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Alors que le film dépasse les 12 millions d'entrées, une critique US qui remet bien les choses en perspective :



http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18609352.html



Un film OUVERTEMENT RACISTE, donc...

Pas raciste




Pas raciste



Bouuuuuuh raciiiiste

Non mais quand y a un succès populaire, y a toujours un journaliste pour dire : bouh c'est fasciste (Amélie Poulain), bouh ça donne une mauvaise image du nord (bienvenue chez les ch'tis), bouh c'est raciste (ici intouchables).

Et c'est logique, parce que y a pleins de gens qui parlent du film, et les mecs cherchent forcément un angle pour se distinguer.

Bon là, c'est variety, mais honnêtement, qui lit Variety, à part les professionnels américains ? Et les professionnels américains, je pense qu'ils vont pas s'arrêter au fait que le film est un peu douteux, s'il fait 12 millions d'entrée.

Faut pas en faire toute une histoire non plus.

Surtout qu'en reprenant les mêmes critères que ceux avancés par Variety, "Un fauteuil pour Deux" de John Landis pourrait très bien être également considéré comme raciste. Je trouve d'ailleurs beaucoup de ressemblances entre les deux films.

En ce qui me concerne j'ai trouvé le film agréable, mais je ne vois pas en quoi montrer la vie d'un tétraplégique très privilégié peut servir de porte-parole ou d'exemple aux difficultés qu'endurent les gens frappés de handicap. Surtout en voyant la partie où Cluzet envoie bouler tous les assistants qu'il juge incompétents, simplement parce qu'ils font leur boulot sans fantaisie.

Que pensent les handicapés du film ? J'en connais un qui n'a pas aimé le gag de la théière, ni celui du "gant de toilette", genre "ok vous trouvez ça drôle mais en fait à vivre ça l'est beaucoup moins".

La critique de Variety parle aussi d'un fauteuil pour deux, en l'y comparant, et en disant que le film avec Eddie Murphy est un peu plus subtil, si mes souvenirs sont bons.

Tiens, je savais pas que Antiraciste d'allociné bossait chez Variety...

Puis bon, si on va par là, Rain Man c'est un film anti-autiste, n'importe quel film avec un perso un peu stéréotypé devient douteux, c'est un dédale sans fin !



Mais bon en fait j'ai toujours pas vu le film. Cependant, même les critiques les plus négatives du film en France lui reprochaient d'être rempli de clichés, sans pour autant aller jusqu'à parler de racisme.

non, mais il n'en pense pas moins : http://www.allocine.fr/membre-antiracis ... w=20227336

Je connaissais pas ce membre, il est extraordinaire
Sa critique de The Road en tant que film pro-pillage de l’Afrique

Il trouve aussi qu'en réalisant "Amistad" avec un budget inférieur à "La liste de Schindler", Spielberg fait un traitement inégalitaire raciste. Ca va loin.
Et il trouve "L'aveu" de Costa-Gavras nul parce que ça ne parle pas du McCarthysme !
Je ne pense même pas que ce soit un canular (ça serait se donner beaucoup de mal pour rien), je pense juste que c'est quelqu'un de suffisamment masochiste pour ne voir que des films qu'il déteste !

Pour ne pas insister sur le hors-sujet, j'en reviens au film avec une réflexion sans intérêt : j'ai l'impression que dans la scène de parapente, François Cluzet a tourné sur un fond bleu, tandis qu'il est évident qu'Omar Sy a fait pour de vrai sa descente en parapente.

désolé du Hj



Mais c'est énorme comme critique

Fin du hj.

D'ailleurs en critiquant la liste de Schindler par rapport a son budget, n'y voit-on pas un antisémitisme parce que y'en a que pour les juifs ? Que comme par hasard c'est eux qui se tapent le plus gros budget ?

Bon bah finalement je l'ai vu, je l'ai trouvé très bon, et je crois que tout a déjà été dit dessus dans ce topic. Mais effectivement, moi-même je n'étais pas très partant et j'avais même un peu de mal à comprendre le succès de ce film, mais au final j'ai bien aimé.

Voilà.

