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Yeah, mortel ! J'adore comment Drucker pipote sa traduction.

Pas mal aussi Drucker qui palpe les jambes de Schwarzy. J'aurais eu peur à sa place. John Matrix c'est pas un pédoque, nom de Dieu.

Bien l'bonjour,
Juste pour vous signaler que j'ai republié ma chronique de Commando sur mon blog, histoire de regrouper tous mes articles (j'ai ajouté un lien vers la page de nanarland). En espérant que vous n'en prendrez pas ombrage
En vous remerciant, bonsoir

@Cooke Tu m'avais bien fait rigoler avec ton concept de "commando attitude" et ta légende "Sully, une certaine idée de la classe."

On rigole tous sur Bennett et son style cuir/moustache ainsi que sur les nombreuses phrases ambigües hilarantes du film genre:
"Come on Bennett, let's party"
"It's me that you want"
"Welcome back John, I'm so glad you could make it."
"I'm gonna shoot you between the balls !"
Etc etc...

Mais je pense que le film contient réellement un sous-texte homosexuel du début à la fin.
John est homo et il vit seul avec Jenny. Problème la gamine arrive à un stade œdipien de son évolution et elle est folle amoureuse de papa qui ne sait pas comment lui mettre un vent vue qu'il n'y a pas de maman et qu'il n'oserait jamais lui avouer son homosexualité. Du coup, son passé l rattrape, ses anciens amants de l'unité spéciale et le colonel Franklin Kirby qu'il aime prendre par derrière en silence et en douceur.

Si une telle lecture intéresse quelqu'un :
http://belindakevin.over-blog.com/2016/ ... -sens.html

Intéressante l'analyse il faudrait que je revois le film

Sympa le blog aussi

Merci pour le compliment, j'apprécie.

Et si je t'ai donné envie de revoir le film pour mettre mes idées à l'épreuve, je suis flatté.

Non, Commando c'est pas un film "nanars" pour ma part c'est un film "action" sans "temps morts" !

Vous pigez pas ? "MATRIX" représente l'armée US a lui seul qui ne négocie pas avec les preneurs d'otages et qui use de tout les stratagèmes pour arriver à ces fins !

Forcément , il ne risque rien et même dans une cabane à lapin .

Il se regarde tout de même, je l'ai vu dernièrement à la TV .

Icono de la chronique entièrement refaite par Cyborg à partir d'une source HD, comme d'habitude un grand merci à lui !

https://www.nanarland.com/chroniques/aux-portes-du-nanar/au-dela-du-nanar/commando.html

Du coup, ça m'a donné envie de le revisionner. Ce qui est énorme, ce que j'ai beau le connaitre par coeur, j'y prends toujours autant de plaisir. Le topic résume bien le sentiment ambigu qui nous traverse à chaque fois : nanar ou pas nanar ? Pour moi, c'est nanar. Les répliques marrantes montrent effectivement que les mecs sont conscients qu'ils tournent un truc bas du front mais, franchement, même le coup de la biche et de la glace dans le générique me laisse perplexe quant au supposé total second degré assumé ! J'y vois un film d'action monté autour de la personne de Schwarzenegger, sorte de réponse bigger and louder au RAMBO de son concurrent commercial à l'époque, Sylvester Stallone. Le casting semble s'amuser, il n'y a rien à discuter là-dessus (le cabotinage stratosphérique de Vernon Wells faisant foi), mais l'ensemble est trop grotesque (mais mortellement drôle) pour que je l'apprécie au premier degré.

Tout a déjà été dit plusieurs fois dans les messages précédents mais voici quand même quelques trucs qui m'ont fait pouffer :
* Schwarzie qui a deviné la présence des méchants à cause de leur odeur !
* Schwarzie qui a gardé un stock d'armes de guerre dans sa remise
* L'armurier américain typique qui propose à la vente des explosifs et des lance-roquettes
* Schwarzie qui prend d'assaut seul la propriété du big boss, alignant une centaines de mercenaires comme dans un tir au canard ou devant une borne d'arcade Operation Wolf
* le duel final plein de mots doux dans une mise en scène toute shakespearienne
* au premier degré quand même : le thème musical de James Horner et le joli minois de Rae Dawn Chong

Concernant le sous-texte homosexuel, dans l’émission de Capture Mag sur Dans les Griffes du Dragon Rouge, ils évoquent une interview de Mark L. Lester où il explique qu’il avait entendu parler de ce sous-texte mais qu’il n’a jamais compris pourquoi il existait.

Clairement, je pense que c’est vrai. A l’époque d’un film comme Commando, tu ne te posais même pas la question. Et à l'inverse, Jamais Mark L. Lester aurait dit « il ne faut pas mettre ça ou ça car ça fait trop sous-entendre que... ».
Dans un film où ton héros est Arnold et que ta thématique est le bourrinage total, ils se posaient jamais la question que telle ou telle chose puisse évoquer l’homosexualité, même si on peut se légitimement se poser la question.

Je pense qu’un d’un côté on a un regard beaucoup plus moderne sur les films de cette époque et qu’on aimerait aussi bien essayer d’y dégoter quelque chose de subversif. Car de nos jours, tu ne risques pas vraiment d’être subversif en mettant des protagonistes homosexuels dans un film d’action. Même si de nos jours, des films d’action comme Commando ou Dans les Griffes du Dragon Rouge (qui lui aussi a des sous-entendus), ce n’est juste plus possible.