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 Sujet du message: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 25 Sep 2023 10:44 
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DEADLY SPYGAMES

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Titre original : Deadly Spygames

Réalisateur : Jack M. Sell

Année : 1989

Nationalité : Etats-Unis

Genre : L'espion qui s'aimait (Catégorie : Espionnage)

Durée : 1h25

Acteurs principaux : Troy Donahue, Tippi Hedren, Jack M. Sell, Adrienne Richmond


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Dans les nanars, les aspects les plus anodins de la cinématographie, comme le générique d'un film, peuvent receler des trésors de nanardise. Le générique d'ouverture de Deadly Spygames en est un bon exemple.

Plagiat fauché des fameux génériques stylisés de la saga James Bond (jolies filles, fondus enchaînés, chanson planante, effets de montage évoquant les thèmes du film de façon symbolique...), le générique en question annonce en vedettes Tippi Hedren et Troy Donahue, deux noms connus des cinéphiles que le nanardeur s'attend immédiatement à ne voir totaliser que cinq minutes de présence à l'écran (le nanardeur a de l'instinct pour ces choses). Le deuxième élément qui frappe le nanardeur attentif est la redondance du nom Jack M. Sell, crédité non seulement en vedette à égalité avec les deux has-been précités, mais aussi aux postes de scénariste, producteur, réalisateur et interprète de la chanson-thème kitsch du générique justement. Ce genre d'indices ne laisse guère de doute à l'amateur de daubes, qui réalise avec jubilation qu'il a affaire à un nouveau vanity-project tout entier à la gloire de son créateur, Jack M. Sell.

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Huit fois son nom au générique : la marque des grands.


Jack M. Sell. Un nom qui n'est pas totalement inconnu du nanarophile averti, puisque le bonhomme a réalisé neuf ans plus tôt une zèderie complètement pétée appelé Psychotronic Man alias Bomberman, film atrocement lent mais avec de belles fulgurances nanardes, qui donna naissance aux Etats-Unis au qualificatif "psychotronic", équivalent anglo-saxon du terme "nanar". Deadly Spygames est le troisième et dernier film de Jack M. Sell, son deuxième étant un film à sketchs parodique nommé Outtakes, à la réputation d'ineptie également bien établie et dont nous allons reparler plus bas.

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Les deux autres forfaits de Jack M. Sell. Le monde n'était pas prêt pour tant de talent.


Quel personnage plus adapté à un trip mégalo que de s'attribuer le rôle de James Bond ? Ce n'est sûrement pas ce cher Andy Bauman qui va donner tort à Jack M. Sell. Sauf que tout le monde n'a pas la classe de Sean Connery et qu'avec son physique poupin, son sourire à la Jimmy Carter et sa coiffure de ringard, Jack a davantage l'air d'un démarcheur en assurances bon à faire du porte-à-porte chez les vieilles dames que d'un super espion super cool et super sexy. D'autant qu'il débute son film par une scène de sexe parmi les plus risibles de la création, donnant des coups de reins au ralenti à une jeune beauté exotique ayant la moitié de son âge, en poussant tout du long des cris de goret indescriptibles. La séquence est censée se dérouler à Hong Kong et la jeune asiatique se révèle vite être une agente chinoise, qui tente d'empoisonner notre héros avec une seringue pendant leur torride coït grand-guignolesque. Mais notre héros n'est autre que Steven Banner, le meilleur des agents de la CIA, il va sans dire. Or, on ne la fait pas à Steven Banner. Sur ce arrive sans prévenir le sémillant François, l'assistant de Steven Banner, qui n'est autre qu'un petit robot rigolo, modèle Omnibot 2000 de chez Tommy, parlant avec un faux accent français pété et une voix shootée à l'hélium. Après avoir fait quelques remarques salaces sur les nénés de la Chinoise, François flingue cette dernière via un canon-gadget intégré dans sa carrosserie. Et d'adresser cette épitaphe à la défunte à poil : "Oooh, quel gâchis ! Héhéhéhé ! Finalement, monsieur Banner, moi aussi j'ai tiré mon coup ! Bon Dieu, j'adore ce job ! Mouhahahaha!" tandis que son patron Steven Banner lui dit de se magner car il a un avion à prendre. C'est la meilleure scène du film.

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Avec les petits éclairs nanars en haut de l'écran : le détail qui tue.

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Sex machine.

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"Mmh... Oooh, James !"

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"Ciel, mon robot !"

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Un plan nichon dès l'intro pré-générique : la marque des grands.

