"Un film d'une violence insoutenable qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière image... Bonne chance !"Encore une belle découverte grâce à
Nanarland. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment cette série Z amateure a pu être distribuée chez nous.

Elle m'a fait penser à
Red Is Dead de
La cité de la peur tant il n'y a rien qui va. J'ai eu la banane pendant tout le film, c'est du nanar 4 étoiles. Ce qui m'a fait marrer :
* le tueur mesurant tout au plus 1m60 (c'est pas de sa faute mais ça le fait moyennement à l'écran)
* les zooms sur les nénés
* les apprentis comédiens livrés à eux-mêmes
* l'interminable scène d'amour la plus anti-érotique de l'histoire (celle contre un arbre)
* les deux enquêteurs très perspicaces : (après la découverte du septième cadavre cloué dans le même patelin) "Ce que nous avons en ce moment, ça
RESSEMBLE au travail d'un maniaque."
* les deux clampins qui s'amusent à se tirer dessus au pistolet à clous avant de conclure :
"Ca fait longtemps que j'avais pas autant ri, non ?... Pas depuis cette fille qu'on a violée, ah ah !"* La scène de ménage au drive du fast food qui ne sert strictement à rien
* Et bien sûr les nombreuses tentatives de punchlines du tueur SYSTEMATIQUEMENT ponctuées d'un rire machiavélique.
Certaines passent encore :
"C'est beau de voir quelqu'un prier à ses propres funérailles".
Mais la plupart du temps, ça sent l'improvisation et on se demande où il veut en venir :
"Ah ! L'amour, quelle histoire ! Ca finit toujours de la même façon : des cris et des chuchotements. Hélas, pour vous cette histoire se termine par un grand silence. Mwouahaha !... Mwouahahaha !... Regardez, votre coeur s'arrête de battre. Mwouaha !"
Attention Andy, derrière toi, c'est affreux !
Non Mamie ! Ne regarde pas la caméra, je n'ai pas encore dit "coupez" ! Bon tant pis, on la garde !
Motus et bouche cousue, je ne ferai pas de jeu de mots capillotracté ni misogyne.
L'impression est la même en mouvement : on se demande jusqu'au bout si le type tente de calmer la jeune femme ou s'il l'agresse.
Le tueur sur le point d'exaucer le fantasme de Sandrine Rousseau.
Cette scène de piscine m'a aussi fait penser à celle de Ninja Condor 13 où le héros se cache sous un matelas gonflable !