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Nouvelle chronique en ligne : Twisted Pair, de Neil Breen. Seule la prose d'un fan absolu du Gourou de Las Vegas pouvait rendre justice à un tel monument, énorme bravo à Drexl pour cette chronique !

https://www.nanarland.com/chroniques/au ... -pair.html

Vraiment incroyable ce Neil Breen !

Je me demande quand même où il trouve les comédiens pour jouer dans ses œuvres. Des semi-professionnels ou des connaissances qui donnent un coup de main ?

à ce rythme là, il va bientôt falloir remplacer l'illustration de la catégorie "expérimental" par sa tronche.

B'jour

Si ça intéresse des humains, je viens de perdre les quelques neurones encore fonctionnelles qu'il me restait à faire des sous-titres french pour ce chef-d’œuvre.

J'espère avoir été assez respectueux de la prose de Mr Breen.

Sous-titres disponibles sur subscene.

Sans doute des comédiens débutants qui n'ont trouvé aucun autre film qui veuille bien d'eux.

Ca me fait penser à l'interview de Domingo Magwili qui a longuement travaillé chez Ciné Excel :
https://www.nanarland.com/interviews/en ... gwili.html

Il explique la manière dont le studio recrutait ses comédiens.

Je suis en plein film et je ne peux que témoigner de l'étrangeté "autre" de ce que je vois...

Les dialogues sont déjà surprenants. La plupart des phrases ne sont qu'une série de mots jetés sans suite, comme si le script se limitait aux idées lachées à la volée par Neil sur son cahier de brouillon. Je m'étais habitué à ce que cet "acteur" (?) joue monolithique et atone, mais ce qu'il y a de génial, c'est qu'il emporte avec lui les autres acteurs du casting, obligés de débiter des phrases ou des groupes nominaux avec ce ton monocorde et cette envie de montrer a tous qu'ils prononcent bien toutes les syllabes... Neil a t il recruté chez les instits de maternelle?

OMG cette moustache...

Le visuel ne laisse pas en reste. Neil s'invite dans des stock shots avec une naïveté assez confondante, essayant de nous faire croire vraiment vraiment qu'il est bien là... C'est mignon. Il essaie de toucher des écrans virtuels en bougeant les bras de ci de là de manière si hésitante qu'il donne l'impression d'etre un stagiaire dans Minority Report.

Les effets spéciaux sont... whaou... entre les explosions et les superjumps de Cade, Avengers n'a qu'à bien se tenir

Et cette moustaaaache...

Les décors sont magnifiques, j'adore la classe de chimie, très propre, le hall de la fac avec son rideau de fer baissé, et sa salle d'informatique aux écrans de veille illuminant les scènes de leurs halos bleu

Mais nom d'un chien c'est quoi ce truc avec les ailes de papillon? Et ces talons hauts à pointes?

Et cette moustache, et cette barbe, et cette colle à postiche sur les joues de Cale?

Bons dieux, c'est fini. Ce que je retiens :

-Je crois avoir perdu un ou deux neurones par là, je vais aller enquêter
-Neil a du mal à être crédible quand il marche
-J'ai parfois l'impression de regarder une vidéo d'apprentissage d'anglais qui se serait trompée de route
-Neil est parfois paumé dans son fond vert et c'est presque touchant
-Surtout, ne pas mettre le son trop fort au moment des scènes de torture, c'est très gênant...
-Y a t il une histoire ou bien est ce une suite de micro scénettes?
-Moustaaaaaches
-Les musiques (la musique?) est impeccable, mais je crois l'avoir bizarrement déjà entendue dans des vidéos Youtube de conseils et témoignages en bien-être
-En fait c'est carrément gérable comme film, hallucinant mais ça se laisse regarder (je vais passer un IRM de suite), enchaînons avec Fatefull findings

Une théorie maintenant : étant donné que tout est "autre" dans ce film, et que tout le monde sans distinction parle la même manière, je pense que ce film nous provient en fait d'un univers parallèle, où tout le monde parle en répétant des mantras de 4-5 mots maximum, porte la fausse moustache et se déplace avec l'air d'avoir une chiasse irrépressible.