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L'irrésistible François, hélas absent du reste du film. Un petit robot qui faisait fureur dans les foyers domestiques dans les années 80. Inutile de dire qu'il n'a pas du coûter cher à la production.

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Le logo "Special Forces" : le détail trop mignon.

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La Chinoise est pétrifiée de surprise à la vue d'un gadget aussi nanar.



Devenu la risée du public et de la critique grâce à ce film d'espionnage d'une invraisemblable nullité, Jack M. Sell se défend aujourd'hui en arguant que son film était une parodie (un peu comme Roland Emmerich à propos de Independance Day). Si l'œuvre possède bien des gags volontaires et un ton assez rigolard, disons que Jack tente plutôt d'émuler à la fois les James Bond très auto-parodiques de Roger Moore et les deux opus reaganiens et plus sérieux de Timothy Dalton. Un mélange très maladroitement illustré par la première mission de Steven Banner, repompe du début de Octopussy, où notre héros est envoyé à Cuba en compagnie de sa partenaire Jacqueline (Adrienne Richmond, madame Sell à la ville) afin de saboter une station radar, qui n'est autre qu'une vulgaire antenne parabolique toute branlante.

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Une pancarte en espagnol et nous voilà à Cuba.

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L'antenne télé qui menace le Monde Libre.

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Elle fait quand même un peu cheap, la menace communiste.

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Le Béaba de l'espionnage, c'est avant tout la discrétion.

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"Bon, où est-ce qu'il m'a encore paumé, cet idiot de GPS ?"



Steven Banner se sépare alors on ne sait pourquoi de sa coéquipière pour déambuler dans la jungle (enfin, dans un sous-bois quelconque) en se dirigeant à l'aide d'une mini-console de jeu vidéo qui fait "bip-bip". Après avoir posé une bombe sur l'antenne radar parabolique (qui fait aussi "bip-bip"), Banner est encerclé par une bande de communistes ultra-caricaturaux commandés par un général ricanant. Les vilains cocos le tiennent tous en joue avec leurs mitraillettes, mais ne réagissent pas quand Banner allume la mèche d'un bâton de dynamite, fait exploser une tente, sort un flingue de sa chemise et tue le général cubain juste sous leur nez. Après ça devient très confus et Banner se met à tuer tout le monde en faisant des roulé-boulé dans l'herbe. Nous avons alors droit à une scène d'action ahurissante de médiocrité, où explose toute l'incompétence du réalisateur-acteur : ralentis nanars accentuant plutôt qu'ils ne camouflent la maladresse des chorégraphies, empoignades pataudes sur fond de mauvais hard-rock, montage cataclysmique, irréalisme stupéfiant des fusillades, faux-raccords en pagaille, cadrages à l'aveugle, débilité totale des rebondissements, le tout entrecoupé de punchlines nazes de notre super agent secret joufflu... Jack M. Sell nous déverse alors dans la face une pluie de stock-shots bien pourris des archives de l'armée américaine. Steven Banner interpelle par radio les stock-shots en leur disant "Les gars, rappelez-vous que c'est les années 80, pas la Baie des Cochons !", avant de faire carrément atomiser Cuba à la bombe H, tandis que son supérieur Troy Donahue enrage derrière son micro en tempêtant des "Banner !!!" ulcérés contre son subordonné tête brûlée. C'est drôle mais c'est aussi très, très con et ça sort un peu de nulle part.

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Des soldats castristes plus vrais que nature.

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"MOUHAHAHAHAHA !!!"

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PAN !

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Incapables de réagir au meurtre de leur chef, les communistes sont paralysés par le charisme de Jack M. Sell.

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Grâce à son couvercle de poubelle pare-balles, notre héros se protège des rafales de mitrailleuses.

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Des stock-shots granuleux viennent prêter main forte à notre héros.



Si la première demi-heure était déjà très nanarde, cette première partie demeurait toutefois une resucée relativement cohérente des aventures de l'agent 007. C'est à partir du moment où commence l'intrigue principale que le film sombre dans le plus complet n'importe quoi. Deadly Spygames est en fait un 2 en 1 dans lequel Jack M. Sell recycle éhontément tout un sketch de son précédent forfait, Outtakes. Ce sketch est un "pastiche" (je mets des guillemets car il n'y a aucun gag, uniquement des clichés) effroyablement amateur de Halloween de John Carpenter mais aussi de Douce nuit, sanglante nuit puisqu'il s'agit d'un slasher à base de Père Noël tueur. Comment diable Jack M. Sell a-t-il réussi à intégrer ces scènes dans un film d'espionnage, me demanderez-vous ? Eh bien, il nous explique que le petit-fils du patron du KGB à Moscou est un tueur en série aux Etats-Unis et que son slasher-movie tout pourri est en fait un snuff-movie (ce qui est absurde vue la manière dont c'est filmé) classé top-secret, que Tippi Hedren projette aux pontes du Pentagone en salle de conférence car il constitue une preuve irréfutable de l'identité du tueur (dont on ne voit pourtant jamais le visage), qui pourrait embarrasser le général russe. Ce dernier charge alors son agent double, la séduisante Kartov, de dérober le film. Steven Banner est le seul à pouvoir récupérer le film et empêcher ainsi la Troisième Guerre mondiale. Comment ce film à base de Père Noël psychopathe pourrait-il déclencher la Troisième Guerre mondiale, me demanderez-vous ? Eh bien, heu, hum... Mais vous en avez de ces questions, vous !

