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 Sujet du message: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 21 Sep 2025 11:30 
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Apprenti Nanardeur
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Bonjour à tous !

Comme d'habitude : merci à toute l'équipe ! C'était ma 14ème nuit et c'était toujours aussi bien, mais on voit bien la masse de travail accompli et le stress généré par la préparation de chaque nuit. Encore bravo et merci.

Au niveau des films :
- Fight of Fury - Shuny Bee est manifestement taré, mais ce teasing et ce chef d'oeuvre : de la baston, de la philosophie à deux francs et Maya qui crève l'écran. On attend bien évidemment la suite pour savoir si les méchants vont bien se prendre une bonne rouste :-) La bonne surprise de la soirée (on avait eu un long extrait il y a deux ans, mais le film en entier vaut vraiment le coup d'oeil) ;
- Voyage of the Rock Aliens : déjà vu plusieurs fois avant, mais ce nanar (parce que c'en est bien un et pas une comédie) avec notamment Jermaine, Pia Zadora, Michael Berryman et le monstre du lac Erié, c'est quand même de la bombe de non-sens (la séquence de 'je te répare ta tronçonneuse' était énorme) et de la chanson pas si mal foutue que cela au final ;
- Les Fantastiques Supermen Chinois : une déception pour ma part : très mou du genou dans le scénario et dans l'action et surtout un son très bas : avec une salle aussi bruyante, j'ai dû zapper la moitié des dialogues, ce qui n'aide pas à la compréhension du film. Mais promis, à l'avenir, j'éviterai la mousse ;
- Crocodile Fury : malheureusement, trop souvent vu donc pas de surprise et comme j'ai agonisé pendant toute la fin de la soirée malgré une thermos d'un litre de café engloutie, je n'ai pas pu profiter de la belle qualité d'image (ce qui change de la version VHS que l'on a tous et que l'on trouve également sur YT...).

Sinon, les jeux avec notre duo habituel (bon anniversaire Fabien (on est nés le même jour mais pas la même année ^^)) sont toujours aussi bien (même si je me suis demandé ce que foutait Hulk Hogan au fond des toilettes...).
Les cuts : c'est clairement ce que je préfère dans toutes les nuits excentriques/Nanarland. La fournée de cette année n'a pas failli à cette règle.
Les extraits de film : on a bien brûlé toute la soirée + de la blaxploitation de Frankenstein + Captain Barbell est trop fort + on connaît maintenant le Sidekick de Chuck.

On attend maintenant la der des ders de 2027 (j'espère personnellement le retour de deux films de 2006 : Comtesse Hashish (avec le capitaine Droit devant, si la Cinémathèque accepte de vous prêter la copie de ce film) et Les Hommes d'une autre planète (avec la statue du Temple et le Robot américain - je l'ai acheté chez Bach Films et je l'ai vu avec mon gamin : ça ne donnait vraiment pas aussi bien qu'avec le public).
Mais on regrettera toutes ces belles nuits...

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"Carnaval, toi-même !" (copyright Capitaine Droit Devant - Comtesse Haschisch).
Nounours, un jour ; nounours, toujours... (ça, c'est de moi).


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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 21 Sep 2025 12:00 
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Apprenti Nanardeur

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Bonjour à toutes et à tous,

Quelle nuit, et quelle dernière nuit fraîche. Merci à toute l'équipe de Nanarland et vive Grenoble bien sûr. Maintenant le debrief :

Fight of fury : J'avais vu des extraits, la bande-annonce, je savais ou je mettais les pieds...pourtant le film a mis les pieds où il voulait little john ! Et c'était pas souvent dans la gueule justement.
C'est la fabuleuse histoire d'un réalisateur/acteur/sensei qui lutte contre la prostitution organisée grace à son art martial approximatif, à ses théories philosophiques d'une grande profondeur et à sa fille qui est une arme meurtrière. Maya lui a d'ailleurs volé la vedette et a vécu bien au-delà du film tout au long de la nuit. Le public était survolté et il n'était parfois pas facile de saisir les subtilités du film...mais était-il si subtile que ça ? Entre Brutal et Greco les parrains pas crédibles, les hommes de main répétitifs à souhait, l'art du montage tout en faux-raccords et les cuts intempestifs ou le héros se téléporte, il y en avait pour tous les goûts. Sa séduction exemplaire de ringardise, ses flashbacks ahurissants, ses émotions plus vraies que nature, les nunchakus surexcités et les innombrables créneaux à deux à l'heure...quel grand film pour débuter. Vivement le 2.

Rock aliens : Au début, ça partait mal...le karaoké faisait grise mine, le début post apo avec Jermaine Jackson nous emmenait on ne savait ou avec ce titre phare des années 80 "When the rain begins to fall" qui nous plongeait en terrain connu...le débat "nanar ou film conventionnel" tenait la route. Et puis à un moment donné, sans qu'on sache comment ni pourquoi, le film a basculé. De mémoire, c'est la rencontre d'ABCD en mode simulateur de sexe avec Dee Dee qui change le film. A partir de là, tout devient nanardesque : les situations comiques surjouées, les chansons ridicules (mention spéciale à Francky et le félin marchant de concert sur la chanson de la "beast"), Pia Zadora de plus en plus catastrophique dans son jeu et surtout le scénario qui tombe dans un absurde hilarant. Le dialogue : "qu'est ce que tu veux faire quand tu seras grande ?" alors que les héros ont visiblement la trentaine dépasse l'entendement. Le karaoké a soudain enflammé la salle. Petite précision subjective : ce n'est en rien de la parodie ! Ça pompe dans Grease, ça se la joue science fiction, ça tire sur la comédie à grosses ficelles...mais tout n'est fait que pour sublimer Pia Zadora qui, et c'est le point nanardesque le plus saillant, est ridicule. Mention spéciale aux 175 tenues qu'elle porte pendant le film et qui rivalisent de mauvais goût. Quant au segment avec les deux echappés de l'asile, dont Berryman survolté, il sort de nulle part et donne une saveur nouvelle au film. La scène de la réparation de la tronçonneuse est magistrale. La shériff est perchée à souhait. Bref, au final c'est un deuxième film presque parfait (parce que ça partait mal quand même.)

Les Fantastiques Supermen chinois : Comme son nom l'indique, c'était fantastique. Comment ce savant mélange de 3 moyens métrages peut-il à la fois avoir autant de liant et aussi peu de sens à la fois ? Les héros vont et reviennent aléatoirement (comme les décors), les méchants changent de formes comme de chemises et les sbires rivalisent de costumes ridicules dans un numéro de funambule scénaristique étonnant. On passe des dunes à la neige, de la moto au cheval, de superman numéro 1 à numéro 2, on cherche encore la formule que les méchants veulent récupérer et on ne sait toujours pas qui du docteur mort ou de la magicienne parle le moins distinctement (c'est le même personnage...enfin je crois ?). La VF n'est pas si mauvaise mais elle habille un contenu tellement hallucinant. Il y a cette voix off qui s'invite aléatoirement dans le film, notamment pour présenter des coups spéciaux façon Ken le survivant (le dessin animé). A 3h du matin, on se croyait dans un cauchemar...alors que cela se déroulait devant une caméra. On peut déplorer que le film soit sous-mixé, mette un temps infini à se terminer et soit très répétitif mais cela fait partie de son charme. On parlera encore longtemps de cette organisation sectaire mondialement connue des adorateurs de Satan.

Crocodile fury : Un authentique 2 en 1 dans une copie irréprochable quoi qu'en disent les hôtes. Rude en dernier film car difficile à suivre en termes de narration mais je ne suis pas certain que Rock Aliens aurait rencontré le même succès à 6h. C'est un film ou la morale a quitté le monde réel et ou le viol est aussi répandu que les noix de coco. La VF est aux petits oignons, les acteurs cabotins, les décors en carton, les coups de queue de crocodile hilarants à chaque fois et, comme si cela ne suffisait pas, on se croirait dans un jeu de rôle sur table tellement le film fourmille de vampires, zombies, mages et autres reptiliens. Je précise que pour reproduire l'effet du film en jeu de rôle sur table, il faudrait que le maître du jeu soit tombé dans la marmite de LSD quand il était petit.
L'histoire : impossible à résumer ! Entre la sorcière, le maître Cooper, la moustache, Steven, Peggy, la femme de Jack, Jack et j'en passe...le film aurait bien besoin d'un schéma semblable à celui de Flic ou ninja tant c'est tentaculaire. La double fin est d'anthologie dans son absence de sens...et dans son absence de fin en fait ! Ça pourrait passer pour un cliffhanger mais vu le chemin qu'il a fallu parcourir pour en arriver là, cette idée n'a pas effleuré l'esprit de grand monde. On se dit juste que l'équipe du film a fini par crier : ça suffit comme ça. C'était magnifique.

Les cuts et bandes annonces : Je brûle de partout ! C'est le leitmotiv de la nuit. Sinon mention spéciale pour les 3 bandes annonces de Sidaris, l'extrait de Cruel Jaws et toujours des regrets car pas assez d'extraits classiques qui mériteraient d'être revus. Je note quand même (sauf erreur) l'absence d'hommage à Pallardy en dehors du discours. Quelques bandes annonces du regretté réalisateur et acteur auraient été bienvenues. Les chansons ne m'ont pas semblé être un bon choix. On notera la quasi absence de nanars français...mais il y a eu la bande annonce porno "Laisse toi faire la neige est bonne", et ça nous avait manqué !

Cette nuit fut géniale et malgré le petit pincement au coeur pour les films qui ne seront jamais en nuit Nanarland à Paris (La revanche des mortes-vivantes, Aux portes de l'enfer entre autres) je repars à Grenoble comblé.

Place à 2027 ! Je vois mal White Fire ne pas y être, ni Le clandestin, ni Troll 2, ni Carnage, ni Black ninja, ni...la liste est définitivement trop longue. Je penche quand même pour le serpent et le rouge donc Piège Mortel a Hawaii et Karaté contre mafia.
Si vous recyclez des cuts, pensez à "Elles font tout !" ainsi que "Au karaté, t'as qu'à rattaquer" Merci !

A bientôt sur Lyon ou Grenoble pour d'autres nuits j'espère.

PS : Une pensée pour les membres de l'équipe de Nanarland qui sont dans le TGV comme moi et qui se demandent si Pia Zadora ne serait pas impliquée dans ce retard d'une heure "Quand la pluie commence à tomber". coïncidence ou vengeance mystique ?


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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 21 Sep 2025 23:10 
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Nanardeur Novice
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Inscrit le: 22 Mars 2008 18:35
Messages: 176
Lors des premiers cuts de cette Nuit Nanarland 2025, j’ai pris nouvellement conscience que cet évènement est le seul à être récurrent qui m’apporte à coup sûr énormément de joie. J’ai vu mon voisin bouche bée d’admiration face à l’écran, et je me suis rendu compte que chez moi non plus les extraits ne provoquent pas juste l’hilarité : ils m’émerveillent aussi, par la découverte toujours renouvelée de ce que l’esprit humain arrive à concevoir de complètement fou et insoupçonné.

