http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 97289.htmlJ'ai vu en avant première ce film hier avec présence de l'équipe du film (enfin le réalisateur et Deborah François l'actrice principale).
Ce film prétends avoir obtenus plusieurs label de spectateurs (ce qui n'est sans doute pas faux) et risque for de devenir un succès.
Nous sommes en 1958 Rose Pamphyle (avec un Y) est la fille de l'épicier d'une petite bourgade normande et est promise à un mariage de raison avec le plus beau parti du village.
Notre héroine ne veut pas de cette vie et passe un entretien d'embauche pour devenir la secrétaire/dactylo de Louis Echard (Romain Duris) un agent d'assurance de Lisieux et célibataire endurci.
Sa seule qualité, elle tape très vite à la machine (même si elle frappe son clavier comme David Guetta son synthé, c'est à dire avec 2 doigts
).
Sorti de ça elle est une secrétaire lamentable et gaffeuse.
Louis décide de la pousser pour qu'elle tape encore plus vite, en utilisant ses dix doigts, afin de la présenter à des concours de dactylographie et de la faire gagner.
Elle sera aidée par Bob Taylor (Shaun Benson) ex GI et meilleur ami de Louis et par Marie Taylor (Bérénice Bejo) la femme de Bob et ancien flirt de Louis.
La relation entre Louis et Rose pourrait ne pas rester strictement professionnelle....
Munis de ces informations et de la bande annonce vous êtes maintenant capable de décrire le film en totalité sans l'avoir vu.
Car c'est le défaut principal de ce film il est ultra prévisible.
Il s'agit à la fois d'un film de "sport" (si, si), qui reprends donc tous les codes des films de sport mais aussi d'un film sentimental reprenant tous les codes de ce type de film.
Le spectateur assiste en alternance à la progression de Rose sur le plan "sportif", et sur le plan sentimental.
La seule originalité étant que le "sport" mis en avant est la dactylographie.
Pour autant avons nous affaire à un mauvais film ?
Je dirai non, bien que prévisible ce film n'en est pas moins attachant.
La reconstitution de la France de la fin des années 50 est bien faite, les décors sont beau, les costumes aussi, c'est souvent drôle, Deborah François n'est pas vilaine à regarder...
Le film est bien monté, ne sonne pas faux ce qui est déjà bien quand on sait que c'est le premier long métrage du réalisateur.
Je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mon temps.
Je pense que le film à mérité son Label des Spectateurs (pour Radiostars et Les Saveurs du Palais je m'étais quand même demandé si les spectateurs des séances labels avaient bien les yeux en face des trous
)
Et puis après le film, son réalisateur et son actrice principale sont venus répondre aux questions de l'assistance et j'y ai appris les choses suivantes:
Regis Roinsard s'emmerde les dimanches et regarde des documentaires sur des machines à écrire.
Régis Roinsard semble persuadé que son film est hyper original alors que seul son thème l'est.
Le même n'a pas eu tant de difficultés que ça à convaincre le producteur, Alain Attal, de financer son film
Que Romain Duris à été le premier choix et qu'il a accepté en 1 quart d'heure le rôle
Que Déborah François est aussi jolie en réalité que dans le film.
Qu'elle a passé sept mois à apprendre à taper à la machine.