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"Allo, camarrrrrade Godfrey ? Nous avons encorrrrrre besoin de tes serrrrrrvices..."

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Garbage day!



Avec l'incorporation aux forceps de ce found-footage de gueule, le réalisateur/producteur/scénariste/interprète principal/chanteur se met de plus en plus à accumuler les éléments ringards, clichesques et non-sensiques. Les ordinateurs nanars de nationalité russe parlent en anglais à leurs utilisateurs avec une voix robotique juste pour leur dire à voix haute ce qu'il y a d'écrit en anglais sur leur écran. Les combats de kung-fu mettent aux prises des adversaires qui portent leurs coups à vingt centimètres de leurs visages. Steven Banner se téléporte on ne sait comment à bord d'une montgolfière en pleine poursuite avec l'agent Kartov. Au moment le plus inapproprié du récit, Jack M. Sell nous inflige un flashback prétexte à un romantic-montage hallucinant, où il se contente de faire défiler des photos de ses vraies vacances en amoureux avec son épouse Adrienne Richmond, alternés avec une promenade en barque gnian-gnian en images fixes et des stock-shots d'avion Concorde, sur fond de chanson guimauve furieusement 80's. L'incohérence du récit dépasse l'entendement. Le je-m'en-foutisme bat des records.

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Revivez les vacances à Marrakech de Jack M. Sell en consultant son album-photo de famille en exclusivité !

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La seule scène réussie du film : une séquence de combat sous-marine parmi les requins à la "Opération Tonnerre", dont le réalisme choque au milieu du reste.

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Un autre aspect 2 en 1 : Tippi Hedren anime avec le plus grand sérieux une conférence où elle ne se trouve nullement, en apparaissant uniquement en gros plans dans un décor pas du tout raccord. Inutile de préciser que toutes ses scènes ont dû être tournées en une après-midi.

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Le seul passage où Tippi Hedren apparait en même temps que les autres comédiens. C'est aussi la seule scène de Troy Donahue.

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Troy Donahue se demande comment il est passé de "La ronde de l'aube" et "Le Parrain 2" à des titres comme "Ultime Combat", "Omega Cop", "Shock'em Dead", "Terminal Force", "Ma prof est une extraterrestre", "American Rampage"...



En conclusion, Deadly Spygames est un pur égo-trip sans talent, sans thunes et sans aucun sens, fait par un tâcheron sympathique qui se rêve action-star trop classe pendant une bonne heure de sous-James Bond ringard, et qui décide de rallonger la sauce en recyclant vingt minutes de slasher Z digne du Sledgehammer de David A. Prior (pour celles et ceux qui connaissent). La roublardise et la maladresse du procédé ont de quoi décontenancer. Quel rapport entre la sécurité nationale et regarder une bande de jeunes faire la fête en fumant des joints dans un appartement, avant de se faire trucider un à un par un maboul cabotin déguisé en Père Noël, sur une musique plagiée de Vendredi 13 ? On n'a qu'à dire que c'est une licence poétique. Patchwork incohérent mais enthousiaste, ce film incroyablement mauvais serait une vraie purge si sa crétinerie ne le rendait pas aussi amusant et sympathique.

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Bonus : un florilège des plus belles têtes de gland du sex-symbol Jack M. Sell.


Note : 3,5/5

Cote de rareté : 4 / Exotique

Apparemment, pas de sortie francophone pour cette perle de ringardise cheapo-discount. Les VHS étrangères d'époque se négocient à prix d'or sur le Net, mais un DVD toutes zones américain, édité par "Vandor Studios", c'est à dire par Jack M. Sell lui-même, peut encore se dénicher sur EBay à un prix un peu moins prohibitif. Avec cette accroche toute en modestie : "Dégage, Bond ! Banner est arrivé !"

