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C'est un film "Technocolor"

Mais personne n'a jamais vu des couleurs pareilles.
Film excellent pour régler son moniteur couleur (ben oui toutes les couleurs y sont les unes après les autres!!!)

Quel dommage que cette merveilleuse tétralogie se soit trouvée amputée de ses trois derniers volumes, on rate quelque chose je pense (des couleurs sans aucun doute)

Et vivent les filtres !!!

C'est pas mal bien que très mou. Les cyborgs sont indestructibles, mais si on les tape sur le front, ils explosent. Une faille introuvable donc, personne n'ayant jamais eu l'idée de taper au niveau de la tête auparavant. D'ailleurs au final, l'héroïne en neutralisera un ou deux en leur tirant des flèches dans le ventre, au cas où.

Kris Kristofferson en a clairement rien à faire. Vu le nombre de fois où on le voit dans la même position, avec le même décor en fond, et seulement des filtres de couleur qui changent, je pense qu'il n'a pas du faire beaucoup plus de deux jours de tournage. La scène où il se bat en homme tronc est fascinante : je n'avais pas vu un trucage aussi réussi depuis le fendage de tête en deux du méchant dans turkish star wars.

La fin m'a quand même paru exagérée : après nous avoir montré l'humanité martyrisée par trois cyborgs dont un Gary Daniels chevelu (la scène où il enlève son bandeau pour révéler sa toison m'a fait penser à un célèbre extrait du site), et un Lance Henriksen pas bien vaillant (il se fait vraiment torcher comme un malpropre au final), et des scènes bien longues d'entraînement au kickboxing sur fond de rochers, on nous vend une attaque de ville par des troupes de 300 000 personnes, des cyborgs qui font du deltaplane, et tout un tas d'aventures palpitantes. Il aurait pas pu commencer par ça ?

J'aime beaucoup les couleurs et d'après les photos, le film me botte bien.

Quel dommage pour les daltoniens, c'est plus qu'une chance de ne pas l'être, c'est une joie de vivre!

Je suis moi-même daltonien et ça m'a mouru les yeux quand même. Il doit y avoir des filtres spéciaux qui emmettent en dehors du spectre visible, genre UV lointains qui attaquent bien la cornée. A côté de Knights, Fukushima c'est carrément les ondes du bonheur.

J'ai un peu pensé au film d'Al Adamson qu'on avait vu à la nuit excentrique en le matant. J'aime surtout l'idée qu'il était si pressé pour tourner qu'il n'a pas voulu attendre que le soleil décline pour faire des plans coucher de soleil, nuit : "bon, ça va, on a pas que ça à foutre, j'ai 50 plans avec Kris Kristofferson à faire avant de le rendre à la prod de Blade 12, on va mettre des filtres et ça ira bien comme ça."

Doublement déçu. Déjà au premier degré, moi qui aime vraiment NEMESIS du même réalisateur sorti l'année précédente, on n'en retrouve aucune qualité dans KNIGHTS. Le format plein cadre du DVD doit en rajouter une couche mais c'est quand même bien laid et visuellement cheap malgré un Albert Pyun qui, fidèle à son habitude, improvise quelques plans originaux et abuse du steadycam. De plus, cette histoire de futur post-apocalyptique où les humains servent de bétail à des robots-vampires se déplaçant à cheval est complétement invraisemblable. Malheureusement, je n'arrive pas à l'apprécier beaucoup plus au second degré car ça manque clairement de folie et même de rythme (contrairement à l'auteur de la chronique, je m'ennuie). Je l'ai vu deux fois dont la dernière hier soir et je ne me rappelle quasiment plus de rien déjà, hormis Lance Henriksen qui s'en fout royalement, bave (!!!) et cabotine comme un dératé (son bras bionique est d'un ridicule achevé), l'utilisation intempestive de filtres colorés et surtout le monologue de conclusion (peut-être le moment le plus drôle du film) qui nous annonce des aventures formidables... que nous ne verrons pas évidemment ! A part ça, il y a quelques bastons, des entrainements de karaté, des paysages désertiques (qui amplifie le coté fauché du film) et puis... c'est tout ! Pour ma part, c'est OSFA.

Histoire de se préparer à la guerre nucléaire imminente… Tous ces post-nuke du 20ème siècle redeviennent d'actualité, de vrais guides de survie pour les générations futures…



Perso, j'ai passé un excellent moment devant cet Albert Pyun. Et pourtant, Dieu sait si Albert peut parfois se révéler peu inspiré (Nemesis 2, ou comment tourner un film littéralement sans scénario et sans véritables personnages). Et contrairement à la fin de Nemesis 2 qui ne donne pas du tout envie de regarder Nemesis 3, là j'étais déçu qu'il n'existe aucune séquelle. La fin ouverte m'a laissé sur ma faim, j'en voulais encore.

Comme Nikita, j'ai trouvé que le film était vraiment rythmé, surtout la dernière moitié. Contempler Kathy Long démastiquer du sbire à la chaîne dans son short rouge est un régal pour les yeux, surtout qu'Albert a la bonne idée de rendre sa caméra mobile pendant les bagarres et de filmer à l'épaule et en travelling son héroïne qui avance d'un sbire massacré à l'autre telle une force inarrêtable et indestructible sur une musique dynamique. Un véritable ballet en mode bourrinage.

Et puis en face, il faut dire qu'il n'y a que Gary Daniels qui fait le poids (malgré son enlevage de keffieh très L'Oréal), parce que Lance Henriksen est l'un des boss de fin de niveau les plus ridicule du monde (bien aidé il est vrai par son énorme bras décapsuleur de p'tite mousse). De toute façon, Kris Kristofferson et lui attendent leur chèque bien peinards pendant que Kathy se farcit tout le boulot (encore la femme qui fait tout pendant que les mecs glandouillent). Et puis c'est vrai que cette histoire de chevaliers-cyborgs-androïdes-vampires est complètement risible.

Pas un très gros nanar, limite une bonne série B malgré ses filtres immondes et ses méchants ridicules. Mais il mérite bien sa place sur Nanarland de mon point de vue.