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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 19 Oct 2012 13:59 
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Docteur es nanarologie
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La crotte

Je suis vraiment étonné de la non-influence du cinéma de Christophe Gans dans le cinéma français. Ces dernières années, une poignée de films de genres français sortent avec le même cycle de vouloir faire décoller une mode et de se planter avec des poussières au box-office. Prenons Le pacte des loups (qui a réussi à faire 6 millions d’entrées alors que les réalisateurs d’aujourd’hui n’arrivent pas à 100 000), gros mélange d’influences du cinéma italien au cinéma asiatique où un fan se fait plaisir et monte son projet avec ambition et moyens. Le film, avec ses qualités et ses défauts, reste comme un morceau unique qui ne ressemble pas à un autre et nous ressert encore et encore jusqu’à nous rassasier et rentabiliser une place de ciné. Et ce qui en fait son succès en partie est évidemment cette reprise du patrimoine français, la Bête du Gévaudan ici. En voilà un film de genre français qui aurait pu lancer l’industrie.

Quant à La horde, il aurait plus sa place dans une industrie du bis en fin de vie, à l’instar des fatales années 80 italiennes, celles qui ont suivi L’avion de l’apocalypse (entre autres). Le film fauché impertinent pour le fan qui récoltera des miettes.
A vouloir être un film de zombies français, il y a effectivement des zombies et c’est un film français, oui… mais non. Ancré, trop ancré, dans sa sous-culture américaine que tout le monde connaît, avec quand même un personnage de papy à la Georges Lautner, La horde n’apporte rien de plus au genre. On peut s’attendre à un script basique de personnages seuls contre une horde de zombies, personnages différents qui devront s’unir pour survivre, avec de grosses gueules et de gros guns qui exploseront les têtes des infectés et les oreilles des spectateurs. C’est bien ce à quoi on a droit, et rien de plus pour nous surprendre, que ce soit sur le fond ou sur la forme on pourrait tous deviner ce qui va se passer et comment c'est montré à l'avance, à la limite de l'anonymat artistique. Un film de fans fait pour des fans. Mais quand on regarde un film, on s’attend à de la nouveauté, quelle qu’elle soit. Ici, c’est au point mort, oubliable dès le générique de fin. Yannick Dahan veut faire décoller le cinéma de genre français, il parvient à le faire reculer avec une impertinence totale.

On pourrait le remercier d’être honnête et de ne pas avoir ajouté une note d’auteur pour faire un pur film de divertissement pour du divertissement. Mais on aimerait lui expliquer que le divertissement passe aussi par un lourd travail, car on sent ici que c’était sur le plateau que l’on s’amusait. Divertissant de balancer des insultes plus inventives les une que les autres. Divertissant de se battre contre deux gars qui crachent du sang. Divertissant de courir et jouer un zombie. Mais dans le film, le résultat frôle l’amateurisme entre des figurants pas crédibles à la limite de sourire en regardant la caméra et les acteurs qui se croient bad-ass mais sont bons pour faire les caïds dans une cour d’école. Une direction artistique ratée qui, au mieux, laisse indifférent. Les répliques outrancières assurent le bis et le plaisir, pas forcément dans le bon sens, du spectateur. Et pour être gentil, il y a tout de même quelques minutes qui m’ont amusé, un petit plaisir communicatif de la part de l’équipe du film.*

Mais sinon, je n’aurais pas aimé à ressentir ce moment de solitude. La horde pourrait énumérer une liste incroyable de défauts contre lesquels Yannick crache dans son émission. Yannick veut, mais force est de constater qu’il ne peut pas. Son film est déjà moins chiant que Le lac des morts-vivants, c’est déjà ça.

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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 19 Oct 2012 14:25 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Mais t'as pas compris, c'est la faute à la France...

http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoafvVOm.html

Sinon un long doc ma foi fort intéressant sur l'état des lieux du cinéma de genre en France : http://www.dailymotion.com/video/xqc9yp_viande-d-origine-francaise-full_shortfilms même si ça se voile parfois un peu la face en mode "c'est la faute du public...". Après j'aime beaucoup la confrontation entre le point de vue des critiques et celui des cinéastes.

