ROTOR a écrit:
Popox a écrit:
là c'est plutôt toi qui nous prend pour des cons
Que non... du reste, j'ai bien conscience que mon avis reste assez marginal au sein des forums et ceux du dessus le tiens compris très répandus, c'est bien la raison pour laquelle je laissais ici un avis divergent...
Perso, et d'une je me suis distrait bien plus que devant les esbroufes tapageuses visuelles et sonores d'un "28 semaines plus tard" par exemple ou encore le gentillet "Cloverfield" et sa camera qui tombe par terre en cadrant toujours comme il faut, secundo venir défendre le film de Romero se sachant assez seul pour le coup n'est pas une mince affaire lorsque la meute vous tombe dessus avec en plus quelques bouffons se servant de smiley pour vous dire "au revoir" en vous causant de Carpenter...
Le truc sur lequel on est bien d'accord (à lire Kobal par ex) c'est qu'il vaut mieux aimer un film que son contraire. Alors tant mieux pour moi et puis tant pis pour ceux qui ne l'ont pas goûté. Mais je trouve qu'il y a beaucoup d'acharnement et d'énergie dépensée à le descendre ici et là (et je ne vise pas nanarland plus qu'un autre forum, c'est généralisé), voilà tout.
de Kobal en passant par je ne sais qui (snake void, rotor..., je ne vois pas du tout cette critique rase-motte sur "les médias nous mentent etc..." et quand je parle de film de genre réflexif, j'entends par réflexif un cinéaste qui s'interroge sur son temps en même temps que de livrer un film de genre très plaisant (avis perso bien entendu), pas un cinéaste qui balance des vérités premières à tire larigot. Selon moi toujours, cette voix off conspuée partout, comme le discours de la journaliste ne sont que toiles de fond (subjective forcément, tout comme zombi et son centre commercial était une toile de fond subjective sur un consumérisme grandissant) mais absolument pas le propos principal et au premier degré du cinéaste. Après sur la notion de spectacle et la façon différente dont nous avons été rassasiés vous et moi, je respecte tout à fait votre avis, mais ce n'est pas mon ressenti.
D'ailleurs cette momie et cette partie doom-like du film sont pour moi le symbole de l'incompréhension sur ce film et c'est seulement là que je vois un véritable message, enfin même un pied de nez en bonne et due forme envers les grands studios. Et j'ai du mal à penser que Romero puisse être finaud là-dessus et d'une lourdeur cachalesque ailleurs.
Voilà, je vous laisse. z'inquiétez pas, j'aime pas trop débattre sur plusieurs pages, même si hier dans un élan zorroesque (

), je me suis dit, "après tout, pour une fois, laisse ton avis même si tu sais que ça va déclencher des réactions" et me suis laissé aller à balourder mon avis assez brut de décoffrage il est vrai, mais le votre l'était tout autant avouez-le (là encore ce n'est pas critique, moi-même lorsqu'un film m'agace énormément, je peux lui sauter dessus des heures et je déteste les morales assénées autant que vous - et puis Romero paye sans doute l'attente qu'on peut placer en lui).
Je reviendrai (si vous m'acceptez bien sur), mais sur d'autres topics, sinon on va radoter vous et moi. Après tout, nous sommes assez grands pour respecter nos avis divergents et puis l'on a toujours le sentiment de n'avoir jamais tout dit, enfin c'est en en tout cas mon cas, alors voilà, ça fait juste sur le forum un avis différent et sincère... après laissons au temps de faire son oeuvre et à nous de voir comment le film évolue et comment nous évoluons (si c'est le cas) par rapport à celui-ci.