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J'aimerais bien savoir à quoi peut ressembler une poursuite en voiture totalement originale.

Ça va vous paraître incroyable, mais la jaquette est assez mensongère. Le héros ne se balade pas dans cette tenue et c'est plus un gros abruti qu'un bourrin.
Il y a quelques passages un peu surprenant, notamment la poursuite en effet, mais pas forcement pour les bonnes raisons.

Je le mettrai en ligne de toute manière.

Au fait, il veut dire quoi, le "zabou" en-dessous du titre ?

C'est le titre original du film, le nom de la nana que le héros veut protéger, comme expliqué dans le résumé.

N'oubliez pas : "Malgré ses méthodes musclées, c'est un brave type".

J'ai mis le film en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=1jTS5KQkMTs

Tombé par hasard sur cette jolie jaquette de VHS que chaque nanardeurs aimeraient sûrement avoir dans sa collection (si ce n'est pas déjà le cas).

Superbe ! On dirait une jaquette ghanéenne !

C'est une VHS finlandaise, mais c'est vrai qu'on est dans le style. Après, et comme on pouvait s'en douter, si on regarde vite fait le film (El refugio del miedo), on comprend rapidement que dedans il n'y a bien évidemment pas de gros bourrins brandissant des mitrailleuses et lances flammes. Ce n'est même pas dans un monde post-apo.

L'artiste avait dans son matériel un surplus de rouge qu'il fallait utiliser.

El refugio del miedo, je l'ai regardé l'autre jour, en espagnol non-sous-titré, en entier et d'une traite. C'est un gros navet qui se déroule quasi entièrement dans un abri antiatomique après une apocalypse nucléaire. On passe 1h30 interminable en compagnie d'un militaire survivaliste, de sa femme toxicomane, du fils adolescent de cette dernière et d'un couple d'amis, dont la femme couche avec l'ado juste à 20 centimètres de son mari qui roupille, assommé de somnifères. Les personnages sont antipathiques, s'emmerdent autant que le spectateur, tuant le temps en jouant au billard, en bouquinant ou en tentant de communiquer avec d'autres survivants via leur émetteur radio. A un moment, l'ado en a marre et sort explorer le monde extérieur, déambule dans une ville déserte, tombe sur quelques cadavres décomposés et meurt des radiations. Vers la fin, le militaire pète les plombs et les personnages s'entretuent, j'ai pas trop compris pourquoi (mes cours d'espagnol sont loin et certains dialogues m'ont échappé). Bref, fuyez tous ce film !

Ça ne m'étonne pas que tu l'aies vu tiens, toujours là pour le cinéma le plus improbable et inconnu.
Pour le peu que j'ai regardé du film sur Youtube, histoire de voir si il y avait des gros musclés dans un monde à la Mad Max, ça avait l'air en effet bien chiant. T'es plus un guerrier d'avoir regardé ça en entier que le seront jamais les deux gus illustrés sur la jaquette.

Merci.
Je l'ai maté dans la foulée d'Animales racionales pour continuer d'explorer le post-apo ibérique. Ben à côté de ce truc, Animales racionales est carrément trépidant.

Quelques jaquettes un peu dans le même style qui trainaient sur mon disque dur :


"Il tue d'abord, il s'explique après."


"Beaucoup de femmes se glissent dans son lit. Beaucoup de meurtriers se mettent sur son chemin."








"Si vous avez aimé "Les chiens de paille", vous allez certainement adorer "Savage Encounter"."

Et je ne me rappelle plus où j'ai pioché ce verso (peut-être sur le forum) avec son résumé incompréhensible qui nous promet "un suspense qui vous donnera des bouffées chaleur" :

Des jaquettes de bourrins, ça fait toujours plaisir.

Il tue d'abord, il s'explique après, s'entendrait bien avec l'autre qui tire d'abord et passe à tabac ensuite...

Quand au verso avec des mots qui manquent et son résumé incompréhensible, on voit marqué tout en bas : Prism Vision. C'est étonnant, hein ?

Le résumé de L'EXECUTEUR est énorme ! Il aurait tout aussi bien mérité sa place au dos d'une aventure littéraire de Bob Sinclar dans LE MAGNIFIQUE. Quel style ! Quel impact dans les mots !

Comme quoi vendre de l'obscure série B, c'est un vrai métier.

Ce n'est pas ce film là dont l'executeur 2 serait la suite mais en fait non?

Amusant ! Vu la disposition du titre, on dirait que le film s'appelle "Du prédateur diable".

@Orphée : Non, d'après ce gros mytho de James Bryan, c'est pas celui-là mais un autre L'exécuteur de 1970 avec George Peppard en vedette. Celui-là c'est The G.I. Executioner, une petite série B d'action de 1971 tournée aux Philippines avec le faux-Bruce Lee Dragon Lee en guest-star. Je ne l'ai pas encore regardé mais ça a l'air sympa, en tout cas comme l'a dit Buck Banzai, le résumé est génial.

Je pense qu'il y ait peu de chances d'y voir un ersatz de Rambo se baladant avec le casque de Supercopter sur la tête (et c'est bien dommage).

Oui, évidemment, comme on pouvait s'en douter, ça c'est un délire de l'illustrateur pour tenter de faire passer un film hors d'âge pour une grosse bourrinade reaganienne à même de cartonner dans les vidéo-clubs français des années 80.

Forcément, il n'allait pas mettre l'affiche d'époque :