Et Pascal Laugier remporte la palme de la lucidité quand il dit qu'il suffit pas de regarder des films à la pelle et d'être imprégné d'un genre pour faire un bon truc.

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"Godfrey Ho a beau avoir trouvé des Kickboxeurs américains, le duel entre la mariée et la robe restera LA baston du film." Plissken


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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 19 Oct 2012 15:34 
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Apprenti Nanardeur
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ET bien je vais peut etre vous surprendre mais moi je n'ai pas été trop décu. Tout simplement parce que les déceptions Francaises dans le genre sont nombreuses (c'est quand meme mieux que Bloody Mallory... je m'étais bien fait enfler sur le coup, DVD acheté dès la sortie, tarif plein pot) et que du coup, je pense etre super indulgent.
Le ton général ( sponso Besson? parce que ca pourrait) ultra vulgaire, je ne vois pas l'interet. Le casting n'est pas top. Certaines bonnes idées ne sont pas exploitées (René est le perso qui m'a le plus intéressé - dommage, il aurait pu etre exploité autrement). Une fin poussive (vraiment pas terrible). Mais j'ai trouvé plusieurs scènes d'action plutot bonnes, le coté huit clos en HLM était une idée sympa, les décors (assez dépouillés) sont OK, on est bien dans l'ambiance.
Un film "ouais, bof" mais pas franchement mauvais.

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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 19 Oct 2012 15:41 
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Docteur es nanarologie
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Ah oui! Ce documentaire, franchement je le trouve plutôt naze. Il y a quand même Fabrice du Welz et jenesaisplusqui qui disent des choses intéressantes mais sinon le reste arrive à se faire passer pour de beaux connards (Yannick Dahan en tête d'ailleurs) à pleurer sur le public français qui ne va pas voir leur film, alors que pour certains d'entre eux c'est juste une version leader price de truc américain imagé. Bon, ils se remettent quand même un peu en question par la suite mais sur le coup, ça fait très mal monté et ils passent pour de sacrés tocards. Je ne parle de tous évidemment, et d'ailleurs Julien Richard-Thompson est celui qui apporte le plus de sympathie alors qu'il serait le plus à plaindre du point de vue du documentaire.
Il aurait pu être intéressant ce documentaire, mais j'ai l'impression de n'avoir rien appris, dès lors qu'on s'intéresse déjà au projet. Et puis était-ce bien nécessaire ?

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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 20 Oct 2012 10:19 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Oui au final je suis plutôt d'accord. Mon message précédent a été posté alors que je commençais juste le doc mais au final le bilan est quelque peu mitigé même s'il y a une vraie ampleur dans le doc (le passage sur le tournage de Piranha 3D). AU début j'aimais bien l'idée que le documentaire semblait remettre les propos des réalisateurs en perspective mais la scène de fin après la projection de La horde à Venise où on garde que les réactions enthousiastes pour faire de la promo au film, ben ça se voit un peu trop... D'autant plus que n'est jamais abordée frontalement la période Bee Movies qui était sensée redonner du souffle au cinéma de genre français mais dont l'ensemble des réalisateurs trop passionnés et trop inspirés et qui bouffent tellement du ciné à tous les repas que s'ils ne pouvaient pas tourner, ils en kkkkkkkkrèveraient, ont depuis disparu de la circulation, à l'exception d'Eric Valette qui le vaut bien !

En résumé, les propos de Pascal Laugier et Fabrice du Welz sont intéressants (alors que j'ai pas trop aimé Martyrs et Vinyan) mais franchement, les deux réalisateurs de A l'intérieur, t'as envie de les achever à coups de batte, surtout quand ils déclarent "moi, un film où un flic zombifié donne des coups dans le ventre d'une femme enceinte, j'ai envie d'aller le voir..." :| :| :|
Et quand ils lancent "en fait si on fait des films comme ça, c'est parce qu'on a été élevés aux films sans concession des années 70...", là on réalise que leur problème c'est que, complètement enfermés dans leur bulle de cinéphile, ils en oublient que ce qui fait que ces films ont existé, c'est à cause d'un contexte particulier, à savoir les dernières heures de la guerre du Viet-Nam qui plongeait l'Amérique dans un climat oppressant où l'on avait besoin de ce type d'exutoire, d'électrochoc.