D’ailleurs concernant les cuts : c’est tout bête mais ça fait vraiment plaisir de voir dans la sélection certains que j’ai envoyés, et découvrir comment ils ont été utilisés, les montages thématiques étant géniaux. (Et c’est pas un nanar, c’est même un bon film injustement méconnu, mais j’espérais vraiment que soit utilisé l’extrait de "Il petomane" ; je savais qu’il fallait que le segment de la Marseillaise pétée soit vu par plus de 2000 personnes.)

Comme lors de pas mal d’éditions, j’avais déjà vu les 4 films programmés, mais je m’enthousiasmais de revoir Fight of fury dans ce contexte. En plus il y avait une présentation de Shuny Bee !
Le film est très maladroit et naïf sur le fond et la forme, on en serait presque attendri si l'acteur/scénariste/producteur/réalisateur n'avait pas l'air d'avoir un gros problème d'ego.
Pas grand-chose à (re)dire sur le film sinon, le sous-genre du film de prof d’arts martiaux est sûrement mon favori maintenant, et c’est réconfortant de voir qu’il peut encore y avoir d’excellents nanars contemporains. Les codes et les manières de se planter sont différents par rapport à d’autres époques, ça a donc une autre saveur !

Rock aliens était sûrement le film que j’attendais le moins, je l’avais vu il y a quelques années et ça m’avait plutôt ennuyé. C’était plus plaisant de le revoir ici, j’ai passé un bon moment. C’était en écho à la présentation du film, mais je me suis demandé pendant le visionnage si c’était un nanar ou non. Pour moi c’est ni un bon film, ni un nanar, ni un navet. C’est suffisamment bien foutu pour ne pas être nul, et certes le film a une démarche volontairement comique, mais ça ne l’empêche pas de se planter sur d’autres points (en premier lieu l’intrigue-prétexte trouvée sans trop d’efforts et qui tient en 2 lignes).
Mais il y a une esthétique kitsch sympa, des numéros musicaux enthousiasmants, des gags plutôt drôles.

Bon après, Les fantastiques supermen et Crocodile fury, hélas je me suis endormi pendant la moitié des deux. Une fois chez moi, j’ai rattrapé au moins une partie des séquences que j’ai ratées.
Pour Les fantastiques supermen, la répétitivité de l’action et des situations n’a pas aidé à éviter que je sombre dans le sommeil durant la Nuit ; c’est comme les nanars avec des kaijus où t’as des combats non-stop sans trop de variété, à force je décroche. Et même en retentant le film davantage réveillé, ça ne m’a pas passionné, même s’il y a des répliques marrantes et que j’aime beaucoup les costumes fantasques.
Sinon, j’avais eu l’impression que la version projetée au Grand Rex n’était pas la même que celle que j’avais vue précédemment en VHSrip, et je le confirme : un signe qui ne trompe pas, c’est que sur la VHS, il manque le moment où les ennemis retournent dans le bon sens la flèche du panneau routier. Il manque peut-être d’autres passages par rapport à la copie ciné.

Pour ce qui est de Crocodile fury : je le trouve aussi un brin longuet et répétitif, même si je me suis davantage amusé devant.
Comme expliqué, c’est un deux-en-un de Filmark à partir d’un film thaïlandais de crocodiles. On a l’impression d’être en bout de ligne d’un processus de dégradation d’un film qui ne devait pas être fameux au départ. Car déjà dans le film thaïlandais d’origine (qui doit quand même bien constituer 85% de Crocodile fury !), il y a des scènes qui me font rire, notamment quand le crocodile mange le bébé. En plus tout le monde vit au bord de l’eau et se baigne même après que des crocodiles aient bouffé une dizaine de personnes.
Et à partir de ça, il y a l’ajout de quelques séquences de vampires, de magicienne, de types qui se flinguent sans qu’on sache pourquoi. Et ensuite, le doublage français, dont je me demande s’il a été fait en comprenant ce qui se disait en VO, car on croirait l’intrigue inventée au fur et à mesure. On a l’impression de voir un détournement… et quelque part c’en est un.

Sinon c’était sympa de croiser pas mal de gens, dont beaucoup avec qui je parle juste en ligne le reste de l’année.
Au passage je me croyais plutôt physionomiste mais là aussi la Nuit Nanarland c’est un évènement unique en cela que j’y vois pleins de gens que j’identifie (avec plus ou moins de certitude) comme étant des gens que je connais, même si ça me prend quelques instants avant de me souvenir d’où (j’ai parlé à un type avant de lui demander si on s’était déjà vus, et en fait c’est quelqu’un que j’ai déjà vu plusieurs fois en vrai et à qui j’avais envoyé un message sur Bluesky la veille !)

Merci à toutes les personnes qui rendent cet évènement possible. Je pense que je gagne à chaque fois en espérance de vie, en riant autant.
Ah et l’affiche et les visuels pour les quizz étaient très réussis.
Et vivement 2027, l’année où on verra enfin Kill for love sur grand écran !!! Parce que quelque part le film à lui seul est un best-of ! (on y croit, on y croit)


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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 10:23 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Encore une bien belle Nuit qui assure son shoot longue durée de dopamine, que ce soit par les expériences filmiques inénarrables, les cuts toujours aussi renversants, la super ambiance collective (parfaitement bon esprit cette année) et la joie jamais démentie de biser les figures tutélaires, de croiser des têtes connues (très heureux d'avoir pu échanger quelques mots avec Fabien Mauro qui fait un super travail sur le ciné japonais) et d'échanger avec le public (dont des habitués de Caen) qui exprime son enthousiasme, évidemment partagé.

Beaucoup de choses à retenir de ce maelström de foutraquerie. Citons pêle-mêle les équations de primaire qui rendent fou Christophe Lambert, la spécialité des bandes-annonces porno qui ne montrent rien mais promettent tant ("Je brûle de partout" vient challenger "Elles font tout"), le spermatozoïde Smaïn, Pokey le super ami (alien ?) au faciès mélancolique qui est là pour nous aider (répétons ce mantra 207 fois), le Dingo Pictures bombing cut qui équivaut à un long bad trip sans prise de stupéfiant, Martin "devant qui même Hitler se tait", la Marseillaise en pets, l'hommage à Alvaro Vitali et à Jean-Marie Pallardy ("grenade dégoupillée", expression parfaite pour désigner sa prestation au Rex), les pluies de cravates, le slam de crocodile, et tant d'autres que j'oublie et qui me reviendront plus tard par flashs.

La programmation de la Nuit était également très bien. Le thème de cette année était la limpidité scénaristique, et de ce point de vue, on s'est régalé du début à la fin. Shuny Bee nous a offert la meilleure présentation possible de son œuvre avec sa pastille introductive inédite ; sous-texte masqué : la conduite automobile aux USA. Pia Zadora nous a fait tous fait chanter ; sous-texte masqué : la liberté capillaire. Les Supermen chinois (taïwanais en fait, mais le dire est un positionnement politique capable de mettre le feu aux poudres) ont eu fort à faire pour chopper ce satané nounours ; sous-texte masqué : "hermaphrodisme ambivalent" et renouveau du nazisme en latex. Et enfin Crocodile Fury nous a rappelé avec toute sa frappadinguerie agressive la définition du psychotronisme au cinéma ; sous-texte masqué : "sacré coco" et "prise de liberté", nouveaux hérauts des VSS.

Encore mille mercis à toute l'équipe qui permet la réalisation d'un tel événement, source joie, de bonheur, de simulations d'hallucinations hypnagogiques, d'aphonies et d'une saine fatigue. A dans 2 ans pour le feu d'artifice final !

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 10:40 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 29 Oct 2006 19:47
Messages: 617
Localisation: Dans un costume de gorille
Allez hop, c'est l'heure du post bisannuel.

Comme d'habitude depuis ma première Nuit en 2009 merci à toute l'équipe Nanarland pour le boulot de dingue amassé. Merci au Grand Rex, merci aux auteurs de toutes ces dingueries qui nous font remettre en questions nos conceptions du bien et du mal.

Comme d'habitude, une nuit riche en émotions et en enseignements :

-La file d'attente is the new reservisme.
-En big 2025 on a vu des gilets jaunes.
-On s'est fait insulter par un coiffeur chauve.
-Dire qu'il y a 10 ans on a eu le temps de se retrouver aux Jardins du Palais Royal, d'aller boire un café, d'arriver tranquillement devant le Grand Rex une heure avant et de pouvoir se poser tranquillement à l'emplacement qui est devenu notre spot depuis...
-Dire qu'en 2009 le p'tit cousin savait à peine marcher et qu'aujourd'hui, non seulement il me suis dans mes aventures mais qu'il a entrainé ses potes à lui, assurant la relève du nanardisme

Une fois dans la salle, qu'avons nous appris ?

-Qu'on peut abattre un jet privé avec un revolver.
-Que Tijuana Jones ressemble en effet à Harrison Ford, mais Harrisson Ford maintenant.
-Que je brule de partout !
-Que ma mère est un loup garou
-ET QUE JE BRULE TOUJOURS DE PARTOUT !

-Que dès sa présentation mal cadrée, on a compris que Shuny Bee ça allait être quelque chose.
-Que si vous avez un proche qui fait du trafic d'être humains, dites lui qu'il a pas le droit.
-Que si je veux m'entrainer pour mon combat de MMA, je peux me rendre à la Bee Martial Art Academy (1139 S Fair Oaks Avenue à Pasadena, ouvert du mardi au samedi de 8h à 19h, téléphone, 0685...., fin bref)
-Que si je dois partir à la guerre avec quelqu'un et qu'on me donne le choix entre Chuck Norris et Maya, je vais hésiter.
-Que parfois dans la vie il y a des trucs bien et des trucs pas bien et qu'heureusement que Shuny Bee est là pour me le rappeler.
-Que Nikki donne tout pour se faire repérer par un producteur mais qu'il donne TROP !
-Que Shuny Bee a un gros chien et un petit drone et qu'il tenait à ce qu'on le sache.
-Que le drone lui sert d'ailleurs a élaborer un plan génial qui consiste à... foncer dans le tas.
-Que Shuny Bee ne refait pas de prise, y compris quand un acteur cale ou qu'une gamine passe à côté d'une scène de crime.
-Que sa femme est vraiment ingrate de s'être faite assassiner alors qu'elle était enceinte.
-Que le sbire sosie de Jean-François Rauger, je ne veux pas croire que ce n'est pas un hommage.
-Que soit le syndrome de Stockholm fait des ravages rapides soit les nanas enlevées par les mafieux sont les victimes de trafic sexuel les plus coopératives que je connaisse.
-Que dans l'univers de Fight of Fury personne n'a jamais pensé à l'idée de faire du MMA féminin.
-Que s'il galère à financer la suite, qu'il nous en parle, à 3000 on peut trouver 50 balles, je pense.

-Que les discussions autour de les limites du Airbud Cinematic Universe vont faire couler beaucoup d'encre.
-Que si Hulk Hogan apparait dans vos chiottes, tirez la chasse.
-Que Martin sait qu'il est fort
-Qu'il est même tellement fort qu'Hitler ferme sa gueule quand il parle.
-Que je brûle encore de partout.

