Forum Nanarland.com

Nanar au départ désigne en argot parisien un livre qu'un bouquiniste a du mal à vendre, si jeune Mabuse.

EDIT Ach zo, ein haut de page.

En tout cas ça m'a aidé...

Ah ben oui, ça va être beaucoup plus clair d'un seul coup.

Non en fait à part cette légère erreur de frappe, Shimano a bien résumé la différence.

Le navet est un mauvais film. Tu t'ennuie en le regardant, il n'y a pas grand chose à en retirer.
Le nanar est aussi un mauvais film mais tellement raté qu'il en devient drôle. Cela peut être à cause des doublages, de la mise en scène, des acteurs, des moyens mis en oeuvre pour faire le film, toujours est il qu'il y a un décalage entre la volonté des auteurs et le résultat obtenu, ce qui entraîne une sorte d'humour involontaire. Ce dernier critère étant sans doute l'un des plus importants: il faut que les protagonistes de ce naufrage se soient "plantés", pas qu'ils aient cherché à rendre leur film mauvais pour qu'il soit drôle, auquel cas ce n'est pas un nanar.

Dernier petit point, ce n'est pas le spectateur qui rit du film, mais le film qui communique son ridicule au spectateur, le but n'est pas de casser du sucre sur le dos des créateurs du film, mais se moquer gentimment d'un film qui, effectivement, devient drôle de part ses défauts.





Faut pas être choqué, c'est un nouveau, c'est pas nécessairement évident de décrypter toutes les petites subtilités d'entrée de jeu. C'est pas comme s'il venait déjà faire une chronique à la vas-vite du premier film à peine barré qui lui passe sous la main en le décrétant nanar sans bien connaître de quoi il parle. Il demande et écoute les conseils, les avis, c'est plutot sain.

vu récemment et même si ce n'est pas le nanar de l'année, et qu'il ne tiendra jamais la comparaison avec un Turkish Star Wars et autres Homme-puma, il y a quand même des éléments à sauver. Il y a le concept déjà, même si ça ne suffit pas, mais aussi les costumes, le scénario, la mama black, les doubleurs qui insistent pour prononcer nazi "nasti"...

je ne vais pas refaire la chronique, mais moi je l'aime bien ce film, même s'il n'atteint pas les sommets qu'on aurait pu espérer avec un titre et une affiche pareils.

Bah je trouve que prendre pour faire un Adolf un mec qui a plus l'air d'un latino qu'autre chose est déjà un bel élément nanardesque. Sinon son doublage (raté, mais alors là complétement) est vraiment drôle, et j'aime beaucoup cette phrase : " Mengele sur les plages il n'y a pas que des parasols de nos jours tu sais". Ou encore "Mengele est un salaud n'oublie jamais ça". Le film commence par cette phrase et franchement il faut les remercier de nous prévenir.

Sinon quand même intéressant de voir dans le film comment Adolf réussi à devenir le maitre des plages, "centraliser le pouvoir sous le signe de la svastika" puis se voir pitoyablement couper la tête par une sosie de Whoopi Goldberg . Que tous les apprentis Führer en prenne de la graine, n'est pas Raul Julia qui veut

ah la vache, ce que c'est mouuuuuuu...

avec tous ces plans de surfers au ralenti, j'ai fini par penser que c'était un film de Claude Patin, c'est bien simple, ce film est au surf ce que "scratch" est à la moto.
manquait plus qu'une voix off neurasthénique et je piquais un roupillon.

pour couronner le tout, j'ai fait un combo avec l'alchimiste, avec un Robert Ginty sans moustache, bref une soirée placée sous le signe du lexomil

Je m'attendais au navet tant proclamé et finalement j'ai aimé et pas du tout trouvé ça ennuyant.

Mon second troma après The toxci avenger alors je m'attendais à de la surenchère de débilité et que ce soit excessif. Ici, j'ai eu l'impression que l'ambition a été plutôt de faire quelque chose de plus contemplatif avec toutes ces scènes de plage qui font désert avec ce peu d'occupants et j'ai été conquis! Ambiance post-apo très bien exploité!

on a pas vu le même film...

c'est même pas aussi crédible que les nouveaux barbares

Parler crédibilité sur un film troma

Une plage désertique, du surf même pas fun mais monotone, à moins que je sois totalement à côté de la plaque il y a une certaine ambiance particulière à laquelle j'ai accroché et qui fait que je ne me suis pas emmerdé.