Et Xavier Gens qui balance "Quand tu vois Evil Dead, Sam Raimi et ses potes qui vont filmer des plans à moto dans un coin perdu de la forêt, t'as envie de faire pareil mais quand t'arrive sur ton premier film, c'est pas du tout comme ça...". Mais putain, Sam Raimi a fait son film JUSTEMENT TOUT SEUL AVEC DES POTES, matériel de merde, budget cheapos, effets spéciaux à la McGyver et c'est son seul talent qui a fait le reste. Alors quand tu entends Yannick Dahan dire que dans un film français, le budget qu'on te donne (quelques millions) suffit à peine à créer l'ambiance du film c'est à se demander s'il a vraiment regardé tous les films qu'il encensait dans son émission...

Je suis peut-être naïf mais quand j'entends ces gars dire "aujourd'hui, on peut plus faire des films comme ça...", je me dis mais merde, justement, avec le bon matériel HD qu'on trouve pas cher du tout à la FNAC, les logiciels de montage de pro dispo à la vente, il pourrait sortir trois nouveaux Evil Dead par an pour peu qu'on arrête de se planquer derrière un certain confort de production et qu'on revoie ses ambitions esthétiques un peu à la baisse. D'autant plus que quand tu prends les premiers films de Wes Craven ou même Dementia 13 de Coppola, tu te rends compte que la mauvaise qualité de la pellicule joue pour beaucoup dans l'ambiance craspec du film. En gros, faudrait commencer par vouloir faire un film qui fonctionne narrativement avant de penser à un truc qui marque esthétiquement. Y a qu'à voir Paranormal Activity qui, quoi qu'on en pense, prouve qu'aujourd'hui encore on peut faire un film chez soi avec une caméra pourrie et se retrouver à Hollywood...

En résumé, pour moi, l'actuel cinéma de genre français manque de couille puisqu'il commence par se planquer derrière son budget pour finalement se planquer derrière son manque de budget une fois que le film est sorti et qu'il a fait un four critique et public. Ce qu'il nous manque, c'est un Robert Rodriguez qui demande de lui-même un budget moyen, fait son film encore moins cher que prévu et consacre l'argent économisé à corriger les erreurs faites durant le tournage en retournant quelques plans.
Tout le monde n'est pas Robert Rodriguez? Ben tout le monde n'est pas obligé de faire du cinéma...

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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 20 Oct 2012 11:32 
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Docteur es nanarologie
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Je trouve aussi le documentaire bien malhonnête, rien que la sortie de projo de La horde où on voit la salle complète et on a que l'avis de 5 types. Et je trouve aussi bien dommage de s'arrêter à ces films bien trop connus. Aucun mot sur les productions plus obscures (Calibre 9, Blackaria, The hunt pour ne citer qu'eux), ça la fout mal quand on veut défendre le genre.

Au-delà du fait que ces gars pourraient effectivement tourner leurs films entre potes dans la forêt avec des pastèques et du PQ, je trouve également leurs films bien hors-sujet par rapport à un cinéma français, et je ne donne pas moins raison au "public" qui ne va pas voir leurs films. La horde en est un très bon exemple, c'est une version cheap de produit américain, sans aucune originalité. Il n'y a rien à garder là-dedans, on voit que Yannick Dahan a vu du Romero, du McT et je ne sais quel autre réalisateur ricain, il a juste fait la même chose, en plus pauvre aussi bien financièrement qu'artistiquement. Pour moi, ça ne parle pas à un public français, et puis pourquoi je me ferais chier à voir La horde alors que Romero a une filmographie de bien meilleure qualité ? Et je ne parle pas des rednecks de Frontière(s) qui pourrait faire passer le film pour de la science-fiction. Et sans compter que certains films de genres américains renvoient à la culture américaine. Quand on voit un noir zombie se battre contre un bouseux sudiste cyborg, ça renvoie à l'histoire du pays. Si jamais je vois dans un film d'horreur français la même scène, ça me fera bien rire. Le pacte des loups a fait 6 millions d'entrées en reprenant du patrimoine français, je ne pense pas que ce soit un jeu du hasard. Sans parler du non-talent du film qui aiderait à faire des entrées, se remettre en question ce serait cool aussi.

