Forum Nanarland.com

Un cascadeur tranquille et anonyme se métamorphose dès que la nuit tombe : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu’au jour où l'un des casses tourne mal et l’entraîne dans une course-poursuite infernale. Il veut se venger de ceux qui l’ont trahi…

Red band trailer (qui en dit trop à ce qu'il parait) > http://www.youtube.com/watch?v=tkDmXyGW ... r_embedded

Le film que j'attends le plus cette année avec The artist. Tout le monde en dit qu'il est vachement bien et NWR a fait un discours de remerciements marrant à Cannes.

Musique >
Kavinsky - "Night call"
College feat. Electric Youth - "A real hero"
Desire - "Under your spell"
Craig Riley - "Back in Toon"
The Chromatics - "Tick of the clock"
Riz Ortolani - "Oh My Love"

Ouverture sur Nightcall de Kavinsky!

Aaaaah oui, je le veux le voir le film !!

Par ailleurs, tes commentaires sur les 2 autres NWR m'ont donné envie de laisser sa chance à Fear X. Ca me change des posts que j'ouvre sur Rien à déclarer.

Je te conseille les deux! Bleeder m'a déçu (une histoire molle, l'autre très sympathique) et je dois être le seul si peu enthousiaste, ceux que je connais ont tous adoré autant que la trilogie PUSHER!

Pour Fear X il est à voir. Je suis malheureusement passé à côté mais juste pour John Turturro et cette ambiance nordique, il vaut largement le coup!

Aperçu de la BO > http://www.youtube.com/watch?v=A9J4R4KY ... r_embedded

Bande-annonce > http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 35082.html

5 OCTOBRE!!!

http://www.youtube.com/watch?v=UpM_YWQcEZY

C'est la même machun ?

Oui, c'est bien la même.

post inutile donc, sorry.

Le blouson en vente prochainement > http://steadyclothing.com/NEW%20SITE/PAGES/drive.html

La veste Le prix

J'avoue ne pas être un cinéphile averti. A vrai dire, je ne suis pas allé au ciné depuis plus d'un mois et je ne suis allé voir ce film que parce que les critiques étaient très bonnes et que j'avais une entrée à prix réduit.

Ne comptez donc pas sur moi pour expliquer en détail pourquoi le film mérite son prix de la mise en scène au festival de Cannes 2011. Toujours est-il que cette mise en scène est effectivement époustouflante, d'une scène d'ouverture à la tension contenue à un final tout en nuances. Entre temps, une alternance entre moments intimistes et scènes d'action à la violence explosive mais jamais gratuite, tous filmés de manière fabuleuse. Aucune longueur malgré les moments de silence.

Au rang des points forts, on peut également citer un héros taciturne mais pas ennuyeux ou ténébreux à 2 balles pour autant et une bande-son incroyable.

Pour les petits points faibles, une histoire classique d'un braquage qui ne se déroule pas comme prévu et Christina Hendricks complètement sous-exploitée.

Le réalisateur danois Nicolas Winding Refn transcende une histoire classique par une mise en scène qui confine au génie, même pour un béotien pour moi.

Ce n'est pas la claque espérée, j'avoue d'ailleurs ne pas trop savoir quoi en penser pour le moment. Le film souffre d'une lenteur excessive dans sa mise en scène, avec ses ralentis et sa fascination pour le visage trop souvent inexpressif de son chauffeur vedette. Cela fonctionne bien pendant un temps, accentuant d'autant l'intensité des scènes d'action, mais on en vient à regretter que Refn n'ait pas appuyer un peu plus souvent sur la champignon. Les deux séquences de "course-poursuite" (la première étant plus stratégique que rentre-dedans) sont en effet indéniablement réussies, provoquant une véritable tension chez le spectateur. Les quelques altercations physiques sont également bien foutues, même si les raisons qui amènent à parfois montrer du gros gore (un poil too much), et parfois laisser la mort hors champs, ne sont pas claires. Quoi qu'il en soit, la réalisation de Refn conserve ses qualités, avec une mise en scène classieuse, et un rendu léché et maitrisé. La conduite de voiture en deviendrait presque attractive !
Concernant les acteurs, la majorité s'en sort sans difficulté (NB : Carey Mulligan est à tomber). La direction artistique de Ryan Gosling est tout de même à l'origine de ce jeu d'acteur étrange, quasi-apathique, qui n'est pas gagnant à tous les coups. On devine que l'effet masque facial est recherché, ne serait-ce que vis-à-vis de l'utilisation d'un faux visage par le personnage lors d'une de ses cascades (par contre, j'avoue ne pas voir compris l'intérêt de le réutiliser pour une des dernières séquences). Mais bon, la thématique de l'absence d'identité ne m'est pas non plus apparue être le centre du film.
Donc voilà, c'est un peu mi-figue mi-raisin, mais Drive reste tout de même du cinéma agréable à l’œil. A quand la version 100% action où le héros roule à toute berzingue et se tape la meuf ?