-Que "When the Rain Begins to fall" est le meilleur atout de Rock Aliens et qu'ils le savent.
-Que musicalement c'est quand même meilleur que BIM Stars (il est possible que j'écrive ça avec la BO dans les oreilles).
-Que clairement le film part petit à petit en couille au fur et à mesure que plus personne n'en avait plus rien à foutre.
-Que si j'avais les mêmes abdos que Frankie, moi aussi je me baladerais torse-poil tout le temps.
-Que ce qui n'est pas qu'il est problématique mais que la dernière fois que j'ai vu plus de drapeau rouges c'était à l'anniversaire du Parti Communiste Chinois.
-Qu'il faut toujours un kit de dépannage de tronçonneuse dans son sac à mains.
-Qu'on rappellera quand même que les deux principales contributions de Pia Zadora au cinéma c'est Rock Aliens et le Père Noel contre les Martiens, merde quoi la classe !

-Que des gens se sont dit qu'une bonne idée de bande annonce consistait à demander au réal d'expliquer pourquoi il y a des nanas à poil dans son film.
-Qu'évidemment, ce n'est qu'à des fins de modernité et d'éducation.
-Que si vous êtes poursuivi par un monstre en forme de bite, ne vous réfugiez pas dans une caverne en forme de vagin (puis arrêtez l'alcool de châtaigne).
-Que tout le monde aime Wabou, le raton-laveur espiègle.
-Que je brûle de partout encore et toujours
-Que laisses-toi faire la neige est bonne.
-Qu'on peut jouer la Marseillaise avec son cul et rester classe.

-Qu'il ne faut pas accepter de breloques de la part d'inconnus.
-Que le docteur Mort a piqué la cape d'Ozzy Osborne.
-Que "Monstre des Marais ! Monstre des Forêts ! Monstre des Montagnes !"
-Que l'envoyé des enfers pouvait choisir entre plein de costumes mais il a choisi d'être un cloporte.
-Que "Monstre Squelette! Monstre des Montagnes ! Monstre des Mers !"
-Que si les Supermen n'ont pas besoin de leur armure pour être fort, pourquoi ce costume de sauterelle ?
-Que les monstres sont bien urbains de s'effondrer derrière un obstacle pour exploser.
-Que "Monstre des Abysses ! Monstre des Montagnes ! Monstre Gluant !"
-Que BEWARE LA MOUSSE !
-Qu'on ne donne pas d'ordres à Superman !

-Que Destination Planete Hydra n'est pas un western.
-Que Captain Barbell il faut pas lui baver sur les rouleaux.
-Qu'heureusement qu'Argoman est là pour stopper le docteur Wong
-Que je me suis souvenu de la puissance de Flashman contre les Hommes Invisibles
-Je vous ai dit que je brulais de partout ?
-Que le célèbre karatéka Steven Yu joue dans "Karaté pour une blonde"
-Que si tu penses trop fort à Chuck Norris, il finit par apparaitre.
-Que Marc est l'un des meilleurs candidats de l'histoire des Quizz Nanarland.

-Que la restauration de la VHS de Crocodile Fury était de toute beauté, adaptant l'image au grand écran tout en gardant le grain d'image caractéristique du format. J'ai eu l'impression de voir le film comme Dieu l'aurait voulu.
-Qu'esprit es-tu là ?
-Qu'après les réalisateurs qui ne savent pas réaliser, on a un film fait par un réalisateur qui ne sait pas exister.
-Qu'esprit on a besoin de toi, grouilles !
-Que si tu refuses de te baigner alors que l'eau est infestée de crocodiles et qu'ils ont bouffé la moitié de ton village, t'es qu'une chochotte !
-Qu'esprit putain, magnes-toi le cul !
-Que le croco gonflable qu'on s'est fait passer de mains en mains était plus réaliste que certains crocos du film.
-Que si on ne peut plus prendre de libertés avec une femme sans se faire traiter de violeur...
-Que j'ai peut-être manqué de l'énergie nécessaire pour apprécier ce film à sa juste valeur.
-QU'ESPRIT TU VAS TE MANIFESTER OUI OU MERDE !?

-Qu'étant né un 21 septembre, c'était étrange de finir la nuit un an plus âgé que je n'y était entré.
-Que si tout se passe bien, je serai là pour la dernière danse.
-Qu'on a deux ans pour trouver la prog ultime
-Que perso je ne dirais pas non à Virus Cannibale ou les Barbarians.
-Que j'adorerais revoir Dracula Vampire Sexuel aussi.
-Que le Graal ce serait Devil Story mais je dis ça pas parce que ce n'est pas moi qui aurait à négocier avec Berbard Launois.
- Et que putain je continue à bruler de partout !

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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 12:42 
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Nanarland lui doit beaucoup
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Inscrit le: 01 Oct 2003 15:13
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Localisation: Grenobyl
Comme sur ce forum j'ai vraiment le sentiment qu'on est entre nous, je vous livre mon compte-rendu côté orga :

- Fight of Fury : c'était une vraie grosse envie de le programmer, j’en attendais beaucoup, je n’étais pas trop inquiet sur son accueil par le public du Rex, et je suis très heureux que le film ait super bien marché. Ca semble d’ailleurs avoir été le point d’orgue de la Nuit, comme Eaux sauvages semble l’avoir été il y a 2 ans. Nanar complet et hyper accessible, qui ne peut que faire l’unanimité. Un peu déçu par le fait que les dialogues et les musiques étaient peu audibles, à cause du mix d’origine pas terrible, et de la sonorisation toujours aussi médiocre du Rex (et puis des rires évidemment, mais ça on s'en plaindra pas ^^), mais avec les ST au moins personne n'a rien manqué des dialogues.

Très content aussi d'avoir pu faire enregistrer un message de présentation à Shuny Bee, qui nous a fait du Shuny Bee pur à 100%. Il nous a dit être en train de terminer les prises de vues de Fight of Fury 2 et démarrer la postprod. Satisfaction certaine de songer qu’en lui payant les droits de projection de son film, on lui finance justement son prochain nanar. Cercle vertueux : c’est du circuit court, directement du petit producteur aux consommateurs. Comme le disait Martin, il aurait juste fallu faire une campagne avec un QR code à flasher qu'on aurait affiché sur l'écran juste à la fin de Fight of Fury, direct après son insoutenable cliffhanger. Je crois qu'on était tous prêts à lâcher au moins 2€ pour voir Bee péter la gueule de Brutal.

- Rock Aliens : la façon dont le film serait accueilli était un point d’interrogation. Au final, qu’on l’apprécie au 1er ou au 2nd degré, voire au degré zéro, nanar ou pas nanar, le public semble y avoir trouvé du plaisir et l’ambiance était bonne, même si les karaokés n’ont pas super bien marché (il y en avait beaucoup et il fallait connaître un minimum les chansons), mais c’était sympa de les avoir. Le son de la VF (VHS) n’était pas terrible, et là encore entre la sonorisation très moyenne du Rex et l’ambiance de la salle, certains dialogues étaient un peu difficiles à entendre mais je pense que c’était quand même un meilleur choix que de passer le film en VO.

- Les Fantastiques Supermen chinois : j’en attendais beaucoup - sans doute trop - et j’avoue être un peu déçu. Le film est fun, mais quand même très répétitif, et semble avoir un peu assommé une partie du Rex (j’ai lutté et piqué du nez à plusieurs reprises), même s’il a évidemment beaucoup pâti d’être programmé en 3ème film. Il aurait sans aucun doute mieux fonctionné en 1 ou en 2, mais je pense qu’en 3 c’était sa place. Je reste très content qu’on ait pu proposer le film dans cette copie, avec sa chouette VF d’époque, en version complète (les puristes arrivaient à repérer les passages absents des éditions vidéo connues). Pour nous ça fait aussi implicitement partie du cahier des charges de diffuser des raretés dans des copies invisibles ailleurs, et celle-ci en était une.

- Crocodile Fury : pas vu, ou plutôt pas revu donc aucune idée de l’ambiance dans la salle. Mais là aussi, content qu’on ait pu (enfin) le diffuser lors d’une Nuit, et d’après les quelques retours que j’ai pu lire, les gens semblaient agréablement surpris par la qualité de la copie. Sur ce point aussi c’était quand même pour nous un gros point d’interrogation, de proposer au Rex un VHS-rip. Il a fallu le justifier mais ça semble avoir été bien perçu.

- Les cuts : comme on n’avait pas fait de Nuit en 2024, on avait pas mal d’extraits cette année pour faire les cuts, et ça se ressentait vraiment. On n’a d’ailleurs pas pu utiliser tous les extraits qui nous semblaient bien (on les garde évidemment au chaud pour 2027). Au final, les cuts étaient assez longs en durée (17 mn 30 en moyenne, c'est plutôt 15 d'habitude) et bien denses aussi (je me suis amusé à faire des stats avec ChatGPT, et c’était les cuts avec le plus grand nombre d’extraits, et aussi de films différents en 20 ans). Niveau contenu, pour nous c’est toujours difficile de prendre du recul et de les comparer aux cuts des années précédentes. Par moments, on a vraiment l’impression de radoter et de tourner en rond en proposant finalement toujours un peu la même chose, et parfois ça nous fait vraiment douter (un extrait de gros film d’action indien, un « ils l’ont dit », un streum vintage années 50, une série de mannequins… comme quasiment chaque cut de chaque édition en fait). On a un peu essayé de se renouveler avec des parties thématiques. Les mannequins c’est un classique depuis le tout début des Nuits. D’autres fois on avait fait des séquences dinosaures cheapos, requins, araignées ou morts surjouées. Là on a tenté le « epic fails du nanar », une séquence USA, une séquence voitures, un « tapis de bombes » Dingo Pictures (pour reprendre l’expression de Kobal), une séquence gros zizi, une séquence fights de magie - quitte à repasser 2-3 extraits déjà connus (Cruel Jaws,Air Strike) mais qui méritaient d’intégrer ces séquences.

Encore un grand merci à tous les contributeurs, membres de l’équipe Nanarland de longue date ou contributeurs plus occasionnels, et notamment ceux qui fréquentent ce forum comme James Bataille, Deathripper21 ou Fry3000. Special big up à Jack Tillman, qui est juste devenu indispensable à ces cuts : il en fournit une part de plus en plus conséquente, en arrivant en plus à trouver des trucs complètement improbables qui nous permettent non seulement de varier le contenu de ces cuts, mais aussi de proposer des choses vraiment WTF qui arrivent encore à nous surprendre nous-mêmes ! :)
Comme pour chaque édition, je vais d’ailleurs poster ici la liste des extraits.