Et cette attitude à gueuler contre le mur sans chercher à le contourner est bien pauvre. De qualité ou non, Die die my darling et un autre film dont j'ai oublié le nom, et il y en a sûrement plein d'autres aussi, sont produits avec que dalle, liberté artistique totale et les films sont diffusés gratuitement sur le net, hébergés par leurs créateurs. Ils évoquent la Nouvelle vague dans le docu, mais c'était il y a 50 ans! Faire avec son époque, ses moyens, chercher des alternatives, ce serait bien, non ? La diffusion sur internet, toussa toussa.

Le film de Morsay a été laaaaargement vu d'ailleurs.

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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 20 Oct 2012 14:55 
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Il est marrant Dahan de s'étonner que les producteurs refusent de financer des productions qui font des bides systématiquement. Et les producteurs de l'Intérieur ont vraiment l'air de deux gros beaufs méprisants.

Il y à a boire et à manger dans ce docu, le plus intéressant restant Pascal Augier qui est conscient de la médiocrité de ces productions (Mais la médiocrité n'est pas le seule problème de Saint Ange, c'est aussi un film prétentieux). Le manque de moyens est une excuse bidon, la plupart des grands réalisateurs ont débuté avec une poignée de haricots, The Beyond avait un budget de 300 000 euros (alors pour l'époque je ne sais pas si c'était beaucoup) mais il y avait quinze fois plus d'idées, de mise en scène et de créative que dans la plupart des films de genre Français. Ils oublient qu'au-delà des moyens et du public, un bon film de genre c'est déjà une idée, une idée original, pas un mélange de trucs repompés à droite et à gauche, une mise en scène- qui installe un climax, une ambiance- soit inquiétante, soit avec un certain second degré (le Giallo savait bien faire ça), une direction d'acteur- la plupart du temps on y croit vraiment pas dans le cinéma Français, alors soit c'est un niveau général, mais je trouve les acteurs français très mauvais dans ce genre de film. Il suffit pas d'avoir des références pour faire un film. Il faut d'abord savoir faire un film !

Puis si on pouvait sortir du genre " torture/gore movie" ... ils devraient se rendre compte que c'est ultra- limité comme filon.

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" Si on supprimait tous ce qui nous rend dingue, toute la société y passerait: le mariage, la guerre, le métro, les abattoirs, les clapiers, les tables d'opérations, etc"


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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 20 Oct 2012 22:51 
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Ceci étant dit, le film de genre français est plutôt côté à l'étranger : à l'intérieur, Frontières, Martyrs,les films d'Aja ont pas mal marqué les gens, pour leur violence notamment, et leur personnalité.

Ca veut pas dire qu'on a tort ou raison d'aimer les films de genre français, mais par exemple un film comme the divide que j'ai détesté a reçu un accueil pas mauvais dans les reviews anglo-saxonnes que j'ai pu en lire (si mes souvenirs sont bons).

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"But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)

Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 21 Oct 2012 0:00 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Oui, ils en parlent dans le doc, mais avec un côté "les français sont cons de pas nous aimer, regardez, à l'étranger ils nous adorent !". Le comble étant atteint avec le premier lien que j'ai posté plus haut, Dahan qui vient faire son interview en disant que son film a été le plus vendu à l'étranger... Des fois, ça fait un peu discours de politiciens, vous savez, le gars qui raconte à sa tribune, la gorge étreinte par l'émotion, sa rencontre fortuite mais ô combien marquante avec une dame qui l'a interpellé sur les difficultés qu'elle vivait au quotidien lesquelles, comme par hasard, se trouvent être justement l'objet des premières mesures que lui prendrait si on se décidait tous à voter pour lui...