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On trouve aussi sur Amazon un DVD zone 1 édité par un équivalent américain de Prism, un éditeur escroc appelé "Shadowplay Mod". Il s'agit d'un VHSRip de piètre qualité, emballé sous une jaquette parfaitement mensongère, puisqu'il est vendu sous la jaquette d'un sous-James Bond de 1967 avec un Troy Donahue tout jeunot : Come Spy With Me. De quoi désappointer les clients lambda, scandalisés d'avoir acheté un direct-to-VHS foireux des années 80 en croyant voir un classique des 60's, mais pour nous, en revanche, c'est une bonne surprise.

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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 25 Sep 2023 19:48 
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Ce qui est fou avec cette chronique, c'est qu'à chaque paragraphe tu nous emmènes toujours plus loin. Lorsqu'on pense avoir touché le fond, tu trouves le moyen de mettre quelques coups de pelles pour continuer la descente.

Très belle chronique en tout cas! Et bien marrante!

Les caps de la sex machine et du pere noel sont tres classe :-D

Par contre, voir tippi hedren se perdre là dedans, ça fait un peu mal...

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Festival de la tarte à la va... Mais qu'est-ce que c'est que cette connerie? Il est où, mon "che" ?


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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 25 Sep 2023 20:42 
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Merci beaucoup pour tous ces compliments, James ! :D :oops:

Celui-ci, ça fait vachement longtemps que je me disais qu'il fallait le chroniquer. J'étais tout fier que l'extrait du robot que j'avais envoyé à John Nada ait été projetée en Nuit Excentrique.

La conviction et le sérieux de Tippi Hedren dans les scènes où elle apparait sont assez surprenants.

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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 09 Sep 2024 17:40 
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La chronique est en ligne :

https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-a-main-armee/espionnage/la-chronique-de-deadly-spygames.html

Je ne connaissais pas du tout ce film, effectivement c'est un bel exemple de sous James Bond / Vanity Action film, et l'extrait avec le robot François nous avait bien fait marrer. Bravo pour la chronique !

Un petit article que j'ai trouvé sur FB :

DID YOU KNOW? Director/producer/writer/star of DEADLY SPYGAMES, Jack M Sell, directed the short-lived, mostly lost, 90s reboot of Captain Kangaroo? It's true!

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"Dans le monde de "Last Action Hero", j'suis à peu près persuadé que c'est Ralf Moeller qui joue dans "Un flic à la maternelle". (Plissken)


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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 09 Sep 2024 19:27 
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JACK TILLMAN a écrit:
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Le seul passage où Tippi Hedren apparait en même temps que les autres comédiens. C'est aussi la seule scène de Troy Donahue.



Ça doit etre le moneyshot du film...

Le coup de la poubelle doit etre pas mal à voir

La scene du robot, merci de l'avoir expliquée ici, car quand je l'ai vue, j'ai toujours cru que le robot était un méchant psycho, alors qu'il n'etait qu'un GENTIL psycho...

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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 09 Sep 2024 20:27 
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Merci pour la mise en ligne ! :D

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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 09 Sep 2024 21:12 
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Bravo pour la chronique et sa mise en ligne méritée, Tillman !!

Un nanar double-catégorie, quand la Bondsploitation rencontre l'Egosploitation !!

Jack M. Sell m'évoque confusément une personnalité française mais je n'arrive pas à me souvenir de qui. Il a cet étrange
faciès flasque d'une personne lambda que vous aurez tous croisé au moins une fois dans un café, une supérette ou dans la file d'attente d'un bureau de poste.

En tous cas, sa filmographie est fascinante, rien qu'avec Psychotronic Man !!

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"si les nuages portaient des jupes, tu présenterais la météo !"
- Terror of Mecha-Godzilla


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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 10 Sep 2024 9:08 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Oui, c'est dommage qu'il n'ait pas fait plus de films. Tant de talent sous-exploité...

Merci pour ton retour. :wink:

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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 10 Sep 2024 11:33 
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Maîtres es Nanar
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Localisation: Un cachot humide
Il fô absolument un duel entre François et le robot livreur de VHS de Ninja Terminator, dont la popularité a été honteusement volé par un téléphone Garfield !

Bravo pour la chronique que j'avais raté !
Jack M. Sell, voilà un nom qui m'a l'air vendeur.