- Les BA : Manu Rossi a encore bien fait le job avec le matos 35 mm, même si là aussi c’est jamais évident de se renouveler en contenu vraiment WTF. Côté team Nanarland on a fait la 2ème session de BA, avec Portés disparus (presque un bon film de série B, mais on s’est dit que le Chuck en HD ça passerait bien au Rex), 3 BA de Sidaris en VOSTFR maison, Black Frankenstein en VOSTFR maison (un peu longue et bien lente, mais qui avait à nos yeux pleinement sa place pour assurer aussi le côté rareté hallucinatoire), Ninja Knight Thunder Fox en VOSTFR maison (une BA scannée en 4K fournie directement par Toby Russell d'IFD) et Cadence de combat. Merci à Otto Rivers qui nous a fourni les BA de Portés disparus (HD), Black Frankenstein (HD) et Cadence de combat (4K). Certaines ont mieux fonctionné que d’autres - par ex. celle de ninjas a mieux marché que je ne le pensais (sans aucun doute grâce à la présence de Mike Abbott !) et celle de Cadence de combat moins bien marché que ce à quoi je m’attendais (peut-être la faute au film, ou à Hulk Hogan, ou parce que c’était quand même la 6ème BA d’affilée, ou un peu des trois)

- Extraits longs : ils sont organiquement liés aux cuts, et le fait d’avoir été riches en contenu pour cette édition, ça change tout. D’autres années, par manque de contenu, on aurait sans doute dû intégrer des bouts de ces extraits longs dans les cuts pour les densifier. Là, comme on était larges, on a pu proposer ces extraits en intégralité et les laisser vivre un peu, et certains ne fonctionnent d’ailleurs bien que sur la durée. Ils sont tous très différents mais ils nous ont tous beaucoup fait marrer.

- Ambiance : encore le gros point fort, et pour nous toujours une vraie source de bonheur et de fierté. On mesure vraiment la chance qu’on a d’avoir fédéré un public aussi merveilleux sur ces Nuits. Je le dis sans flagornerie : on a un public collectivement adorable, drôle, motivé, respectueux, bienveillant. On a le sentiment qu’il y a de moins en moins de relous aussi, et Barracuda pointait d’ailleurs un signe révélateur : lorsqu'il y avait une scène un peu romantique entre deux personnages dans un film, le public scandait "Le bisou ! Le bisou !" plutôt que de crier "A POIL !" comme il y a quelques années, et c’est à ce genre de détail qu’on se dit que ça a évolué dans le bon sens. Quand une femme se fait violenter à l’écran, avant on pouvait entendre quelques « salope » pas finauds, alors que maintenant on entend plutôt « eh oh, le consentement ! », et c’est tellement moins lourd et tellement plus drôle (excellent souvenir de la réaction du public toutes les fois où Francis Huster caressait ou embrassait un enfant dans Le Faucon !).

- Et niveau organisation, côté coulisses, c’est peut-être un peu déplacé d’en parler mais personnellement j’ai le sentiment qu’on a atteint une vraie rigueur, avec des Nuits qui se déroulent sans pépin technique, sans bordel logistique malgré des stands de merch’ avec 2500 personnes en espace clos (mais là encore, c'est aussi grâce au fait d'avoir un public compréhensif et bienveillant, qui fait la queue de façon disciplinée sans hurler sa frustration sur des bénévoles qui font de leur mieux), dans le respect des timings, avec forcément toujours un peu de stress et d’appréhension mais toujours dans la bonne humeur et la bienveillance collective, et c'est magnifique - et d’ailleurs s’il n’y avait qu’une once de tension entre nous dans la prépa, ces Nuits n’existeraient plus depuis longtemps.

Bref, globalement, j’ai le sentiment que c’était plutôt une bonne édition.

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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 12:56 
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La liste des cuts :

Extraits longs

Martin (2024)
Le Rire du diable (1986)

VooDoo 2: Chinese Puzzle (2021)
Kokey (1997)

In3Dragon: The Unseen Fist (2022)
Wabou, le raton laveur espiègle (1996)

Captain Barbell (1973)

Cut 1

Delta Connection (1987)
JAKQ Dengekitai (1977)
Cade: The Tortured Crossing (2023)
Konga TNT (2020)
Cade: The Tortured Crossing (2023)
Batang Z (1996)
Rampage (1997)
Yongary, Monstre des Abysses (1967)
Diamond Cobra vs the White Fox (2015)
The Boss Man (2022)
The Amazing Bulk (2010)
Cade: The Tortured Crossing (2023)
Toxic Obsession (2019)
Python (2000)
Commando Panther (1984)
Python (2000)
Le Mystère de l'île aux monstres (1981)
Anges de sang (2005)
Lessons for an Assassin (2003)
Termination Man (1998)
Le Sang de Fu Manchu (1968)
Texas (1969)
Galaxy Destroyer (1986)
Banco à Bangkok pour OSS 117 (1964)
La plus grande aventure de Tarzan (1959)
Alien Shark (2022)
Apocalypse dans l'océan rouge (1984)
Alien Shark (2022)
Apocalypse dans l'océan rouge (1984)
Les Dents de la mer 3 (1983)
The Immortal (2000)
Desert Warrior (1988)
The Immortal (2000)
Desert Warrior (1988)
Las Aventuras de Tijuana Jones (1991)
Yongary, Monstre des Abysses (1967)
Breaking Symmetry (2001)
Résurrection (1999)
Siluman Kera (1988)
Toxic Obsession (2019)
Munnibai (1999)
Thor le Guerrier (1983)
Opération Delos (1987)
Cade: The Tortured Crossing (2023)

Cut 2

Blood Money (2012)
Batang Z (1996)
Conquest (1983)
Search for the Beast (1997)
Highlander - Le Gardien de l'immortalité (2007)
Velvet Smooth (1976)
Bloodfist VII: Manhunt (1995)
Dynamite Brothers (1973)
The Instructor (1981)
One More Shot (1984)
The Instructor (1981)
Bloodfist VII: Manhunt (1995)
Annihilator (1986)
Blood Red Planet (2000)
Highlander - Le Gardien de l'immortalité (2007)
L'Ange de la mort / Commando Mengele (1987)
Rocktober Blood (1984)
Baby Brown (1990)
Seven (1979)
O.S.S. 117 se déchaîne ! (1963)
Night Hunter (1995)
Empire of the Dark (1990)
Le Judoka Agent Secret (1966)
Seven (1979)
Timelock (1996)
Martin (2024)
Syndicate Smasher (2017)
Dragon Wasps (2012)
Shockwave (2006)
Le Safari de l'horreur (1982)
Empire of the Dark (1990)
Cruel Jaws (1995)
Strike Commando 2 (1988)
Cruel Jaws (1995)
Deadly Heroes (1993)
SEAL Team VI (2008)
Deadly Heroes (1993)
Syndicate Smasher (2017)
Deadly Heroes (1993)
Syndicate Smasher (2017)
Top Gun Sacrifice (1989)
Air Strike (2002)
Breaking Symmetry (2001)
Cade: The Tortured Crossing (2023)
La Vengeance / L’Exécutrice sauvage (1976)
If Footmen Tire You, What Will Horses Do (1971)
Kanoon (1994)

Cut 3

Turbulences 2 (1999)
Blue Jean Cop (1988)
Tah Tien (1973)
Opération tornades (2002)
Baaghi 3 (2020)
Turbulences 2 (1999)
Shockwave (2006)
Drawn Into the Night (2022)
Diamond Cobra vs the White Fox (2015)
Bio-Tech Warrior (1996)
Diamond Cobra vs the White Fox (2015)
La Vengeance d’Hercule (1960)
Shifter (1999)
Diamond Cobra vs the White Fox (2015)
La Vengeance d’Hercule (1960)
La Rivière de la peur (2022)
Little Red Riding Hood and the Monsters (1962)
Santa and the Ice Cream Bunny (1972)
Super Ranger Kids (1997)
Little Red Riding Hood and the Monsters (1962)
Wabou, le raton laveur espiègle (1996)
Aladin et la lampe magique (1993)
L'Epée de Camelot (1998)
Aladin et la lampe magique (1993)
Les Foot du stade (1998)
Goldie, le prince de la forêt (1994)
Dinosaure (2000)
Les Foot du stade (1998)
L'Epée de Camelot (1998)
La Souris détective (1995)
L'Epée de Camelot (1998)
Les Foot du stade (1998)
La Souris détective (1995)
Goldie, le prince de la forêt (1994)
Balto, chien-loup, légende des neiges (1997)
Le Roi des lions, les nouvelles aventures (1999)
L'Epée de Camelot (1998)
Les Foot du stade (1998)
La Souris détective (1995)
Les Foot du stade (1998)
Dracula, ce vieux cochon (1969)
Gor (1987)
Supermen contre les amazones (1975)
Flashman contre les hommes invisibles (1967)
Deadly Heroes (1993)
Seven (1979)
Drawn Into the Night (2022)
Godaan Siluman Perempuan (1978)
Diamond Cobra vs the White Fox (2015)
Super Ranger Kids (1997)
Koto et Kengue - les descendants (2023)
Le Crépuscule des magiciens (1985)
Koto et Kengue - les descendants (2023)
Le Crépuscule des magiciens (1985)
The Killing of Satan (1983)
Heaven Can Help (1989)
Koto et Kengue - les descendants (2023)
The Boss Man (2022)
Le Pétomane (1983)

Cut 4

Le Colosse de Hong Kong (1979)
Kinjite, sujets tabous (1989)
Anges de sang (2005)
Miss Spy (1997)
DOA: Dead or Alive (2006)
Snake Island (2002)
Dossier Toroto (2011)
Le Retour de Flesh Gordon (1990)
Les 2 papas et la maman (1996)
Les Dents de la mer 3 (1983)
Les Vrais durs ne dansent pas (1987)
Ram Jaane (1995)
Baby Brown (1990)
The Boss Man (2022)
Rampage (1997)
American Force: The Brave Platoon (1987)
Almighty Thor (2011)
MMA Cop (2025)
Cyborg X (2016)
Seven (1979)
Haqeeqat (1995)
Final Exterminator (1991)
Sweet Jesus, Preacherman (1973)
Haqeeqat (1995)
The Toxic Man (1995)
Rampage (1997)
Flashman contre les hommes invisibles (1967)
Frankenstein conquiert le monde (1965)
Shadow Creature (1995)
Code of Honor (2016)
Rampage (1997)
Creepies (2004)
Nightmare Beach (1989)
Angel's Blood Mission (1987)
Jaguar Force (1981)
L'Horrible invasion (1975)
Arachnicide (2014)
Voyage au centre de la Terre (2008)
Ator (1982)
Valley of the Dragons (1961)
Arachnia (2003)
Ator (1982)
Creepies (2004)
Geek Maggot Bingo (1983)

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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 13:33 
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C'est intéressant d'avoir le point de vue de quelqu'un de l'orga, et de savoir que vous êtes conscients des quelques soucis, particulièrement par rapport au son. Mais effectivement, sur Fight of fury avec les sous-titres ça allait ; pour Rock aliens il fallait un peu plus tendre l'oreille.
Pour le karaoke, c'était cohérent de le faire vu que les films musicaux y avaient eu droit les autres années, mais si le public a moins été réactif c'est qu'à part sur une ou deux chansons (dont la plus connue évidemment), il n'y avait pas un truc facile à retenir et à scander, qui revient souvent, comme dans pas mal de morceaux de Bim Stars (Hey hey hey, Bim all the way) et Miami connection (Against the ninjaaaa).

Sinon la remarque sur les types de blague du public est très juste, il y a quelques passages où, au vu des scènes à l'écran, je craignais que quelqu'un lance une blague cringe et au final rien du genre.

Et je rejoins Antohn sur l'envie de revoir Dracula vampire sexuel, surtout que c'est une rareté invisible ailleurs dans cette version !