Bon et bien moi j'ai littéralement détesté. Le principal défaut de ce film, c'est que c'est très TRES mal écrit. Le film ne raconte rien et ne va nulle part. J'ai déjà vu des films sans intrigue véritable, genre "Bronson", mais au moins ces films étaient sauvés par quelque chose, la réalisation, des idées dans la narration. Intouchables n'a rien de tout ça. J'ai trouvé ça vraiment vraiment ennuyeux. Sur la fin je regardais fréquemment ma montre. Le film réussit l'exploit de partir sur plein de pistes pour finalement parvenir nulle part. Beaucoup de choses sont très peu développées ou ne servent carrément à rien comme les histoires de la fille de Cluzet, la famille d'Omar, ou la correspondance que Cluzet entretient avec une femme. On retire tout ça, et ça ne change rien au film. Même "Bienvenue chez les chtis" avait pour lui une intrigue, aussi minime soit elle, le film avait un but, une ligne conductrice. Le personnage d'Omar m'est vraiment sorti par les trous de nez, il n'a aucun respect pour personne, et le pire c'est que ça ne semble gêner personne. Il agresse des gens, pratique des excès de vitesse, est extrêmement impoli... et c'est limite montré comme quelque chose de "bien" dans le film. Ca m'a franchement gavé. Le personnage connaît une légère évolution sur la fin, mais ça ne change rien. Quand aux fameuses vannes trash... Euuuh, c'est ça trash ? C'est çà l'humour noir ? Bah putain, on est pas prêt d'avoir un véritable humour noir, ça reste quand même excessivement gentillet. Et même en tant qu'humour "pur" y'a peu de blagues vraiment marrantes... Le fait aussi que la relation entre les deux se fait beaucoup par des piques vachardes est assez pénible au bout d'un moment, surtout quand c'est surligné ("HO JE RIGOLE! C'ETAIT UNE VANNE!"). Là où le film m'a "surpris" si je puis dire, c'est que c'est moins clichés que ce à quoi je m'attendais, même si on a droit à notre petit quota obligatoire genre"halala fais attention, les gens de banlieue hein", "halala c'est plus pareil quand Omar est pas là, ses remplaçants ils sont chiants" ou bien les références musicales "de banlieue" extrêmement faisandées (euh... un personnage qui reste bloqué sur Earth Wind & Fire comme référence musicale ? VRAIMENT ? J'veux dire même le plus basique des gars de cité ne citerait pas ce groupe comme "référence"). mais ça reste quand même raisonnable.

Bref, vraiment un film pour rien, je trouve, car il n'a que très peu d'intérêt, et ne m'explique toujours pas les 15 millions d'entrées...

On attendait très fort le premier trollage sur ce film, le voici

Je développerai peut-être un contre-argumentaire plus tard, si j'ai le temps (en espérant avoir des souvenirs assez précis du film).

Ah tiens, au fait : les smileys additionnels ne marchent plus ?

Pour te répondre sur ces points, je trouve justement l'idée de montrer un tétra privilégié très intelligent pour sortir du cliché éternel du pôvre nandicapé en détresse. Les handicapés ne sont pas uniquement des naufragés et pour une fois, le film ne sert pas "d'exemple aux difficultés qu'endurent les gens frappés de handicap", difficultés réelles mais qui ne résument pas une vie. C'est comme si tous les films comportant un noir devaient obligatoirement parler du racisme, de l'esclavage et des banlieues à son sujet. Ce qui ... est un peu le cas actuellement...

Et sinon, j'ai plutôt eu des retours sur le film avec des handicapés qui aimaient justement les gags comme celui du gant de toilette, parce que c'est extrêmement proche de ce qu'ils vivent et que ca fait du bien d'en rire. Je comprends néammoins que ca puisse en gêner certains et rappeler des mauvais moments (je vous dis pas dans que état j'avais récupéré mon paternel après Mar Adentro...)

Du trollage ? Parce que je suis le seul à ne pas avoir aimé ?

C'est pas du trollage, je le pense sincèrement. Je n'oblige personne à partager mon avis.

Le film m'a profondément ennuyé, j'ai trouvé ça vraiment sans intérêt.

Pour citer Pierre Desproges : "Quand on rit des handicapés, ce sont les gens bien portants qui s'indignent..."

Vu, et comment dire ? Cluzet est excellent, et Omar Sy me gonfle. Certaines vannes sont très bonnes, certes, mais ce n'est pas la comédie du siècle non plus...

Rien à voir avec du trollage. La critique de Yatta man porte uniquement sur des éléments cinématographiques.

C'était de l'ironie

Bon, finalement, je ne ferai pas de contre-argumentaire, je comprends qu'on puisse ne pas aimer (mais je persiste à penser que Yatta-man a compris le film de travers).