Sinon, je comprends que A l'intérieur ou Martyrs puissent marquer à l'étranger, qu'un espagnol, allemand ou guatémaltèque qui voie ça se dise "Putain, ils font des films burnés en France !" mais le souci (qui est quand même relevé dans le doc) c'est qu'on ne nous propose que ça comme film de genre, même La Horde était finalement plus glauque et désespéré dans son traitement que vraiment fendard. Comme disait Machun/Siry, de notre point de vue, ces films sont hors sujets mais on ne peut pas demander à quelqu'un qui n'est pas dans le sujet de relever ce hors sujet. Et d'ailleurs tant mieux pour eux...

Pour moi, c'est aussi là que les réalisateurs de films de genre français se plantent parce qu'ils reprochent au public hexagonal de refuser d'entrer dans leur film alors qu'un bon film, et encore plus un bon film de série B ou de genre, est normalement un film où la suspension temporaire d'incrédulité doit tomber d'elle-même vu que le maître mot de ce type de film c'est l'efficacité. Perso, j'ai vu beaucoup des films qui sont abordés dans ce documentaire (sauf Mutants) et si à chaque fois j'y entrais un peu à reculons, j'ai quand même eu droit à de bonnes surprises comme Vertige qui opère des revirements scénaristiques parfois regrettables mais qui, au final, a remporté mon adhésion. Si le film est bon, même en y allant avec les plus gros A priori, tu finis par adhérer à son histoire, ou alors faut être vraiment buté et c'est dommage...

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Lawrence Woolsey, précédemment connu sous le pseudonyme de deathtripper21...

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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 29 Oct 2012 14:14 
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Mais il a raison Dahan, ses films se vendent mieux a l'étranger. Sans etre méchant, dans les rayons d'un HMV ou d'un Virgin au UK, ses films sont, très vite après leur sortie, passé à 5, voir 3 Livres. Et moi, à 3 livres, j'achète. A 19€ comme a la FNAC par exemple, je n'achète pas. Ca aussi c'est un facteur qui compte.

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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 12 Fév 2013 21:50 
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Apprenti Nanardeur

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Vu et... C'est mauvais et sympathique à la fois. Je pense qu'il mérite une chronique sur ce site.

:)


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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 27 Août 2024 7:20 
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Apprenti Nanardeur

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Lawrence Woolsey a écrit:
Oui au final je suis plutôt d'accord. Mon message précédent a été posté alors que je commençais juste le doc mais au final le bilan est quelque peu mitigé même s'il y a une vraie ampleur dans le doc (le passage sur le tournage de Piranha 3D). AU début j'aimais bien l'idée que le documentaire semblait remettre les propos des réalisateurs en perspective mais la scène de fin après la projection de La horde à Venise où on garde que les réactions enthousiastes pour faire de la promo au film, ben ça se voit un peu trop... D'autant plus que n'est jamais abordée frontalement la période Bee Movies qui était sensée redonner du souffle au cinéma de genre français mais dont l'ensemble des réalisateurs trop passionnés et trop inspirés et qui bouffent tellement du ciné à tous les repas que s'ils ne pouvaient pas tourner, ils en kkkkkkkkrèveraient, ont depuis disparu de la circulation, à l'exception d'Eric Valette qui le vaut bien !

En résumé, les propos de Pascal Laugier et Fabrice du Welz sont intéressants (alors que j'ai pas trop aimé Martyrs et Vinyan) mais franchement, les deux réalisateurs de A l'intérieur, t'as envie de les achever à coups de batte, surtout quand ils déclarent "moi, un film où un flic zombifié donne des coups dans le ventre d'une femme enceinte, j'ai envie d'aller le voir..." :| :| :|
Et quand ils lancent "en fait si on fait des films comme ça, c'est parce qu'on a été élevés aux films sans concession des années 70...", là on réalise que leur problème c'est que, complètement enfermés dans leur bulle de cinéphile, ils en oublient que ce qui fait que ces films ont existé, c'est à cause d'un contexte particulier, à savoir les dernières heures de la guerre du Viet-Nam qui plongeait l'Amérique dans un climat oppressant où l'on avait besoin de ce type d'exutoire, d'électrochoc.