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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 13:46 
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Oui, le son n'est jamais top au Rex, c'est même très moyen et on n'y peut malheureusement pas grand chose. Dans une vraie salle de cinéma, les murs sont feutrés pour insonoriser, la salle plus petite, les caissons d'enceintes disposés et orientés au cm près. Au Rex la salle est gigantesque, c'est grand comme une cathédrale et c'est impossible de répartir les niveaux équitablement sur 3 étages, devant et derrière. Si tu es devant, ça te vrille les tympans, et au fond tu entends mal. Alors quand tu ajoutes le fait d'avoir parfois des pistes son de VHS (la VF de Eaux sauvages ou Rock Aliens, Crocodile Fury, celles des cuts) + l'ambiance des 2700 spectateurs qui réagissent, rient, crient, applaudissent, c'est forcément compliqué. Etienne le projectionniste était dans la salle, avec sa tablette, et ajustait régulièrement le volume au mieux, pour que ce soit le + fort possible mais sans saturer, mais c'est jamais top.

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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 14:31 
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John Nada a écrit:
Special big up à Jack Tillman, qui est juste devenu indispensable à ces cuts : il en fournit une part de plus en plus conséquente, en arrivant en plus à trouver des trucs complètement improbables qui nous permettent non seulement de varier le contenu de ces cuts, mais aussi de proposer des choses vraiment WTF qui arrivent encore à nous surprendre nous-mêmes ! :)

Merci, John ! :oops: :oops: :oops: :D

Fry3000 a écrit:
Sinon c’était sympa de croiser pas mal de gens, dont beaucoup avec qui je parle juste en ligne le reste de l’année.
Au passage je me croyais plutôt physionomiste mais là aussi la Nuit Nanarland c’est un évènement unique en cela que j’y vois pleins de gens que j’identifie (avec plus ou moins de certitude) comme étant des gens que je connais, même si ça me prend quelques instants avant de me souvenir d’où (j’ai parlé à un type avant de lui demander si on s’était déjà vus, et en fait c’est quelqu’un que j’ai déjà vu plusieurs fois en vrai et à qui j’avais envoyé un message sur Bluesky la veille !)

Quel dommage qu'on ne se soit pas croisés tous les deux ! Il aurait fallu penser à se communiquer nos numéros de portable et se donner rendez-vous (j'étais assez facilement repérable avec ma moustache, ma mulette et mon bandeau ninja artisanal... je fus d'ailleurs surpris de n'apercevoir qu'une seule autre personne avec un bandana ninja dans la foule). Et comme toi, j'ai discuté avec John Nada à l'entrée, en sachant que je l'avais déjà vu mais sans être certain de qui il était (j'espère que John me pardonnera ce moment d'hésitation où je lui ai demandé qui il était pour être sûr).

Au passage, coucou à James Bataille (et à son frangin, qui est lui aussi super sympa). C'était vraiment super d'échanger avec lui aux entractes. :wink:


Maintenant, la Nuit. Formidable édition cette année encore, et sans aucune fausse note !

Fight of Fury : un très, très gros morceau. Je lui mets 4,75/5 (je lui aurais mis 5 si Shuny Bee avait pensé à affronter un ninja; peut-être dans le 2 ?). Pour paraphraser James Bataille, le mec s'écoute tellement parler qu'il a dépassé le stade de cirer ses propres pompes et que là on assiste au spectacle d'un type qui s'auto-fellationne pendant 90 minutes. Et malgré cet égo, le mec inspire une énorme sympathie. Une sorte de doux rêveur mégalo, incapable de rivaliser en charisme et en compétence martiale avec sa propre fille de 12 ans (qu'il met quand même bien en valeur, il faut le reconnaître). Outre l'obsession de Shuny Bee pour les démarrages et les créneaux de voitures, l'aspect qui nous a le plus fait bidonner moi et mon oncle (qui a eu la gentillesse de m'accompagner et est bien rentré dans l'ambiance nanar), c'est la pauvreté surréaliste du film. La villa luxueuse du parrain de la mafia, assis sur sa pauvre chaise de jardin branlante entouré de ses hommes de main en costards/Ray-Ban, avec sa pelouse en friche, sa palissade en bois toute pourrie, sa piscine qui n'est qu'une grosse marre où flottent des canards en plastique, sans oublier la maman qui se promène avec sa poussette en arrière-plan pendant le combat final (elle est bonne, on la garde !). Et mine de rien, la classe du quinqua Shuny Bee, alors que toute la salle (dont moi) réclamait "LE BISOU ! LE BISOU !", et qui se contente de faire un petit bisou chaste sur le front de son love interest de 18 ans. Vivement la suite !

Rock Aliens : malgré le gros problème de son (image impeccable et son VHS dans le plus grand cinéma du monde) qui m'a empêché de saisir certains dialogues, j'ai passé un excellent moment à le revoir. On a échangé avec James Bataille après le film, et on est tombés d'accord pour dire qu'on rit à la fois avec le film et du film. Il y a des gags vraiment drôles, mais les auteurs ignorent manifestement l'adage "les plus courtes sont les meilleures" (la scène de la tronçonneuse, c'est marrant cinq minutes, mais étalé sur vingt minutes, ça devient nanar tellement on se dit tous "je crois qu'on a compris, les gars"). Le film n'est pas trop mal fichu techniquement (James Fargo n'est pas Shuny Bee) et certaines chansons ne sont pas trop nulles, mais le clip Nature of the Beast est par contre du pur nanar. Grease a pris un gros coup de vieux, mais tient encore la route, parce que les chansons sont vraiment cools, la mise en scène est soignée, John Travolta est charismatique, la transformation d'Olivia Newton John est mythique, et l'intrigue, les enjeux et le message sont clairs. Ici, Craig Sheffer imite Travolta en jouant comme une moule (mais quels abdos ! il a de quoi en être fier et les exhiber aussi généreusement ! ça fait tout drôle de le revoir bouffi et empatté juste après dans le cut de Code of Honor avec Steven Seagal), la sympathique Pia Zadora multiplie les transformations capillo-vestimentaires toujours plus ridicules à mesure que le film avance (et elle joue aussi comme une quiche), il n'y a aucun message ni aucun sens ni aucun liant à cette succession de sketchs maladroits et de séquences musicales kitschs. Au final, un film assez zinzin et réjouissant.

Les Fantastiques Supermen Chinois : pas le même problème de son que pour le précédent (ici, le volume était juste beaucoup trop faible). C'est dommage, parce que le film est un très très bon nanar. Il faudra que je revois le DVD lors d'une soirée avec mes amis. Les éléments nanars explosent à chaque scène (à l'image des méchants quand ils sont vaincus), et bien qu'effectivement répétitive, l'œuvre est un nanar chimiquement pur. Sinon, l'acteur qui joue Superman n°1 est le même qui jouait le "héros" des Hommes d'une Autre Planète. On le reconnaît facilement à son incapacité à se raser correctement (cette touffe de poil sur le bas de ses tempes m'a fasciné comme pendant le visionnage des Hommes d'une Autre Planète).

Crocodile Fury : comme j'ai eu l'occasion de le dire aux organisateurs, un immense bravo pour la qualité incroyable de la restauration. Après les deuxième et troisième films (le mauvais son du 1er était compensé par les sous-titres), je m'attendais à ce que ça pique les yeux et les oreilles, mais en fait pas du tout ! Quel bonheur de le revoir dans une aussi somptueuse version après l'avoir découvert comme tout le monde grâce au rip de VHS trainant sur YouTube. Le film est un rare exemple d'œuvre nanarde de A à Z. Merci à la salle pour son mot d'ordre "LE CONSENTEMENT !", tant le viol semble être la norme dans le monde de Crocodile Fury, mais heureusement, c'est du viol nanar qui ne va jamais plus loin que des bisous dans le cou avec un doublage magnifique. Et je plussoie pour dire que le film thaïlandais est déjà un gros nanar, n'en déplaise à certains bisseux intégristes. Bruce alias Nick Reece alias Kent Wills fut sans conteste le vrai héros du film, même s'il n'apparaît qu'un petit quart d'heure et que comme l'a hurlé un spectateur : "On sait pas qui t'es mais on t'aime bien, mec !" Son passage de menotte fut le meilleur gag involontaire du film. Bravo à Monica pour ses moulinages de mains et ses incantations magiques improvisées.

Les Cuts : comme toujours, la meilleure partie des Nuits Excentriques/Nanarland (comme l'a déclaré mon tonton). Désolé d'exprimer ma fierté, mais le succès de mes extraits de Deadly Heroes ayant fait hurler "USA ! USA ! USA !" à toute la salle à trois heures du matin m'a vraiment touché et me convainc qu'il faut que j'en fasse une chronique. Ravi que la décapitation d'enfant de If Footmen Tire You What Will Horses Do ait fait s'esclaffer toute la salle. Je ne me rappelais pas de cette scène de danse éblouissante dans Le Rire du Diable. Aurais-je eu tort de le mettre dans les OSFA ? James Bataille et moi avons été épatés par les extraits de Highlander - Le Gardien de l'Immortalité, qui repoussent les limites de la laideur au-delà des frontières de l'esprit humain. Il fooooooooo une chronique du E.T. philippin ! Et le Captain Barbell de 1973 a l'air de mériter sa place à côté de la chronique de son petit frère de 1986 (quelle mollesse dans l'action, c'est époustouflant !). Et Super Ranger Kid a l'air génial aussi (ce T-Rex !).

Les bandes-annonces : comme tout le monde, JE BRÛLE DE PARTOUT ! Ca m'a fait plaisir de revoir le trailer US de Blackenstein et ses effets gores plus mal faits que dans Crocodile Fury. Et les "jeunes gens" dans la salle ont bien obéi à la dame et au monsieur comme le dit John Nada, c'est agréable d'avoir un public respectueux (en tout cas, il n'y avait pas de gros lourds à côté de moi, comme lors de ma première Nuit Excentrique en 2013, où un couple de connards m'avait légèrement plombé le début de la nuit; heureusement, les connards ne restent jamais toute la nuit, trop petites natures pour ça).

Les quizz : Michael (Ransom) et ses impros géniales ("Touche pas ma jambe, Philippe !" :worship: ) aurait mérité de gagner la finale. Et merci pour tous ces titres de jaquettes incroyables, avec, comme à chaque fois, des titres de pornos phénoménaux. Rico et Wallflowers ont comme toujours assuré.

Les stands au deuxième étage : encore un merveilleux choix de DVD et de livres, et des bénévoles et écrivains super sympas et accessibles. Je regrette seulement les VHS des Nuits d'il y a quelques années (je conserve précieusement ma VHS Initial de Ninja Fury, merci Nanarland). Et merci pour le Blu-Ray cadeau spécial Queue de béton.

Sinon, très beau triple hommage à Jean-Marie Pallardy, à Alvaro Vitali (je crois qu'on a été 3000 personnes à trembler de peur à l'idée d'une fellation accomplie par Alvaro) et à Hulk Hogan (l'extrait de Zeus dans les chiottes et la BA de Cadence de Combat :worship: :worship: :worship: ).

Très heureux aussi d'avoir pu discuter un peu avec Wallflowers, Labroche, Kobal, Rico et Peter Wonkley à la sortie du Grand Rex au petit matin.

