
Bande annonce :
http://www.dailymotion.com/video/xemg5h_captifs-bande-annonce-hd_shortfilmsL'histoire :
3 français, travaillant comme médecins pour une ONG en ex-yougoslavie (pas de pays particulier, chez les sauvages violeurs d'enfant quoi), rentrent chez eux à la fin de leur mission. Là, ils font l'erreur de faire un détour pour gagner du temps (il y a des mines sur la route principale), se perdent et demandent leur chemin. Problème, les villageois du coin en profitent pour alerter des kidnappeurs, et c'est le drame.
Captis est le genre typique du film verre à moitié vide, verre à moitié plein.
Moitié plein, le film est assez hardcore pour un film avec le frère de Gad Elmaleh et l'actrice de Bienvenue chez les ch'tis.
Moitié vide, c'est quand même juste interdit moins de 12
Moitié plein, la réalisation est très soignée, sans coup de génie particulier, mais l'image est très propre et certaines scènes donnent la patate
Le combat avec la grosse, la première victime le ventre ouvert et les yeux arrachés, la course des chiensMoitié vide, le scénario est extrêmement scolaire, enchaînant tous les poncifs du genre avec application
La façon dont la fille se délivre est profondément ridicule, et surtout, cette manie de ne jamais garder les armes sur soi est désarmante, et tous les serbes sont des violeurs.Moitié plein, le réalisateur essaie de créer une tension autour de l'idée d'enfermement
Moitié vide, on s'ennuie un peu jusqu'au tournant survival, parce qu'il se passe pas grand chose non plus, et surtout on ne sent pas du tout la même inéluctabilité que dans Martyrs, dont le film s'inspire pas mal je trouve (traumatisme d'enfance qui poursuit l'héroïne, torture, emprisonnement), mais sans oser aller jusqu'au bout.
En somme, je trouve que c'est une bonne série B, pas un film spécial, mais un bon premier film. On peut reconnaître un certain talent au réalisateur et lui promettre soit un billet pour Hollywood pour faire un remake quelconque, soit la capacité de filmer une série pour Canal. C'est à la fois peu et beaucoup.