Et Xavier Gens qui balance "Quand tu vois Evil Dead, Sam Raimi et ses potes qui vont filmer des plans à moto dans un coin perdu de la forêt, t'as envie de faire pareil mais quand t'arrive sur ton premier film, c'est pas du tout comme ça...". Mais putain, Sam Raimi a fait son film JUSTEMENT TOUT SEUL AVEC DES POTES, matériel de merde, budget cheapos, effets spéciaux à la McGyver et c'est son seul talent qui a fait le reste. Alors quand tu entends Yannick Dahan dire que dans un film français, le budget qu'on te donne (quelques millions) suffit à peine à créer l'ambiance du film c'est à se demander s'il a vraiment regardé tous les films qu'il encensait dans son émission...

Je suis peut-être naïf mais quand j'entends ces gars dire "aujourd'hui, on peut plus faire des films comme ça...", je me dis mais merde, justement, avec le bon matériel HD qu'on trouve pas cher du tout à la FNAC, les logiciels de montage de pro dispo à la vente, il pourrait sortir trois nouveaux Evil Dead par an pour peu qu'on arrête de se planquer derrière un certain confort de production et qu'on revoie ses ambitions esthétiques un peu à la baisse. D'autant plus que quand tu prends les premiers films de Wes Craven ou même Dementia 13 de Coppola, tu te rends compte que la mauvaise qualité de la pellicule joue pour beaucoup dans l'ambiance craspec du film. En gros, faudrait commencer par vouloir faire un film qui fonctionne narrativement avant de penser à un truc qui marque esthétiquement. Y a qu'à voir Paranormal Activity qui, quoi qu'on en pense, prouve qu'aujourd'hui encore on peut faire un film chez soi avec une caméra pourrie et se retrouver à Hollywood...

En résumé, pour moi, l'actuel cinéma de genre français manque de couille puisqu'il commence par se planquer derrière son budget pour finalement se planquer derrière son manque de budget une fois que le film est sorti et qu'il a fait un four critique et public. Ce qu'il nous manque, c'est un Robert Rodriguez qui demande de lui-même un budget moyen, fait son film encore moins cher que prévu et consacre l'argent économisé à corriger les erreurs faites durant le tournage en retournant quelques plans.
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Bon, sinon, je me mate La Horde aujourd'hui, je ferai mon rapport tout à l'heure.


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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 29 Août 2024 3:07 
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Apprenti Nanardeur

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Fracasse a écrit:

je ferai mon rapport tout à l'heure.



Bon, je viens de me le mater, et je suis déception, c'est pas "un bon film", mais c'est pas non plus une purge, voir même un film raté. Donc ça n'a pas grand intérêt pour un Nanardeur de le mater, n'étant ni assez loupé pour schadenfreuder correctement, ni assez réussi pour pouvoir l'apprécier au premier degré.