Après 35 heures sans fermer l'œil (ne jamais louper une miette de la Nuit Nanarland est mon crédo), suivies de deux heures de sieste dans le train du dimanche (le train du retour était à 17h donc on a dû meubler pas mal toute la journée en se promenant à Montmartre après la nuit blanche) et de 12 heures de sommeil réparateur dans un lit tout propre, un énorme merci à toute l'équipe de Nanarland, du Rex et à Jean-François Rauger d'une part, et au bon esprit du public d'autre part, (ainsi qu'à mon tonton) pour ce weekend extraordinaire.

Pour la programmation de 2027, je comprends parfaitement le désir exprimé plus haut de revoir des grands classiques avec l'ambiance inégalable de la Nuit Nanarland, mais personnellement, j'espère plutôt une sélection de tous les introuvables de la Cinémathèque que je n'ai pas eu la chance de voir : Comtesse Haschich, Dracula Vampire Sexuel, Suède Enfer et Paradis et L'Île aux Femmes Nues. Mais bon, après, c'est clair que n'ayant pas pu être présent l'année de la diffusion de Piège Mortel à Hawaï, ce serait vraiment top s'il était programmé lors de cette ultime édition.

Et toutes mes pensées à toutes celles et ceux qui n'ont pas pu être présents cette année. Spécialement à Plissken, qui a non seulement loupé cet évènement exceptionnel, mais a en plus dû se farcir un mariage à la place (je compatis sincèrement, car je ne connais pas d'activité plus ennuyeuse qu'un mariage). On vous attend tou.te.s en 2027 ! :wink:

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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 17:26 
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PS : Pour mes commentaires sur le son, c'est parce que, comme chaque année, on s'était installés au premier étage, mais vraiment, vue l'impossibilité technique dont parle John Nada et les efforts accomplis pendant la séance pour tenter de corriger le volume sonore, ce n'était vraiment pas gênant. Même sans comprendre tout ce que marmonnait le Docteur Mort avec sa voix de fausset, les films étaient très drôles quand même. Encore bravo ! :wink:

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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 19:01 
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JACK TILLMAN a écrit:
Quel dommage qu'on ne se soit pas croisés tous les deux ! Il aurait fallu penser à se communiquer nos numéros de portable et se donner rendez-vous

Eh oui, je n'y ai pensé qu'en voyant le message de John Nada plus haut :(
Fais-moi signe la prochaine fois que tu viens à Paris (en espérant que ça soit avant 2027)

Et je suis d'accord : j'aimerais que pour la dernière Nuit il y ait au moins un film qui n'est pas visible autrement que sur pellicule. Comtesse Haschich ou surtout Clodo et les vicieuses (même si j'imagine que s'il est vraiment porno, il va être éliminé des options). Heureusement qu'ils ne sont plus dans le top 100 Nanarland, moi qui compte voir tous les films qui y figurent !


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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 22 Sep 2025 22:47 
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Bien le bonjour, de nouveau dans ma campagne !!
J'envoie ce petit message un peu après tout le monde, j'ai dû au préalable reprendre mes esprits, accablé par la fatigue (j'ai dormi 14h).

Cette année, la pluie s'était invitée lors de l'attente, les trottoirs trempés et la rue délavée ne nous ont pas permis de faire un sitting sympa comme les années précédentes. Je tiens au passage à faire un petit coucou à Madame la coiffeuse qui devait coiffer dans son magasin de coiffure (EDIT : ah, on me souffle dans l'oreillette que c'était un coiffeur), et qui a d'après ce que j'ai compris exigé de laisser visible sa devanture de magasin, ce qui a fait que des ouvreurs du Rex nous ont demandé de faire des manœuvres répétées de marche arrière (vous avez déjà essayé de manœuvrer une foule de nanardeurs en marche arrière dans une rue en sens unique en travaux un samedi et sans visibilité sur chaussée humide à cause de la pluie nous?). Bref, ça nous a pas empêché d'atteindre le cinéma à l'heure prévue.

Cette année, la queue était plus sage (pas de sous entendu merci), et on a entendu très peu de "Philippe!!", ou autre joyeuseté lancée avec humour et un soupçon de candeur naïve et rafraichissante. La pluie, peut être...

Cette année, j'ai retrouvé Jack Tillman, pour de vrai, avec émotion. De plus, le bougre avait réussi l'exploit de rendre un double hommage vestimentaire et capillaire à Chuck Norris et Richard Harrisson, c'était osé, c'était beau, c'était classe, ça faisait couleur locale et maitre de son sujet à la fois. Le gros écueil, dans ce genre de soirée, c'est le temps qui manque, pour pouvoir prendre le temps d'échanger en live. En tout cas, ces petits bouts de conversation m'ont fait super plaiz', l'extrême humilité de Jack n'égalant que sa capacité à être une bible de cinéma avec des jambes et des bras (et un bandeau de ninja de circonstance fort seyant pour l'occasion, sacripan, va!).

Cette année, j'ai pu aussi croiser Romain Houles, plasticien fx et youtubeur ciné qui a créé son fanzine Monstro, et Mathieu Broussolle de la chaine Le coin du Bis, et Martin Gamara, Fabien Gardon (bonne anniv'!!), Régis Brochier, François Cau et le professeur Rico. La joie de les rencontrer n'a été alterée que par mon incapacité à dire plus que "EeEuUuuhhh... J'adore c'que vous faites" d'une voix hésitante et enrouée par l'émotion écrasante, et à devenir tout rouge comme une groupie à couettes. J'ai même juste murmuré "bonjour monsieur" à Rico avant de passer en baissant la tête comme si j'entrais en salle de classe... Saloperie de timidité!!! :wall: :wall: :wall: :wall: :wall:

Cette année, j'ai trouvé la salle un tantinet plus sage que la dernière fois (sauf avec Jean François Rauger). La plupart des interventions criées étaient bon enfant (sauf avec Jean François Rauger), et peu d'entre elles étaient graveleuses (sauf avec Jean François Rauger). Les jeux étaient bien sympas, je suis d'ailleurs dégouté, car si j'ai su répondre à 3/4 des questions par raisonnement et bon sens, la première réponse, je la connaissais, je sais pas comment, mais je la connaissais. J'ai juste pas osé... Saloperie de timidité!!! :wall: :wall: :wall: :wall: :wall:
J'avoue que le tandem final par contre méritait largement sa place en finale, en nous donnant un magnifique duo Reb Brown - Gamin agonisant de toute beauté, tantôt improvisant, tantôt magnifiant des paroles déjà ridicules en soi. Un gros moment. Très beau pliage d'affiche en une seule fois sans erreur par le grand gagnant, by the way. Tout mon respect.

Cette année encore, j'ai pu voir mon nom placardé en gros sur l'écran de la plus grande salle de cinéma du monde, ça ne me donnera jamais l'ego de Shuny Bee (je n'ai pas sa souplesse), mais ça nourrit un peu ma fierté, j'avoue.

Maintenant, les films :

1 - Fight of Fury :
Citer:
JACK TILLMAN a écrit:
Pour paraphraser James Bataille, le mec s'écoute tellement parler qu'il a dépassé le stade de cirer ses propres pompes et que là on assiste au spectacle d'un type qui s'auto-fellationne pendant 90 minutes.

Coquin, va! J'avais pas osé le marquer sur le forum. Voilà qui est dit. Canaillou. :-D


Le monde ne mérite pas Shuny Bee. Ce père de famille trop cool, toujours fringué avec classe, passant ses journées à déclamer des assertions inspirantes tel un site citations.com ayant pris vie, est en plus maître dans son art, le toutmou djutsu, un art martial extrêmement difficile, s'apparentant à un kungfu mêlé d'un contrôle mental de ses adversaires, les rendant incapables de se déplacer plus rapidement qu'un panda arthritique, et leur imposant une politesse forcenée. Cela les oblige notamment à n'attaquer qu'un à la fois, quand Shuny est prêt, et surtout à ne frapper que là où Shuny a placé son bras ou son arme en barrage. Shuny est également maître incontesté en mansplaining, ce statut le forçant, l'obligeant, lui imposant de se poser, avec classe, en posture de domination envers son interlocutrice pour expliquer la vie à qui veut l'entendre, notamment une victime d'agression qui préfèrera se fier à lui plutôt que la police, et tombera finalement sous sa subjugation, euh, son charme.
Shuny a un autre pouvoir mais c'est moins classe parce qu'il le partage avec une partie du casting : la téléportation. En effet, parfois le découpage des plans est tellement mal fichu que des personnages à l'intérieur des véhicules entrent dans le champ au plan suivant comme s'ils s'en approchaient. Mon cerveau a fini par faire un déni forcé en imaginant entendre le bruit de déplacement instantané de Sangoku afin de rationaliser ce que je voyait.
Enfin Shuny est très prude, et c'est tout à son honneur, on le sent bien gêné par tout geste de tendresse ou tout début de romantisme. Bien que ce soit assez hilarant de voir ce bloc de virilité ne pas savoir quoi faire de ses mains dans des moments pareils, on ne peut que relever l'effort dans un milieu où bien du monde s'est retrouvé à embrasser à pleine bouche et peloter à pleines mains des actrices qui n'en demandaient pas tant (hein John de Hart?).
Contre lui, Shuny a pour adversaires rien de moins que des Men in Black (ou des fans de Matrix) s'essayant dans le trafic des blanches. Là encore, il faut remarquer qu'on a devant nous des malfrats très polis, qui préviennent gentiment leurs victimes qu'ils vont les droguer avant de leur assaisonner largement le verre. On remarquera aussi qu'on a les victimes les plus stupides du monde, puisqu'elles boiront volontairement et joyeusement le dit-verre avant de s'effondrer. L'une d'elles par ailleurs ira jusqu'à reprendre une gorgée alors qu'elle a presque le nez dans son assiette. Des championnes, dirons-nous. Enfin, on avait une idée de leur sagacité lorsque l'une d'elle fait remarquer aux autres qu'un type louche les mate, et que l'autre lui répond "quel type?", sous-entendant qu'elle n'aperçoit pas le gars dans une foule de, pfouuuu, bien 5 personnes.
Shuny a avec lui Maya, sa fille, son rayon de soleil, celle qui fait battre son coeur chagrin de père veuf, et le fait lever tous les matins pour sauver le monde à grand coups d'aphorismes tirés de citations-inspirantes.fr. Gros coup de coeur de la salle pour Maya, malgré un jeu d'actrice que l'on qualifiera là par pudeur de "débutant" (beaucoup de regards caméra, ma chère Maya). Etrangement, beaucoup de passages mettant Maya en action auraient pu demander une deuxième prise. Faut il y voir de la pingrerie ou de l'incompétence, de la part du réalisateur? Je vous laisse seul juge. Perso, Maya, moi, je veux le spin off, l'univers étendu. Disney, si tu me lis, tu sais quoi faire. Crée le EKMECU (Egocentric Karate Master Extended Cinematic Universe), et met en route la série Maya, street fighter schoolgirl (entre deux rajeunissements numériques de Warhawk Tanzania, et un rachat de droits de GetEven).
Pour sauver Maya, qui s'est faite enlever par un malchanceux look alike de Michel Houellebecq après une course poursuite tellement hilarante qu'elle ne peut être que parodique, mais aussi pour stopper le trafic sexuel à l'aide de ses ptits poings vengeurs, Shuny doit affronter le terrible gang des mafieux men in black, qui font rien qu'à former des filles au MMA, trainer dans des arrières cours en bordel, faire des défilés de mannequins en tenues racoleuses, et longer des trottoirs sur5-10 mètres avec leur bagnole (les salauds, ils osent!!).
Shuny réussit à se débarrasser du premier boss, un gros bébé cocaïnomane aux prouesses martiales reposant sur des coups assenés avec une intensité de regard que je qualifierai de porcine, au mieux. Puis le second boss, son papa (ou alors j'ai vraiment rien pigé aux dialogues), où Shuny montre d'une part qu'il n'a pas besoin de la vue pour terrasser son adversaire, d'autre part qu'il ne lui vient pas à l'idée d'enlever son bandeau pour se battre plus facilement alors qu'il a les mains libres. Quand l'epicness s'allie à la stupidité. Shuny nous fait également une grosse démonstration de nunchaku-ventilateur. C'est beau et rafraichissant à la fois. Le film doit être tourné en Californie. Il fait chaud.
Mais alors que Shuny réussit à vaincre ce qui pourrait alors s'apparenter au boss de milieu de niveau au cours d'un bien beau combat, sous le regard d'une maman en poussette passant par là (non non toujours pas de seconde prise), apparait tout à coup un Cliffhanger sous la forme d'un cri qui tue suivi d'un freeze frame en plein coup de pied sauté aussi démonstratif qu'inutile. Retrouvez donc Shuny contre le big boss final, Brutal (oui oui, le mec s'appelle Brutal, sa maman devait se dire à la naissance, qu'avec sa tête de routier punk bouffeur de barbaque de taureau assaisonnée aux amphet', Thimotée, ça passerait moyen...) dans Fight of Fury 2!! Quoi? Comment ? FoF2 a du mal à boucler son budget faute de financeurs, le premier volet n'ayant pas eu le succès escompté ? Je rejoins la salle pour scander "la suite, la suite, la suite".


