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 Sujet du message: Le Tchékiste - Aleksandr Rogozhkin - 1992
MessagePublié: 21 Août 2017 1:50 
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LE TCHEKISTE

Titre original : Tchekiste

Titre alternatif : The Chekist

Réalisateur : Aleksandr Rogozhkin

Année : 1992

Pays : Russie

Genre : Drame / Historique

Durée : 1h29

Acteurs principaux : Igor Sergeev, Aleksey Poluyan, Mikhail Vasserbaum, Sergei Isavnin, Nina Usatova


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Comme son nom l'indique, le film a pour héros un agent de la Tchéka, nommé Srubov, et décrit son quotidien de chef local de la police secrète bolchévique dans une petite ville russe au moment de la guerre civile qui suit la révolution d'Octobre. C'est un film comme je les adore, extrêmement glauque et très dur, ou la violence la plus crue est filmée froidement, avec un détachement presque scientifique, anti-larmoyant. Ce film russe de 1992 montre, sans cacher aucun détail, comment fonctionnait la Tchéka et comment s'opérait la Terreur bolchévique au début de la courte prise de pouvoir de Lénine, bien loin de l'usage quasi-industriel de la torture et des procès-spectacles de la période stalinienne. En cette période délicate entre toutes pour le nouveau régime, arracher des aveux aux prévenus par la force n'intéresse pas du tout les agents de la police secrète soviétique, il n'y a franchement pas le temps pour ces bêtises. Il faut que ça tourne. On arrête des gens (aristocrates, intellectuels, Juifs, membres du clergé, Blancs, membres de la famille d'un Blanc, membres d'une autre faction politique, même révolutionnaire...), on les interroge très brièvement dans un bureau, de manière froide mais rarement avec violences physiques, on les juge en deux secondes, on les entasse dans des caves/cachots en attendant leur tour, quand une cave est pleine on les fait sortir à la queue dans le couloir, et par groupe de cinq, on les amène dans une pièce du sous-sol spécialement aménagée à cet effet, on les fait se déshabiller, chacun face à une porte en bois fixée devant le mur, certains font une crise de panique, d'autres au contraire demandent une clope avec le sourire (pour tromper la peur), on la leur allume avec courtoisie, on les abat chacun d'une balle dans la nuque, on remonte les corps nus par une trappe en les suspendant par les pieds, et on les entasse, fournée après fournée dans une charrette ou une camionnette bâchée, direction la fosse commune. Simple, efficace, net, sans bavure. Les suspects sont morts puis enterrés dans l'anonymat le plus total. Pas de martyrs, ça défile trop vite de toute façon. Srubov est consciencieux et ne tolère aucun débordement. Si l'un de ses hommes, échauffé par la vue d'une belle jeune femme nue, s'avise de la tripoter avant son exécution, il le réprimande durement en lui faisant comprendre qu'un tchékiste indiscipliné peut aussi très vite se déshabiller devant ses anciens camarades. Aux suivants !

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Srubov est un jeune homme froid, distant, marié mais sexuellement impuissant, il est haï par ses proches, craint par toute la population de la ville. On apprend qu'il a fait exécuter son propre père. Ce n'est pas une brute, mais plutôt un intellectuel pausé et réfléchi, idéologue convaincu. Un pur, un fanatique incorruptible et impitoyable. Srubov tente de se convaincre du bien fondé de ses actes, se répétant sans cesse qu'il n'y a pas d'alternative pour faire triompher sa cause, qu'il doit oublier ses propres émotions, se montrer froid, sans pitié et impartial envers tous pour accomplir son devoir et servir son idéal. Il doit s'oublier en tant qu'individu pour être un instrument utile et efficace au service de la Révolution marxiste-léniniste. Srubov, malgré sa bonne volonté, sombre peu à peu dans la folie et est interné en hôpital psychiatrique. Sa famille oublie la rancœur et la peur qu'il leur inspirait et le soutient à présent qu'il n'est plus tout puissant mais vulnérable, maintenant qu'il a irrémédiablement perdu la raison, et du même coup retrouvé un peu de son humanité. C'est la seul note (vaguement) positive du film _ j'ose pas dire la happy-end :-D _, qui est un des plus sombres que j'ai pu voir.