La réal est très plate, limite téléfilmesque, mais c'est surtout le montage qui fait que ça décolle jamais, ça enquille un peu les plans sans jamais arriver à faire monter la sauce, je suis sûr qu'il y avait de quoi faire dans les rushs, pourtant...On sent jamais e sentiment de claustrophobie, d'être pris au piège que tout film de zombie/film de siège cherche à atteindre.
Ca se concentre bien plus sur les survivants que sur les zombies (on les voit assez peu, au final, les zombies)mais bon, après, les grands maîtres de la discipline à la Carpenter ou Romero faisaient pareil et on le leur reprochait pas (mais voilà, eux, ils arrivaient à nous faire ressentir l'effroi de la situation, ce que La Horde n'arrive, quasiment*, jamais à faire). C'est très mal écrit, avec des punchlines dignes des "Ta mère, elle...", on a l'impression que ça a été écrit en loucedé par Olivier Marchal (c'est vous dire à quel point c'est mal écrit), es dialogues sont souvent assez affligeants, c'est pas tout le temps le cas non plus, mais on oscille entre un vieil épisode du Commissaire Moulin et Hitman le Cobra (je sais, dis comme ça, ça peut faire envie, mais, nan, croyez moi, vous allez plus vous facepalmer que vous marrer). Du coup les personnages sont eux aussi assez mal écrits, mal définis, y a que Yves Pignot qui surnage un peu au début avec son personnage d'ancien de l'Indochine (même si du coup, on comprend pas pourquoi, avec cette caractéristique, il nest pas blindé d'armes chez lui et qu'ils doivent se rendre chez un autre habitant de l'immeuble qui lui a tout un arsenal...) et Jean-Pierre Martins qui arrive à (pas totalement, malheureusement) à sauver un peu les meubles.
La lumière est ni mauvaise, ni excellente, pourtant j'avais vu d'autres choses du même chef-op et c'était largement meilleur, là c'est plat, voilà. Pour un film de genre, ça craint un peu de pas avoir conçu une approche un peu plus stylisée (sans taper dans les filtres et effets à deux balles, non plus, évidemment).
Les décors: je serais très curieux de savoir si ils ont tourné dans de vrais HLMs (vu le budget, ça me paraitrait surprenant qu'ils aient tourné en studio, mais bon) parce que j'ai jamais vu un HLMs aussi crade, les murs sont vraiment dégueulasses, mais pas comme un HLM très mal entretenu mais plutôt comme un immeuble de film post-apo où l'Apocalypse serait survenu y a 10-15 ans, du coup j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le film tellement je pouvais pas croire au décor.
Les maquillages, pour un budget aussi serré, sont vraiment biens (alors que pour beaucoup de série B fauchées, la "défaite" arrive à ce stade), les SFX sont pas mal du tout. Franchement c'est assez pro. Le maquillages et les SFX sont les gros points forts du film.
Venons en aux zombies, à part vers la fin, y en a assez peu, mais comme dit plus haut, même dans un film de zombies, ça peut se défendre comme approche. Non, le problème c'est qu'il y a vers le début et le milieu du film 4-5 plans larges de zombies cruciaux pour nous faire croire à une large épidémie zombie et, clairement, y en a pas assez (pas assez de zombies, je veux dire). Et c'est vraiment un gros problème de pas avoir concentré son budget sur ces plans-là (pourtant ça doit pas être si compliqué de multiplier quelque peu les zombies en CGI) vitaux pour la suspension d'incrédulité pour la suite du film.

J'en profite pour chier un peu sur Yannick Dahan **qui, semble-t-il, désirait fortement que son visage soit à jamais imprimé sur pellicule, sanctifié par le Dieu Cinéma, pour qu'on ait droit à une pelletée de plans sur lui maquillé en zombie, il aura même droit à un ralenti...Ce qui est cool et marrant dans un court métrage entre potes commence à craindre beaucoup dans un projet qui ressemble de plus en plus à un film fait par des fans..."C'est trop cool les gars, on fait un film de zombies, j'en reviens pas, attends et si moi aussi je serais maquillé en zombie, ce serait trop fun, non?!"

*Bon dans tout le film y a qu'un seul bon plan [spoiler]le dernier plan dans le parking, où, pour la seule fois du film, il semble y avoir assez de zombies[spoiler] Au final ça fait pas lourd.

Bon, pas la grosse bouze que je souhaitais voir pour renforcer ma conviction que les Français amateurs de films de genre sont incapables de digérer leurs influences, ni "le film le mieux vendu à l'étranger de 2009. Au final, un simple Let's play de Left 4 Dead aurait plus de suspens et de tension que La Horde. Faites vous plutôt un bon L4D entre potes, vous perdrez moins votre temps.

Je persiste à penser qu'il y avait de quoi faire un bien meilleur film avec les rushs qu'ils ont réussis à tourner. Le montage est vraiment pas bon. Ca ressemble à un gros court-métrage étiré sur 1h30.

**j'adorais me mater les émissions de Dahan dans les années 2000s mais quand on a passé son temps à critiquer la Terre entière en donnant des leçons de cinéma à tout le monde et qu'on accouche de ça, y a quand même de quoi ravaler un peu son caquet (bon, en même temps c'est pas non plus comme si il avait réalisé Cinéman **)
*** Cinéman, que je vais me mater dans les jours qui viennent. J'ai tellement hâte!