Vu hier et c'était incroyable, j'ai été rayonnant de joie tout le film et chaque saut de Neil Breen était un petit orgasme. La chronique lui rend bien justice et comme James je ne peux pas m'empêcher de faire une liste de ce qui me passe par la tête tellement c'était une expérience totale.

* Déjà, on était trois et on a RIEN PIGÉ. C'est blindé de « cerveaux synthétiques », d' « ADN humanoïde », d' « univers digitaux » (avec plein de doigts je suppose mais je parle mal anglais) et on avait l'impression de revoir plusieurs fois les mêmes scènes. (Il ne va pas faire exploser deux fois le bâtiment du méchant ?).
* LES EFFETS SPÉCIAUX SONT DINGUES. Mais quelle maîtrise du freeze-frame bon sang et de l'effet sonore d'explosion au singulier qui passe EN BOUCLE.
* C'est ultra-mal éclairé, tout est sombre. Le film avec le moins de lampe que j'ai vu depuis La Guerre du feu.
* Encore, c'est IMBITABLE.
* Et cette séquence avec la fille... Mais quoi ?? Donc : il marche dans la rue et bouscule une femme. Il l'aide à ramasser ses affaires et pour se faire pardonner lui propose un rancard (?). Elle refuse (normal) mais il la recroise par hasard (??) plus tard et il décide de la suivre jusque chez elle (???) puis entre dans sa maison par effraction pour l'agresser (????) et au final c'était juste une blague et ils sont copains depuis le début (?????). Ça n'a AUCUN SENS. Leur jeu de rôle c'est de faire semblant de se disputer devant des sans-abris ? Et quand même, durant la bagarre, elle lui explose un cadre sur la tête avec du verre et tout. Et d'ailleurs ce cadre, elle ne le prend pas au mur, il est dès le départ posé sur un coussin attendant bien sagement d'être explosé. Les mots me manquent.
* Le look du méchant est extraordinaire.
* Le « restaurant » bordel et la tristesse du plan avec la bougie. Tout a été tourné dans un rayon de 100 m sur un campus universitaire.
* Il faudrait que quelqu'un(e) calcule la proportion de stock shot dans le film, ça doit être beaucoup.
* Ce plan magnifique avec le méchant, Neil et la fée qui se téléporte (????) qui galère à faire tenir droit un cadre dans lequel il y a une incrustation de stock shot artistique = <3
* Presque lynchéenne comme œuvre au final...
* Beaucoup trop de diamants en plastique et beaucoup trop de plans dessus.
* Les statuettes de chat possédées. (?)
* Le sans-abris est vraiment juste un gars assis par terre, même ses habits sont impeccables.
* Et ses deux rats, ce sont sensés être des vrais dans l'univers du film ?
* Comment c'est possible de mal jouer juste quelqu'un qui marche ou qui attend ? On a vraiment l'impression qu'il n'a jamais côtoyé d'autres êtres humains.
* Pareil : la façon dont il s'endort montre clairement qu'il n'a jamais vu personne dormir.
* Mais le RESTAURANT encore sérieux. En mode « j'ai réservé toutes les tables pour qu'on soit seuls » et pas juste « on tourne de nuit sur un campus, faut pas faire de bruit ».
* Tiens, il y a deux lunes dans le ciel ce soir.
* Les coups de poing ont un bruitage de dessin animé.
* La dispute nuuuuulle dans le lit avec la meuf qui glisse par accident à la fin mais c'est bon nickel on garde cette prise.
* J'ai jamais vu des chaînes autant peu serrées autour de prisonniers.
* Et les otages qui avouent tous leur méfaits instantanément pendant des plombes. Je m'attentais presque à ce que Cade dise « Houlà, calmez-vous, j'en savais pas tant ».
* Le générique est parfait : y'a des fautes de frappe et l'aigle est crédité « Astro-aigle : Aigle ».
* Et bon sang, cet aigle. Et Neil qui vient s’incruster dessus pour le caresser ou au moins caresser le tronc où il est...
* Cette auto-citation de Pass Thru dans une salle de projection où il y a un poster d'Ultraviolet, tout un symbole.

Je peux continuer comme ça des heures.

P.S. : J'ai sûrement vu les sous-titre d'Oxaliis, merci à toi !