
Réalisé par Nando Cicero
Avec : Edwige Fenech, Alfredo Pea, Alvaro Vitali, Dieu sous le pseudonyme de Mario Carotetuno... que du bonheur
Catégorie : Comédie pouet pouet
Genre : La vraie raison de l'absenteisme scolaire enfin révélée
- Présentateur : Bonsoir. Bonsoir et bienvenue dans notre grand débat du soir. Pour le sujet d'aujourd'hui « Faut-il privatiser l'éducation nationale? », je reçois à ma gauche le ministre de l'éducation nationale...
- Ministre : Bonsoir.
- P : Et à ma droite Alvari Vitalo, représentant en France de la Edwige Fenech High School Company.
- Alvari : Bonsoir
- P : Pour illustrer notre propos, je vous propose de tout d'abord regarder notre documentaire intitulé « La prof donne des leçons particulières » que nous avons tourné dans un lycée lambda de campagne et nous reviendrons ensuite avec nos invités.
(1h28 plus tard)
- P : Rebonsoir. Nous revoici sur le plateau avec nos invités. Mr Vitalo, après ce document édifiant, que pouvez vous nous dire?
- A : Oui, ce document nous montre une fois de plus, s'il en était besoin, l'état de délabrement du système éducatif public! En effet, que voyons-nous? Un fils de bonne famille, crème de la société, entouré d'une mère attentionnée et d'un père bourru mais sensible, qui va au lycée. Et là quel est son quotidien? Un monde brutal, un corps professoral hors du coup
Concours de coups de boule sur une table par Alvaro Vitali
Education Nationale - Modèle standard 1975 - A : des activités dangereuses pour le cou comme pour les génitoires des élèves. Le vice monsieur, tout simplement!

Ruinage de testicoli sur cheval : gag!- P : Monsieur le ministre, vous voulez répondre?
- M : Absolument! Mon adversaire se sert honteusement de cette video pour dénigrer le système public! Je tiens d'abord à signaler que notre élève ne peut pas se plaindre d'un mauvais environnement scolaire. En effet, il apparaît tout au long du film que le lycée est parfaitement vide et comprend une demi-douzaine de profs pour une vingtaine d'élèves, ce qui correspond à un des meilleurs ratio mondiaux.
2 vieux cons dans un couloir, la vie lycéenne selon Nando Cicero- M : Ensuite, je voudrais quand même dire que notre fils de bourgeois est loin du portrait idyllique que vous lui faites, il apparaitrait même plus comme un fieffé gredin! Il ne fout rien, on peut même le voir montrer son sguegue à la soubrette moustachue ou bien mater les filles dans les toilettes...
Gag de bite + gag de fille moche, toute la finesse de la sexy comédie italienne en une image- A : Oui alors, si je puis me permettre mais les filles en question se montraient mutuellement leurs nichons dans les toilettes, ce n'est pas ce que j'appelle un comportement digne d'un lycée monsieur le ministre!! Et ses camarades de classe, vous avez vu leur air? Vous feriez confiance à des gugusses pareils?

- P : Laissez le ministre vous répondre.
- M : Je ne suis pas d'accord, ces élèves sont sains, intelligents, en un mot, ils pètent le feu!
Est-il necessaire d'en rajouter?- A : Je ne relèverais même pas... Dans le documentaire, ensuite, on voit bien que le proviseur est corrompu et que pour obtenir le poste d'inspecteur d'académie de ses rêves, il est nécessaire que le fils du bourgeois ait son bac et il est donc obligé de faire appel à un professeur à domicile pour le sauver du désastre! Voilà une belle image encore du milieu de l'éducation nationale, faite de planqués et de corrompus qui après vont allez chouiner !
Dieu- P : Monsieur le ministre?
- M : Ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passe vu que votre professeur semble très intime avec le brillant professeur de sport du lycée, c'est donc bien l'équipe éducative qui a brillamment décidé de l'opportunité d'une aide extérieure.
Sans doute possible l'acteur ayant le plus lâché les élastiques dans ce film- A: Hum... et c'est à ce moment là qu'arrive enfin la professeur de la Edwige Fenech High School Company. Que dire?
Rhaaa Lovely!- M : je dirais que notre petit bourgeois est dans tous ces états, que ne fait-il pas pour conquérir la belle? Il va jusqu'à se faire passer pour un gay pour l'approcher plus facilement!! Quand aux méthodes de votre professeur à base de tenues affriolantes, elles me laissent perplexes...
- A : Vous ne comprenez rien. C'est là tout l'intérêt de nos services. Dès le départ, notre élève est décontracté, entouré,
- Je meurs de chaud sous ma robe transparente, pas vous?
- Heu...- A : on lui ouvre de nouveaux horizons
Quel dommage d'avoir tâché ma robe...- A : et on lui offre un panel de travaux pratiques que jamais aucun lycée classique ne pourra offrir. Et à la fin, il l'a son bac!!