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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 29 Août 2024 6:34 
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Lawrence Woolsey a écrit:
mais franchement, les deux réalisateurs de A l'intérieur, t'as envie de les achever à coups de batte, surtout quand ils déclarent "moi, un film où un flic zombifié donne des coups dans le ventre d'une femme enceinte, j'ai envie d'aller le voir..." :| :| :|


Ce que j'ai du mal à comprendre c'est pourquoi Hollywood vient chercher précisément ces cinéastes français (et visiblement Laugier aussi est pas mal sollicité) qui font en France à peine 70 000 entrées pour bosser sur de grosses franchises d'horreur (je parle de la franchise Massacre à la tronçonneuse) clairement ces gars-là, même dans leur propre pays, n'arrivent pas à intéresser les spectateurs, pourquoi ce serait différent avec des spectateurs étrangers? (et le film dont on parle, https://en.wikipedia.org/wiki/Leatherface_(2017_film)# fait 1,5 millions de recettes d'après wiki... ça s'appelle un énorme bide)


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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 29 Août 2024 12:06 
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Inscrit le: 14 Juin 2022 20:22
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Beaucoup de venin en toi, Fracasse, ça fait mal à lire, quelle que soit la qualité réelle des métrages cités. ^^'

Pour répondre à ton interrogation, plusieurs facteurs influent sur les motivations des producteurs hollywoodiens
quand ils engagent des réalisateurs étrangers (pas uniquement français). L'une d'elles est simplement une appréciation esthétique.
Les producteurs voient le plus souvent les réalisateurs comme des artisans, des faiseurs éclairés. Il leur faut un bon équilibre de patte personnelle,
de compétence technique, et évidemment de flexibilité. Les réalisateurs étrangers sélectionnés par Hollywood présentent généralement ce mélange
d'originalité esthétique et de conformisme dont les USA, culture basée sur la copie et le vol, rappelons-le, sont friands.

Il y a aussi une question de "prestige" à l'international. Cette notion varie grandement d'un studio à l'autre, d'un producteur à l'autre, et selon les enjeux
géo-politiques de l'époque. On embauche des réalisateurs latinos (Del Toro, Bayona, etc) parce que leurs sensibilités peuvent conquérir un nouveau public,
et parce que ces réalisateurs veulent aussi obtenir la reconnaissance du mastodonte américain.

A ces débuts, Hollywood débauchait surtout les Anglais, les Allemands et les Français qui étaient courtisés, Murnau, Chaplin, Hitchcock, James Whale, Karl Freund, Robert Florey, Max Ophuls, etc, soit parce que leur expérience de mise-en-scène au théâtre soit leur sens artistique permettaient à un médium encore illégitime à l'époque d'obtenir ses lettres de noblesse.

Et bien sûr, dans les années 30 à 40, Hollywood était le refuge des artistes persécutés durant la Seconde Guerre Mondiale. Juifs, Hongrois, anti-Nazis, tous ces gens ont construit Hollywood. Michael Kurtiz, Billy Wilder, Fritz Lang, etc. D'où aussi peut-être cette perpétuation d'une tradition de l'engagement étranger. Et puis n'oublions pas le
pognon, motivation non-négligeable des réalisateurs étrangers quand Hollywood brandit la liasse de dollars.

_________________
"si les nuages portaient des jupes, tu présenterais la météo !"
- Terror of Mecha-Godzilla


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 Sujet du message: Re: La Horde-Yannick Dahan & Benjamin Rocher
MessagePublié: 29 Août 2024 12:25 
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Apprenti Nanardeur

Inscrit le: 12 Août 2024 9:42
Messages: 99
Red Dear a écrit:
Beaucoup de venin en toi, Fracasse, ça fait mal à lire


Désolé, vraiment désolé, peut être serait-il plus sage de ma part de prendre un petit hiatus de Nanarland si ce que j'écris est plus masturbatoire qu'intéressant.


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