2 - Rock Aliens :
Je rejoignais illico les présentateurs de la diffusion (Régis? je sais plus) lorsqu'ils ont avancé que la nanardise du film pouvait être discutée. En effet, dans son ensemble, le film peut être pris pour une petite comédie au kitsch vieillissant, véhiculant une ringardise déjà ringarde lors de sa diffusion. Certains éléments sont plaisants. Moi même objet poussiéreux des années 80, ayant grandi en ayant aperçu du coin de l'oeil Fame, Flashdance, l'aerobic, Véronique et Davina, les frères et soeur Jackson, et bien d'autres, ce débordement de couleurs criardes, de postures homoérotiques viriles, de looks de petits minets sveltes se battant comme deux petits matous sautillants, hé bien ça me choque moyen au final. Je trouve que le film a une certaine fraicheur, une innocence bien à lui, un côté très "on s'en fout, faisons nous plaisir" typique de ce temps, que l'on peine à reproduire (hein, "the foons", c'est à toi que je pense, horrible horreur). De là à dire "pas nanar", y a un monde...
Parce que certains éléments du films sont vraiment des pas de côté qu'on ne peut ignorer, à commencer par ce robot, véritable amas de fond de dépotoir collé de traviole. Je dois avoir une copie de ses bras dans mon sous sol pour faire sortir mes eaux usées. Heureusement, il est remplacé au début du film par son alter ego "sous couverture", une borne à incendie gris métallisé, ce qui nous permet un petit gag "pipi" en fin de film. La pingrerie et le rendement à peu de frais se retrouvent aussi au tout début du film, par une insertion, qui pue le chausse-pied, du clip de Pia Zadora et Germaine Jackson "When the rain begins to fall". Le clip n'a rien à voir avec le film, il n'y a aucune continuité, aucun lien, aucune cause ou conséquence, aucun personnage en correspondance avec le reste du film, on aura gagné 5 minutes de film qu'on pourra réutiliser facilement, alors juste enjoyez-vous de la musique, de la chorégraphie et du charisme de "elle est belle ma femme" Pia Zadora (bon, perso, je lui trouve un petit air de fillette espiègle un peu trop accroc aux sucreries et à la laque à cheveux qui se fringue avec la garde robe de sa grande soeur, mais ça regarde que moi).
On remarquera aussi la présence d'un Michael Berryman qui voudrait bien redevenir Pluton, mais qui se cantonnera au final à un Averell Dalton chauve avec des problèmes propres aux hommes d'âge mûr. A remarquer également que sa contribution au climax final se limitera à ce que l'on qualifiera plus facilement de "manucure pour un calamar géant" que de "massacre à la tronçonneuse", ce qui, comme coïtus interruptus, se pose quand même là, en somme.
Le public aura par ailleurs retenu la subtilité godzillesque du film pour nous livrer toutes ses METAPHOOOOOOOOORES en pleine face, à commencer par Michael Berryman et les pannes récurrentes de son gros engin, ou le caractère sauvage de Franckie représenté par un puma un peu trop replet (alors soit c'est une maman et elle est enceinte, soit ce puma, quel que soit son sexe, a bouffé un membre du casting).
Enfin, la nanardise est quand même omniprésente dans ce film, par ces chansons cucul, ces chorégraphies d'un autre temps, ces fringues et coupes de cheveux qu'on aurait qualifié à l'époque d'audacieux, et aujourd'hui de nuisibles pour la rétine (et l'écologie), ce découpage scénaristique qui ne mène nulle part autre que pour faire des gags de film à sketches, ces personnages monomaniaques traduisant l'absence de profondeur lors de l'écriture, ces 9/10e du casting principal qui ne servent qu'à être là et donner la répartie au trio de base, et ne prennent quasi aucune décision, et resteraient droit debout à attendre la fin si un évènement ne les forçaient pas à avancer.
Pour ce qui est du karaoké, je suis mi figue mi loup. Il manquait un truc, je sais pas quoi... Autant dans Bim, ça passait bien, ici, les musiques sont un brin moins entrainantes. Peut être faire moins aurait été mieux, et faire le karaoké sur une ou deux chansons aurait été préférable, quitte à reprendre "The rain" tous en choeur à la fin. Par ailleurs, j'avais trouvé que Bim, en fin de séance, ça avait été chouette, ça avait redonné du tonus à la salle, et il y avait eu une ambiance particulière. Mais ne boudons pas le plaisir donné par tous ces pumas, ces tentacules en caoutchouc et ses Michael Berryman impuissants.
Ah mais je sais ce qu'il manquait. Des milk Shakes. Ce film m'a donné envie de bouffer des milk Shakes vanille avec une cerise dessus. J'ignore pourquoi... Par contre, une annonce de vente de milk shakes au bar pendant le film, tu rapportes assez de pognon pour tourner 3 Shuny Bee.

3 - Les fantastiques supermen chinois :
J'ai l'impression que c'est le film qui a le moins plu au public, à la lecture et à l'écoute des retours. Certains lui trouvent un caractère daté mais qui ne fait que souligner qu'il s'agirait là d'un objet de son temps, comme le sont tous les séries dont les japonais s'abreuvent à l'hectolitre, donc dans la veine de Spectreman ou X-Or (pour les vieux comme moi qui ont vécu ces années de découverte hallucinée d'héroïsme fantastique bon marché). Perso, je ne bouderai pas le plaisir éprouvé lors de la séance. Déjà, la copie était effectivement bien propre et appropriée pour une séance ciné, merci la Cinémathèque pour entretenir ces artefacts cinématographiques, un grand respect à vous.
Le scénario est un prétexte à une suite de combats nuls (n'est pas Shuny Bee qui veut) et de poursuites à moto nulles (n'est pas la Megaforce qui veut) dans des carrières ternes et sans intérêt et c'est justement ce qui en fait tout l'intérêt. D'ailleurs, à plusieurs reprises, le Superman numéro 1 ou numéro 2 (à ce niveau, on les aurait appelé pince mi et pince moi, ça aurait été pareil, je les distingue pas l'un de l'autre) se retrouve avec le cul sale suite à une chute en roulé boulé dans la terre, et là j'ai bloqué là-dessus. Jamais je n'ai aperçu X-Or, même après une vingtaine de roulades, se retrouver avec le cucul cracra. Et ça désiconise le bonhomme.
La désiconisation touche un peu tout le casting, avouons-le, à commencer par le chef suprême des méchants, sorte de mite géante à face humaine, qui nous fait les plus belles mines désolées de fin de tirade. On sent que le gars a dû se demander en plein tournage où est passée sa carrière. Il est suivi de près par son compère, le docteur Mort, (ou docteur mort, à la vue de sa motivation) qui ressemblerait à une version asiatique du professeur Rogue habillé en Mandrake, et jouant avec un sucre d'orge volé à Tim Burton. Certains regard sentent chez lui l'envie de s'envoyer un cocktail Gin-vodka-Xanax-Spacecake pour oublier tout ça Et il est sûrement doublé par Jeanne Moreau un jour où celle-ci avait décidé de s'inspirer de Carla Bruni (ou bien peut être est-ce le contraire). Les sbires quant à eux sont de nombreux costumes de latex commandés sans prudence à un ersatz de Stan Winston déchiré à sa propre colle. Ils se présentent tous de leur nom, tels des méchants de Mega-man, prenant la pose et criant leur nom sur la colline. Cela aurait pu passer pour épique si le caméraman n'avait pas décidé de faire un panorama rapide et on remballe passque zut, il est 17h et y'en a marre.
On a droit donc à des combats anémiques à base de patates de forains et de coups de tibias dans les hanches, des piou piou avec force explosions d'étincelles, et surtout de transformations hautes en couleur, nos deux supermen ayant le goût, en plus de casques pas très inspirés, de porter de seyants foulards de soie au cou. On a la classe ou on l'a pas.
Quant au scénar en lui même, je serai incapable de vous le livrer en détail. Mais si vous regardez un épisode de bioman au pif, vous obtiendrez grosso modo les grandes lignes. J'ajouterai cependant que ces connards de méchants ont quand même l'outrecuidance de kidnapper, à coup d'aspiration dans de la mousse de lessive, Maya, téléportée du premier film, et qui avait selon toute apparence, revêtu un cosplay de Miraculous pour son anniversaire. Ces salauds ne reculent devant aucune bassesse...

