'est cité qu'à titre d'exemple dans cet article, mais cela fonctionne avec tous les films.

C'est comme Call of Duty Modern Warfare 2 : une partie considérable du budget-monstre du jeu a été utilisée pour faire la promotion du jeu dans les médias, déjà aidée par des controverses en mousse. Peu importe la qualité du produit final, c'était pratiquement impossible qu'il fasse un flop. Et puis, à force de se faire bombarder dans tous les sens par la publicité, le bouche-à-oreille et les commentaires sur le Web, quoi qu'il fasse, un citoyen lambda un tant soit peu curieux ne peut que se laisser tenter en fin de compte.

Tiens v'la un Na'vi qu'est pas content ?

Au fait, j'ai une question à ceux qui connaissent bien la genèse de ce film : Cameron a-t-il expliqué le choix de la couleur bleue pour les Na'vi ? Esthétique ? Politique (ou a-politique) ? Technique (parceque cela ressort mieux en 3D ?) Exobiologiqe (dicté par l'évolution Darwinienne sur Pandora ?) ? Hommage à Peyo ?

...si cette question a déjà été abordée dans ce forum, je l'annule.

Il n'a pas donné d'explication. Mais je crois qu'il n'y a pas non plus d'explication au fait que les prédators soient rastas, et les aliens une tête de bite.

A mon avis, c'est lié à cette histoire de colorimétrie expliquée dans la page des affiches à ciel bleu. En jouant sur les couleurs primaires, on accentue les contrastes, et c'est joli.

si pour le dernier y a une raison simple, Giger est un vrai obsédé.

Obsédé et authentique génie en même temps. Son alien aurait pu facilement virer nanar si la référence génitale n'était pas aussi déviée visuellement. D'ailleurs si l'alien est visuellement réussi et qu'il participe beaucoup à la qualité du film c'est justement par cette référence sexuelle qui entraine un malaise émotionnel chez le spectateur. C'est assez courant d'ailleurs d'avoir recours à cela artistiquement de manière plus ou moins évidente.

Non, c'est le Schtroumpf cinéphile qui ressort d'une projection d'Avatar.

Ou alors c'est que James Cameron a réellement plagié Eric Cartman!


« Idea-stealing asshole! »

Ah bah c'est une explication, mais c'est pas une raison. A aucun moment on nous dit : l'oxygène de la planète des aliens fait que pour survivre, ils ont besoin d'avoir une tête de bite.

Voilà, les aliens d'Avatar sont bleus parce que c'est joli, ou parce qu'ils veulent ressembler à certains zombies de virus cannibale, je sais pas.

Peut-être qu'ils vivent dans des trous?