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La violence est filmée de façon très crue mais sans aucune complaisance, avec exactement la même froideur que les scènes de dialogues. Le mise en scène est aussi froide et détachée que Srubov s'efforce de l'être, le monde qui entoure notre héros semble s'enfoncer dans une folie équivalente à la sienne. Il n'y a pas d'affrontement ou de face à face (ce serait plutôt des faces à fesses) entre d'un coté les méchants communistes et de l'autre les gentils victimes, mais des hommes et des femmes qui se parlent calmement et s'entretuent sauvagement la seconde d'après, chacun pouvant finir nu dans la fosse commune, y compris le bourreau d'hier. Les agents de la Tchéka réagissent différemment au massacre à la chaine qu'on exige d'eux : certains se réfugient dans l'alcool, la débauche et l'humour (très) noir, d'autres se suicident. On a aussi un exemple d'indulgence de la part de Srubov lorsque celui-ci renonce à réprimer une mutinerie de soldats de l'Armée Rouge. Parmi les scènes marquantes, on peut citer celle où une mère de famille fait irruption avec sa fille adolescente dans le bureau de Srubov et se met à déshabiller sa fille devant notre héros affolé tout en suppliant humblement l'indulgence du Commissaire politique pour son fils qui a été arrêté. Ou encore la scène où les Tchékistes prennent leur douche juste à l'emplacement où ont lieu les exécutions, et où l'un de leurs collègues farceurs se met à faire semblant de les canarder au pistolet.


Soutenu par moments par une petite musique sourde, répétitive et sobrement anxiogène, décrivant sans parti-pris moralisant l'un des aspects les plus violents de la Révolution russe, "Le Tchékiste" est un petit chef-d’œuvre de noirceur qui mérite largement d'être (re)découvert.


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Dernière édition par JACK TILLMAN le 21 Mars 2020 23:35, édité 4 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Le Tchékiste - Aleksandr Rogozhkin - 1992
MessagePublié: 21 Août 2017 11:38 
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Et les crimes des armées blanches et vertes ? Il y a des films dessus ?

Si ce n'est pas le cas je t'invite à lire ça :

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Comme ça tu auras une vue d'ensemble,parce que s'il est vrai que les bolchéviques ont fait des choses terribles ne parler que de leurs crimes sans parler de ceux des autres camps et du contexte global c'est une erreur.

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 Sujet du message: Re: Le Tchékiste - Aleksandr Rogozhkin - 1992
MessagePublié: 21 Août 2017 21:13 
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Ah, ANILIL21, j'attendais ta réaction. :-D
Bien entendu, les Bolchéviques n'étaient pas les seuls à massacrer à tour de bras durant la Guerre Civile et en faire les méchants de l'histoire serait une erreur, que ne commet d'ailleurs pas le film (comme je le dis dans ma chronique). Les Blancs avaient eux aussi leurs camps de la mort, leurs goulags et leurs charniers, de même que les autres. Mais la Tchéka demeure la police politique qui s'est montrée la plus redoublement efficace durant (et après) le conflit. Elle fut un instrument non négligeable de la victoire bolchévique (pas le seul évidemment), le but n'étant pas bien sûr de tuer un maximum de gens ni de faire des exemples mais d'éliminer tous leurs opposants potentiels pour se maintenir au pouvoir. A l'époque, un tel rendement était du jamais vu (largement dépassé depuis, hélas). Rien que sous Lénine, les Bolchéviques sont parvenus à faire encore plus de morts que durant les règnes de Alexandre III et de Nicolas II, deux des tsars les plus réactionnaires de l'empire des Romanov, même en comptant la sauvage répression blanche de la Révolution de 1905. Certes, dans un tel bordel il est difficile de déterminer exactement si tel ou tel charnier était l’œuvre des Rouges, des Blancs ou des Verts, et le contexte était très particulier car ils avaient littéralement le monde entier ligué contre eux.

