deathtripper21 a écrit:
Ce que je trouve vraiment évocateur dans ce film, c'est la présence de Fabienne Carat. Qu'est ce qu'elle fout là? Comment a-t-elle été embauchée? Il FOOOOOOOOOOOOOdrait son témoignage sur le film.
Oui OK, vous me direz, jouer dans Plus Belle La Vie, ça n'aide pas niveau carrière mais je pensais pas que c'était à ce point. Franchement, on ne lui a vraiment rien proposé d'autre? Je comprends qu'elle ait voulu, je sais pas, moi, casser son image, montrer qu'elle peut jouer autre chose, se faire une place sur le marché au sens large mais de là à aller jouer chez Pallardy... Là, franchement, je privilégie la thèse du dossier photo compromettant.
On dispose d'un certain nombre de témoignages qui mettent en avant le solide talent de baratineur de Pallardy qui, dans sa carrière, a tout de même débauché des acteurs comme Jess Hahn, Robert Ginty, Fred Williamson et même David Carradine. Il a dû l'appâter avec ce tableau de chasse:
"Fabienne, tu sais que Rutger Hauer a commencé grâce à moi? Tu sais que c'est moi qui ai sorti Carradine de son trou juste avant Tarantino?"Et puis, il est logique qu'une comédienne appelée "Carat" tourne dans un film de l'auteur du "Diamant".
Citer:
Enfin, ce cas précis me conforte dans l'idée que jouer dans PBLV, c'est un peu faire le choix de la politique de la terre brûlée : on vit dans l'instant présent, on ramasse pas mal de fric et on se préoccupe peu de son avenir direct, mais quand la production s'arrêtera, y aura plus moyen de faire demi-tour et on sera grillé un peu partout.
Fabien Remblier, ex-star des productions AB, ne dit pas autre chose dans son livre "Les années sitcom" (que je recommande par ailleurs). Les acteurs qui tournent dans ce genre de production sont généralement conscients qu'ils ne feront rien d'autre après, mais ça leur permet d'obtenir un salaire régulier pendant des années, plutôt que de courir le cachet en tirant le diable par la queue et multiplier les inscriptions au Pôle emploi spectacle. La logique qui prédomine, c'est: "prend le fric tant qu'on t'en propose".