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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 10 Sep 2024 11:55 
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Grand Nanardeur
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Inscrit le: 14 Avr 2009 22:11
Messages: 821
Localisation: Je suis caché.... x)
Je suis toujours fasciné par ce genre de self-made man, finalement l'une des incarnations les plus réalistes du rêve américain ! :-D

Sinon je me pose quand même une question, il s'est passé quoi dans la vie de Tippi Hedren pour passer de Hitchcock à Jack M. Sell et James Nguyen ?

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Dead men can't dance !


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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 10 Sep 2024 12:18 
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Maîtres es Nanar
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Inscrit le: 24 Août 2011 12:14
Messages: 1022
Localisation: Un cachot humide
"Roar" lui a fait très mal, à elle et sa famille. Au sens propre et au sens figuré.
Bon, je sais pas si Roar est la principale raison pour son apparition dans ce film, mais j'avais envie de faire un bon mot.

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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 11 Sep 2024 11:56 
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Apprenti Nanardeur

Inscrit le: 20 Sep 2018 10:06
Messages: 100
Roar : Film très bien, à voir car sans comparaison avec un autre. Pas un nanar en tout cas. Mais hallucinant. Tippi Hedren n'a pas à rougir d'y avoir tourné. C'est vrai, qu'entre les félins du film et les oiseaux d'Hitchcock, elle ne fut guère ménagé.


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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 12 Sep 2024 12:59 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Vu hier, et bravo pour la chronique parce qu'elle rend vraiment bien hommage au film ! Toute la partie slasher avec le Père Noël est honnêtement très molle du cul, mais alors le début, quel festival ! Quasiment une demi-heure de fou-rire ininterrompu tellement les connerie s’enchaînent à un rythme effréné. C'est les meilleures roulades dans l'herbe qu'on n'ait jamais vues dans un film d'action.

Et cette scène de cul d'intro !


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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 12 Sep 2024 17:57 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 24 Déc 2011 20:36
Messages: 2907
Localisation: Quelque part entre les bornes et les limites
Merci du compliment, Barracuda, je suis comblé par ce nouveau succès en soirée nanardeuse ! :D

Dommage qu'il n'existe pas une bonne VF des familles, mais en même temps, ça risquerait de gâcher la prestation de François.

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 Sujet du message: Re: Deadly Spygames - 1989 - Jack M. Sell
MessagePublié: 12 Sep 2024 22:26 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Messages: 10778
Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Je plussoie Barracuda. J'étais plié en 2 de rire durant la fusillade, c'était magnifique. Très chouette chronique qui met bien en valeur le film, en plus de le faire connaitre (et il le mérite). :wink:

Mon avis 24h plus tard :

Citer:
Aura-t-on un jour fini de déterrer tous les vanity projets portés par d'illustres inconnus ? J'espère que non, car quand on tombe sur un Deadly Spygames (merci la chronique Nanarland par Jack Tillman), on est heureux comme au premier jour. Merci Mr Jack M. Sell de tenter de résoudre vos problèmes narcissiques par la réalisation de film votre gloire ; je ne sais pas si vous vous en portez mieux, mais votre public oui. Meilleure introduction de perso du monde du cinéma avec une scène de sexe à la ramasse totale atomiquement parachevée par l'irruption de François le robot français, c'est bon, vous pouvez arrêter là, c'est validé.

Heureusement que Jack M. Sell ne peut nous entendre, car il continue avec une séquence d'infiltration de camp de guérilleros cubains qui tourne mal, surtout pour le spectateur qui manque de se pisser dessus de rire en regardant notre héros faire les roulades dans l'herbe les moins cinégéniques qui soient pour éviter les tirs ennemis... quand il ne se protège pas avec un couvercle de poubelle située en pleine jungle. C'est Hot Shots 2, en sérieux. La générosité est totale, avec en plus plein de gadgets d'espion sponsorisés par Casio. Et n'oublions pas les musiques (j'en suis tombé amoureux), entre du gros punk hardcore durant les fusillades ou de la fanfare de cirque durant les (stocks-shots d') attaques de toutes les forces armées américaines.

Après avoir tant donné, et sans doute à court de budget, Jack M. Sell se contente d'une splendide course-poursuite automobile (particularité : il est à l'arrière de sa limousine et c'est le chauffeur qui gère la situation) et d'une étonnante séquence sous-marine scénaristiquement non-sensiques, avant d'employer l'entourloupe du 2/1 avec un morceau de son propre film précédent, présenté au fil de l'eau comme pièce à charge anti-soviétique par Tippi Hedren. Le nanaromètre retombe nettement mais respect à l'invention du commentaire audio intradiégétique, c'est du génie !

Prions désormais pour une réédition deluxe par Vinegar Syndrome (avec un petit remixage audio pour compenser les lacunes techniques, svp).

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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