Les films sur la Terreur blanche et la barbarie tsariste en général furent nombreux dans le cinéma de propagande soviétique (et dans le lot il y en a de très bons; faudra que je parle de quelques uns que j'ai maté histoire de ne pas être taxé d'anti-communisme primaire :-D ). C'est sans doute aussi un sujet qui mériterait d'être abordé davantage au cinéma. Propagande occidentale oblige, on connait mieux la Terreur bolchévique. Perso, ça m'intéresserait bien de réaliser un petit film amateur sur la Terreur blanche pendant la Guerre civile, j'aime bien les sujets d'Histoire méconnus (du coup merci à toi pour ta suggestion de livre :wink: ). Pour en revenir au film du topic, la date de sortie est révélatrice. Bien avant la chute du bloc communiste, en fait dès la prise de pouvoir par Gorbatchev, le cinéma soviétique avait abandonné toute censure ou quasi. On peut le constater avec des œuvres comme "Requiem pour un massacre" (pour reprendre l'exemple le plus connu) et les nombreux films réalisés durant la Perestroïka sur les horreurs du goulag et la Grande Terreur (à noter que contrairement à ce qu'on pourrait croire, la propagande stalinienne avait produit un grand nombre de films sur les camps de rééducation politique sibériens, j'en ai vu un en VO non-sous-titré, et ça vaut le coup d’œil rien que pour le coté WTF du goulag/colonie de vacance). Des films comme "Le Tchékiste" était l'occasion pour les réalisateurs russes de parler de choses qui ont été passées sous silence pendant un demi-siècle et de s'attaquer, non pas seulement au Grand Méchant Staline, mais au mythe fondateur, la période léninienne. Et ce qu'il y a de bien avec les réalisateurs russes, c'est qu'ils en parlent en général avec beaucoup plus de subtilité que les films de propagande hollywoodiens de la Guerre Froide.

En fait, "Le Tchékiste" n'est pas vraiment un film politique mais plutôt un film psychologique. Le héros pourrait être membre de n'importe quelle police secrète, ça ne changerait pas grand chose. Le film observe avant tout comment un homme à priori normal, qui n'est pas une brute sanguinaire, sombre peu à peu dans la démence à force d'être plongé dans l'usage quotidien de la violence pour les besoins de son travail. C'est quand on y réfléchit un film très transgressif et inhabituel, puisque non seulement le héros est un bourreau (déjà pas très courant) mais en plus il ne nous est pas montré comme un prototype d'anti-héros sardonique et totalement cynique (il y a mine de rien pas mal de films qui raffolent de ce genre de personnage principal) mais comme un être humain, avec des émotions (bien qu'il s'efforce de les refouler), qui croit sincèrement en ce qu'il fait, sans que le réalisateur ne pose jamais un jugement moral sur lui ni sur ses compagnons tchékistes. On arrive même à éprouver une certaine compassion pour eux alors qu'ils accomplissent des massacres à longueur de journée. On n'a pas le temps de s'attacher aux victimes, qui restent anonymes, mais on s'attache à leurs bourreaux. Et ça c'est quand même pas politiquement correct. Ce que nous dit le film, c'est qu'aucun être humain, même le psychopathe le plus sadique ou le fanatique le plus froid, ne peut exécuter des dizaines de personnes par jour pendant des mois voire des années sans finir par perdre son équilibre mental et se sentir très malheureux (pour ceux qui font tuer des millions de gens par ordres et à distance, c'est un problème qui ne se pose pas). Le film montre aussi que le coté très encadré, rapide et ordonné de l'appareil de terreur tchékiste avait aussi pour but, en plus du rendement, le soucis de ne pas trop "choquer" les agents de la Tchéka par une overdose de violence, de les rassurer autant que possible par une "douce" routine bien sécurisée, ce que leur hiérarchie leur faisait faire étant déjà bien suffisant. Les même méthodes, le même encadrement seront d'ailleurs repris au moment des exécutions de masse de la Grande Terreur stalinienne. D'ailleurs, pour prendre un exemple similaire, les SS étaient conscients du "problème pratique" que représentait l'overdose d'ultra-violence vu qu'ils ont remplacé dès que possible la "Shoah par balles" par les chambres à gaz pour épargner la santé mentale des Einsatzgruppen (encore un sujet de film glauque tiens...). La répression tchékiste était donc plus un cadre qui servait bien le propos du réalisateur Aleksandr Rogozhkin, étant donné le coté "abattoir de volailles" de son fonctionnement. En plus, comme ça on sort des sentiers battus de la NKVD et du KGB.

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Dernière édition par JACK TILLMAN le 27 Fév 2018 13:49, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Le Tchékiste - Aleksandr Rogozhkin - 1992
MessagePublié: 22 Août 2017 19:13 
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Et puis bon, vu que les bolcheviques ont finalement gagne la guerre, ils ont forcement fait bien plus de victims que le camp d'en face, un peu comme les franquistes suite a la guerre civile espagnole durant laquelle les deux camps ont commis des horreurs.

