"Factice", c'est le cas de le dire.
Peut-être à ajouter, soit dans la définition de "sosie", soit dans celle de "fils de", Aaron Norris, frère cadet de Chuck, dont il a réalisé certains films, qui a décidé en 1996 (crise de la cinquantaine ?) de carrément marcher sur les plates bandes de son frangin en jouant les faux Chuck Norris dans le direct-to-video d'action tout pourri
Overkill :
un film dans lequel il affronte un sosie de Billy Blanks
Et sinon, comme autre sosie de Chuck, il y a Massimo Vanni alias Alex McBride :
Ici dans
Robowar.
Et puis, pour les sosies nanars de figures historiques, on peut ajouter ceux des nanars propagandistes de Mikhaïl Tchiaourelli :
Staline et Hitler dans
La chute de Berlin (1949).
Le fourbe Boukharine, le vilain général Paulus et un autre Hitler gratiné dans
Le serment (1946).
Churchill, David Loyd George, Woodrow Wilson et Clémenceau, méchants nanars dans
L'inoubliable année 1919 (1951).
Je viens de regarder
Escape from Death Block 13 (merci John
) et c'est un petit nanar sympathique de crétinerie. On navigue entre nanardise à l'ancienne (avec même une chute de mannequin en mousse) et nanardise actuelle (jets de sang en CGI moches, explosions en CGI moches, pigeons en CGI moches, cafards en CGI moches, bullet time en CGI moches…). Je trouve que Kovacs est quand même un sosie assez bluffant, même en gros plan (le visage, la carrure, la taille…). Bon, pour le charisme et le talent, c'est autre chose, c'est sûr, et c'est là qu'on atteint des cimes de margoulinerie nanarde. A part une ou deux répliques (les taulards qui lancent
"Eh les mecs, on a une star de cinéma parmi nous !" à l'arrivée de Bronzi), tout le film baigne dans un perpétuel premier degré qui fait plaisir. Pas du tout un nanar méta pour le coup, mais au contraire du bon vieux nanar d'exploitation pur et dur. Un film qui a aussi la qualité de donner envie de revoir les films de Charles Bronson. Merci à Nanarland pour ce genre de découverte au concept délirant.
Robert Bronzi dans "Devine qui j'imite".