Après l'effort...- M : Heu si je puis spoiler un peu la fin il ne l'a pas son bac, il est pris au rattrapage.
- A : Mais heu... c'est pareil! Et il est donc évident comme le prouve de manière incontestable ce documentaire qu'il est nécessaire de privati...
- P : excusez moi de vous interrompre mais on vient de me communiquer quelque chose d'important. Il semblerait qu'il y ait eu une petite confusion au niveau de la régie qui à la place du documentaire prévu aurait lancé un nanar érotique de Nando Cicero de 1975 avec Edwige Fenech et Alvaro Vitali...
- A : Ah... ça me paraît peu vraisemblable...
Bizarrement l'émission s'est arrêté là.
Après ce petit résumé, que dire de ce film?
On a en fait ici affaire à 2 histoires assez distinctes et mal jointes.
Tout d'abord les scènes centrées autour du lycée. On y suit notre héros fils de bourgeois et ses potes (dont notre ami Vitali). Le taux de nanardise explose ici des plafonds grâce au casting de rêve Vitali, Carotenuno et consorts. Ce lycée a 2 classes (les filles et les gars en gros), Vitali est dans son rôle d'obsédé de service toujours prompt à faire des gags à base de pets ou de cul, les profs cabotinent comme des demeurés (en particulier le prof de sport), je ne raconte pas tout pour garder de la surprise à ceux qui ne l'ont pas vu, mais un film contenant un "gag" à base de sandwich au PQ ne peut pas être totalement mauvais.
On a aussi quelques scènes en dehors du lycée qui nous valent une scène d'orgasme d'Alvaro Vitali en gros plan qui hante encore mes cauchemars et dont je reparlerai...
Une sensualité moite et de bon goutEnsuite les scènes avec Edwige Fenech. Ah... Edwige... comme toujours un îlot de charme et de beauté candide au milieu d'un océan de gaz et d'incompétence... Malheureusement, sa présence à tendance à faire baisser le taux de nanardise, en effet, elle joue plutôt bien (en tout cas en retenue ce qui est loin d'être la règle ici).
La nanardise se glisse surtout dans le côté totalement ingénu de la belle qui se balade innocemment en tenue transparente devant un lycéen transformé en loup de Tex Avery, et dans l'image totalement déformée qu'ont les parents de leur rejeton. Ce dernier étant pour eux un ange un peu trop efféminé, ils s'en ouvrent à Edwige. Le gamin entendant ça, en rajoute une couche en faisant semblant de faire du tricot, d'où quiproquo, etc, etc... A la fin, le père désespéré décide d'emmener son fils dans un bordel ce qui nous vaut des gags et quiproquo d'une kolossale finesse.
Évidemment, à la fin, le fils du bourgeois couche avec la prof (le film est fait pour arriver à ça, si on n'y avait pas eu droit on se serait fait flouer).
On a donc bien 2 parties distinctes, avec peu de liens (c'est le même lycéen bien sûr mais à part le proviseur et le prof de sport, le casting est totalement différent dans les 2 parties) qui rendent l'histoire "un peu" bancale.
je voudrais aussi mettre l'accent sur ce qui pour moi est un des points cruciaux du film, à savoir l'esthétique de la laideur mise au point par le réalisateur qui, pour mettre en valeur la présence d'Edwige dans son casting, nous présente une suite de gags de fille moche. Dès la première scène on a une soubrette moustachue, elle revient par ci par là, et on comprend vite que son seul rôle c'est d'être moche, point. Elle est un gag par sa seule présence...
Regardez! Elle est moche! Hihihi! Ben quoi?Plus loin dans le film, nos héros croisent une épouvantable mamma (pas de caps, je laisse la responsabilité aux lecteurs d'aller vérifier...) qui pour 3 brouzoufs accepte de coucher avec Alvaro Vitali (ce qui nous vaut la mémorable scène d'orgasme précitée)... Cette scène de sexe entre une sorte de corruption absolue de la beauté fellinienne et Alvaro Vitali vaut pour moi à elle seule le visionnage.
Pour conclure je dirais qu'on a ici affaire à un mauvais film très sympathique, qui ne révolutionne pas le genre, qui n'est pas malgré tout un truc de fou furieux comme la toubib aux grandes manœuvres mais qui est bien agréable à mater. Et pour les fans de la belle, c'est un indispensable!
Attention, ce film correspond au titre italien
l'Insegnante et non pas à
L'insegnante viene a casa comme on pourrait le penser.
Note : 2/5, pas plus à cause de la chute de la nanardise quand Edwige est à l'écran
Cote de rareté : 1/5 existe en dvd Bac Video dans un petit coffret avec Les 1001 nuits érotiques. Petite présentation par Christophe Lemaire en prime dans le dvd.