Sinon, beau sujet, finalement assez peu aborde au cinema, meme en Occident. Sur le goulag, je ne connais que "The way back" avec Ed Harris et Colin Farrell et "Une execution ordinaire" de Marc Dugain, et encore, c'est sur la periode stalinienne, donc cible facile.
Ce film m'a l'air tres interessant, aussi bien sur les plans historiques que cinematographiques. De plus, les russes ayant eux-meme vecu le communisme, ils doivent etre sans concession sur le sujet. Si Staline est facilement attaque de nos jours, Lenine demeure encore largement absou alors qu'il a effectivement initie la terreur de masse, du coup, ce film doit etre edifiant.

Bravo aTillman pour avoir decouvert une probable pepite meconnue.

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 Sujet du message: Re: Le Tchékiste - Aleksandr Rogozhkin - 1992
MessagePublié: 23 Août 2017 1:01 
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Merci Paul. :wink:

Sur le goulag, je peux te recommander "Le survivant des glaces" (Coming out of the ice, 1982) avec John Savage, sorti en DVD pirate chez prism sous le titre "Goulag". Un excellent téléfilm fidèlement adapté du récit autobiographique de l'athlète Victor Hermann, emprisonné et déporté sous Staline car il refusait d'abandonner la nationalité américaine. C'est américain mais c'est plutôt sobre et réaliste, du niveau d'un film de cinéma, avec une très belle BO de Maurice Jarre. Sinon, il y a "Goulag" avec David Keith, Malcolm McDowell et David Suchet, qui est un autre téléfilm américain de 1985, c'est pas mal même si là l'histoire est fictive. Comme histoires vraies, je te suggère "Aussi loin que mes pas me portent", une production allemande adapté du livre du même nom racontant l'évasion rocambolesque d'un soldat de la Wehrmacht détenu au nord du cercle polaire, ainsi que "Perdu en Sibérie" (Lost in Siberia, 1991), une co-production russo-britannique narrant l'histoire d'un archéologue anglais enlevé par le NKVD en orient à la fin de la Seconde Guerre mondiale et condamné à tort pour espionnage. J'ai aussi apprécié un téléfilm américain des 60's adapté de "Un jour de la vie d'Yvan Denisovitch" de Soljenitsyne où le héros était joué avec classe par Jason Robards. Mais tout cela se situe essentiellement pendant la période stalinienne (sauf "Goulag" qui semble se dérouler à l'époque du film, tourné à peine un an avant que Gorbatchev ne fasse fermer le dernier goulag).

Sinon, je pense qu'en fait les Russes ont été infiniment plus productifs que les Occidentaux pour faire des films sur la Guerre Civile (qui a toujours été un peu tabou en Occident, vu la teneur politique des évènements et le rôle que les puissances occidentales y avaient jouer). En dehors de films de propagande hollywoodiens de série B marqués par la période Maccarthyste et plutôt axés sur Staline et ses alliés de la planète Mars, le public occidental a surtout en mémoire "Le docteur Jivago". Perso, j'avais eu une bonne surprise avec ce film, je m'attendais à quelque chose d'un peu cucul, mais en fait c'est un vrai bon film qui nous plonge dans une ambiance de fin du monde passé un démarrage un peu lent (David Lean n'avait pas son pareil pour faire des fresques épiques et intelligentes). Les communistes et les anti-communistes avaient reproché à l'auteur du roman (et au film) de donner une image inexacte de la Guerre Civile, les communistes le trouvant anti-communiste et les anti-communistes lui reprochant de dresser un portrait trop flatteur des communistes. En fait, on peut surtout lui reprocher de ne montrer qu'une guerre entre Rouges et Blancs, alors qu'ils combattaient plein d'autres armées qui se foutaient réciproquement sur la tronche aussi. Mais une guerre à un contre un est plus facile à comprendre, alors quand il y a plus de deux adversaires ça devient trop compliqué. Toujours est-il qu'il s'agit tout de même d'un film américain (enfin, italo-américain) des années 60 dans lequel le narrateur est un commissaire politique qui irradie de bonté dans le plan final. o_o

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 Sujet du message: Re: Le Tchékiste - Aleksandr Rogozhkin - 1992
MessagePublié: 23 Août 2017 20:21 
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Docteur es nanarologie
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Merci pour les references Tillman, il faudra que je les trouve. Il me semble que j'ai le film avec John Savage dans ma collection.

Pour "Docteur Jivago", J'attends d'avoir d'abord lu le roman de Pasternak avant de comparer avec le film, c'est un peu une tradition pour moi.

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