Je n'ai pas encore été le voir, mais ce que j'ai pu voir ou lire au sujet de "Drive" me donne vraiment envie de faire le déplacement. Vos différents avis sont plutôt partagés, mais dans l'ensemble ça a l'air d’être un bon film qui vaut vraiment la peine d’être regardé. Le rachat d'or a du leur permettre de mettre la paquet sur la production. Je ne suis pas non plus ni cinéphile ni critique, mais je n'ai pas vu de bon film "violent" depuis un bon moment et ça me manque.
Je repasserai par là pour donner mon avis.

J'ai entendu aux infos radiophoniques qu'une spectatrice - américaine je crois - aurait porté plainte parce que la bande-annonce lui aurait donné à croire qu'il s'agirait d'un film plein de courses poursuites motorisées, et qu'elle s'estimerait bien lésée parce que le film ne présenterait pas le quota d'action quelle espérait.

J'y vois 3 explications possibles :
- Le fait de ne pas se faire identifier sur d'éventuelles caméras de surveillance
- Terroriser sa proie
- Rendre hommage au Halloween de Carpenter

Un héros sans nom et solitaire, dont on ne sait pas d'où il vient, prête secours à la veuve et l'orphelin.

C'est ça, Drive.

Et bien un des films de l'année pour moi, un beau film qui fait plaisir à mes yeux et mes oreilles.

Je ne sais pas si c'est volontaire cette "mise en abyme" de NWR dans certains de ses films, le personnage de Madds Mikkelsen dans Bleeder fait autobiographique, il se présente comme étant lui-même Bronson et là j'ai eu l'impression de voir son personnage fantasmé s'il était dans le monde du cinéma. Ryan Gosling me fait penser au personnage de Clint Eastwood dans la trilogie du dollar > le solitaire sans nom qui agit froidement et parle peu, remplacez ici le cigare par un cure-dent. Le poseur, le gars qui pense avant à sa veste et à s'appuyer avec classe contre le mur avant de parler. Comme la mise en scène très classe et appuyée. Et vraiment, c'est infiniment classe, alors que certains détails ne montrent pas comme quoi ça se passe de nos jours, on a l'impression que tout sort des années 80 que ce soit la musique (qui tabasse sévère, le générique sur Kavinsky!!!) ou les fringues qui, dans la vraie vie, feraient ringard et moche > la veste avec le scorpion, les survet', mais qui oserait s'habiller comme Blanche! Mais là c'est au ciné et c'est supra-classe.
Et quel film de voiture, on se gare et éteins/allume ses phares! La scène d'ouverture est super prenante et pour être filmer que de l'intérieur ça rajoute à l'immersion dans un L.A. by night.

Western urbain sympa, que j'ai trouvé très bon sans être non plus transcendé. Faut quand même avouer que l'histoire c'est du vu et re-vu de série B. C'est vraiment la mise en scène et les deux acteurs principaux qui font tout le film.

Je rejoins Machun sur le fait que le driver est la transposition contemporaine de l'homme sans nom des westerns de Sergio Leone. On a déjà vu ce personnage sous les traits de Clive Owen dans les films BMW "the hire" et même via Jason Statham dans la série des Transporteurs. Sauf que pour Drive, le genre de film est différent. Drive est un peu au film d'action ce qu'Alphaville de Godard est au cinéma d'espionnage : on place un célèbre archétype de la série B dans un environnement cinématographique plus intellectuel.

Est-ce que ça ressemble à Taxi driver ?

Machun a admirablement résumé le film. Un vrai coup de coeur pour moi, j'étais sous tension quasiment du début à la fin.

Une question pour ceux qui ont vu le film. Est-ce que les spectateurs ont ri dans vos salles de cinéma? Au moment où Gosling se retourne le visage couvert de sang et quand il sort de l'ascenseur après le baiser et le règlement de compte à coups de talons? Moi je respirais à peine tellement je trouvais ça intense et quand la salle s'est mise à rire, j'ai franchement trouvé ça bizarre... (Limite inquiétant!)

Tu doit être immunisé contre les gaz hilarants qui ont été lâchés dans la salle alors, sinon je vois pas d'autres explications.
Moi aussi j'étais tétanisé.

J'étais dans les premiers rangs et quand j'ai entendu la salle rire derrière moi, je n'ai franchement pas compris... L'ami qui m'accompagnait prétend que c'était un rire nerveux et collectif... C'est ça, ou je suis allée à la même séance qu'un groupe de sociopathes...