4 - Crocodile Fury :
Déjà vu, plusieurs fois, vu et revu des extraits pour faire des cuts pour faire marrer les copains, mais quand même, en salle, en grand et en propre, ça ne se refuse pas. J'ai senti pourtant les membres de l'équipe (Rico? je sais plus) s'excuser beaucoup trop auparavant sur la qualité du produit malgré un effort de nettoyage aux petits oignons par la team de la version cassette la plus propre qu'ils avaient pu trouver (peut être l'appréhension du résultat mêlée aux stigmates du passage en cracravision de En Buyuk Yumruk). Hé ben le résultat est plus qu'honorable. C'est même très très bien, vu d'où on part. Les couleurs sont redevenues distinctes, il y a peu d'artefacts de bande visibles (faut vraiment les chercher et on était pas venus pour les compter), les détails ne sont pas mêlés en mode gerbotron comme dans la version cassette que tout le monde aura vue auparavant. c'est du très beau travail qu'il faut souligner, j'imagine que nettoyer une copie VHS doit être un travail beaucoup plus compliqué que dans le cas d'un nettoyage de 35mm. Chapeau respectueux au possible, c'est à ça qu'on reconnait le degré de passion et d'investissement de la team.
Bon, je vois par contre que la team n'a rien fait pour améliorer la qualité scénaristique du produit, pas bravo, c'est toujours aussi confus, débile, hallucinant de bêtise et affligeant de paresse. J'adore.
Thomas Tang nous signe là un très bel exemple de 2 en 1, une Masterclass même, prenant un métrage d'aventure thaïlandais potable sûrement malgré son côté un peu vieillot, mêlant attaque de crocodiles, magie noire et héros valeureux, et non content de le charcuter et remonter à sa façon, tel un Docteur Frankenstein pété au Grand Marnier (c'est traitre comme breuvage), décide d'y insérer des morceaux de métrage avec des acteurs européens (il avait sûrement le même chausse pied que le réalisateur de Rock Aliens) n'ayant aucun rapport avec la choucroute, puis redouble le tout pour donner un semblant lointain de cohérence.
La "première scène", si j'ose dire, donne le ton : le film a à peine commencé qu'une voix off engueule et fait du chantage moral à un esprit qui a décidé qu'il ne serait pas là. Brut de décoffrage. Aucun lien. On ne saura jamais qui a parlé, pourquoi, quel est l'esprit, et quel est le rapport avec la suite.
Citer:
Commissaireverdier a écrit:
Citer:
C'est un film ou la morale a quitté le monde réel et ou le viol est aussi répandu que les noix de coco. La VF est aux petits oignons, les acteurs cabotins, les décors en carton, les coups de queue de crocodile hilarants à chaque fois et, comme si cela ne suffisait pas, on se croirait dans un jeu de rôle sur table tellement le film fourmille de vampires, zombies, mages et autres reptiliens. Je précise que pour reproduire l'effet du film en jeu de rôle sur table, il faudrait que le maître du jeu soit tombé dans la marmite de LSD quand il était petit.

Mais comment c'est exactement ça!! T'as résumé là toute la réception du film!!

On a donc d'un côté Jack qui cherche à libérer sa fiancée Maria de la malediction qui l'a transformée en crocodile par le méchant Cooper (bordel ces noms... "Cooper" le méchant sorcier Thaïlandais, Steven l'homme-crocodile, etc... J'en pouvais plus...), et d'un autre côté, un morceau de barbaque apparemment catholique au point de se balader avec un crucifix en bois de 4 kg au bas mot autour du cou, nommé Bruce, et qui veut arrêter une sorcière nommée Monica. Alors tout ce beau monde fait du name dropping de personnages de l'autre métrage afin d'essayer de donner de la cohérence à cette salade composée faite film, mais, faute de téléphone Garfield, Thomas Tang ne peut les faire intéragir, et on remarque vite la supercherie, même à 5h du mat', ha ha, démasqué! (oui, nous fûmes perspicaces).
Alors que le film thaï nous propose des scènes datées, avec des attaques de croco un peu gore et comiques (je suis quasi sûr que pour certaines scènes, l'humour noir est voulu à la base), les scènes rajoutées sont d'une nullité affligeante, inintelligibles et d'une pauvreté crasse. Un homme se balade en imper en latex, se fait mordre par un crane, gerbe des vers, se fait attaquer par des vampires sautillants, ricane, rejoint la sorcière qui fait des "manamanamana" pour faire vomir et manger des poissons à ses vampires, et Bruce lui fout les menottes après l'avoir laissé le griffer (en gros). Le rapport de ces scènes entre elles? Prrt. Avec le film d'origine? Re-prrt.
Si vous n'y comprenez rien à ce résumé succinct, vous êtes dans le bon état d'esprit pour voir le film.
Sinon je relèverai ceci : "J'ai peut etre pris certaines libertés mais je l'ai pas violée"... Meilleure phrase du film.

Qu'aurais-je au final retenu de cette nuit ?
- It's raining bonhommes en mousse, alléluia!
- faire passer un bateau jouet pour un vrai, c'était beau
- Dingo Pictures n'aura jamais connu une telle notoriété
- rajouter au-dessus du bateau un petit playmobil en parachute, fallait oser
- Merlin devrait consulter pour soigner son cancer de la gorge et prendre un peu de bêtacarotène
- Black Frankenstein n'est pas trop pressé, ses victimes sages et polies, se laissent attraper en ne bougeant pas trop
- Breaking Symmetry nous aura appris le concept de "porno tiède pour QI de 180"
- 2 + 3 ? qui pour répondre? Christophe ?
- Ne faites jamais la toupie un jour d'eclipse, surtout si vous êtes un Harkonnen (enfin la version Wish de Harkonnen plutôt)
- Neal Breen dompte les fauves comme personne, et conduit des Ferrari comme personne
- par contre, personne ne se bat comme ça, Neal Breen
- Sidaris a tout compris aux attentes de la gent masculine en terme de cinéma
- nan serieux, Villeneuve, il a pas un peu copié Highlander, pour son duel sur Geidi Prime ?
- pourquoi ce monstre me fait il penser à une bite ?
- j'aurais vu le fantôme of the Paradise se faire la coupe à Garfunkel pour agresser sexuellement des femmes dans une station de ski... Kamoulox, certes, mais bon, la neige est bonne, aussi soyez rassurées mesdames.
- pourquoi cette caverne a-t-elle une touffe d'herbe aussi proéminente sur le dessus?
- Je brûle de partout, cette phrase est passée à la postérité chez les nanardeurs
- "A poil !" aussi, au grand dam de JFR
- Allez, Christophe, 5 + 6 ?
- Je voudrais bien connaître l'historique qui a mené à valider "Retire ta langue que je pète" comme titre approprié, même pour un porno
- aux Philippines vivrait le fruit de l'amour interdit entre E.T. et Luxy le doudou Luciole, habillé en rappeur West Coast. Ce serait l'ami des enfants. J'appelle les services sociaux et la police
- non, ne rentre pas là-dedans, non ne sors plus ne rentre pl... Ah bordel, dégueulaaaaasse!!!
- allumez toujours votre lumière quand vous allez aux chiottes la nuit, vous pourriez pisser sans le vouloir sur Hulk Hogan
- quoique...
- certaines séries de films auraient dû s'éteindre bien plus rapidement. Disney, vous êtes des monstres.
- c'est pas facile de se battre contre un requin numérique, surtout quand il devient invisible... quel talent d'actrice de faire semblant de se battre dans le vide
- Y a vraiment beaucoup de monde qui a brûlé de partout cette nuit
- J'ai vu un gamin avec les oreilles de Dobby l'Elfe, il était très vilain comme Dobby l'Elfe, mais j'étais sous médocs cette nuit, alors je ne me fie pas complètement à mes souvenirs sur ce sujet...
- Enfin, le plus grand ennemi du nanardeur est en fait une coiffeuse apeurée à la vue de cette meute passablement hirsute végétant paisiblement devant sa devanture
- On recule!! On recule encore!!, 20 mètres s'il vous plait!! (je me moque, mais mesdames messieurs les employés du Rex, je sais que parfois ce métier n'est pas facile)

Une bonne soirée, en somme, pleine de rencontres, de rires francs et de bizarreries filmiques. On s'est bien amusés, j'ai dépensé sans compter et ramené beaucoup trop de Tshirts et d'affiches pour passer pour quelqu'un d'équilibré au sein de ma propre famille. Je suis déçu qu'il n'y ait toujours pas d'action figure de la team Nanarland à vendre en goodies, je rêve d'avoir enfin le blister El Luchador et son bras karaté, vendu avec ses 10 accessoires de combat ("attention, voilà les requins vampires de l'espace!!"..."prends garde, professeur Rico!!"... "Nanarman, le plus grand de tous les héros!!")... Peut être en 2027 ?

Sinon, pour venir en aide à Jean François Rauger pour 2027, je suis en train de dessiner les plans pour breveter un canon à cravates afin de lui faciliter ses lancers. J'essaie de lui fournir un moyen de viser automatiquement la cible lorsqu'elle gueule "à poil!"... Je vous tiens au jus si interessés.

En tout cas, cette année, on aura brûlé de partout

Des bisous

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Festival de la tarte à la va... Mais qu'est-ce que c'est que cette connerie? Il est où, mon "che" ?


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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 24 Sep 2025 14:54 
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JACK TILLMAN a écrit:
Sinon, l'acteur qui joue Superman n°1 est le même qui jouait le "héros" des Hommes d'une Autre Planète. On le reconnaît facilement à son incapacité à se raser correctement (cette touffe de poil sur le bas de ses tempes m'a fasciné comme pendant le visionnage des Hommes d'une Autre Planète).

En effet, il s'agit de Wen Chiang-Lung. L'info devait être donnée durant la présentation du film, mais le responsable a zappé. Trop de mezcal, sans doute.
Et pour complément, l'autre superman est interprété par Li Yin-Min qui a joué dans un paquet de films, dont La Grande Revanche de Bruce Le (où MrKlaus nous précise que le fameux Le utilise un nunchaku de saucisses).

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 Sujet du message: Re: Nuit Nanarland 2025 - petit débrief
MessagePublié: 25 Sep 2025 10:23 
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Allez, le cerveau est enfin réaligné (bordel on a plus 20 ans), il est temps pour moi de faire mon compte-rendu de cette 3e Nuit Nanarland à laquelle je participe. Cette année, point d'attente particulière, j'étais venu avec un seul objectif : la kiffance totale. Et le contrat est entièrement rempli. En ces temps troublés, le monde a besoin de joie et d'amour, et cette Nuit Nanarland 8 restera comme un des meilleurs shots de dopamine de cette année.

Encore bravo à toute l'équipe pour le boulot de fou côté orga !!! Coeur sur vous et poussou façon Ace Hunter. Le public a été super cool cette année, je me suis régalé. On a eu de beaux moments de communion sans pour autant que ça force des références obscures. Par ailleurs je note beaucoup plus de vaillance parmi les hardis nanardeurs j'ai l'impression qu'il y a eu moins d'abandon en cours de nuit qu'en 2023. P'tet qu'on est tellement vieux qu'on a plus la force de quitter le REX en fait...

Comme d'habitude je me suis bien amusé avec les quiz. Je regrette la disparition du jeu "choisis ton vainqueur" de la dernière édition qui m'avait bien fait rire, mais franchement c'est du détail. Félicitations aussi aux deux finalistes qui nous ont livré des prestations incroyables lors du karaoké final.

Je garde les cuts et les extraits longs pour le fin de ce compte-rendu, passons au films du coup. Comme la dernière fois, je vous mettrais un avis rapide pour chaque film ainsi que
- Les petits + du film qui valent le détour
- Les gros – du film
- Les "moments de grâce" que le visionnage en séance Nanarland a permis de créer / transcender.

Fight of Fury
Déjà hypé par les cuts montrant les bagarres de Shunny Bee que j'avais affectueusement surnommé le "Donnie Yen wish" dans mon dernier compte-rendu, j'étais hyper enthousiaste de découvrir son film. Ma joie n'en fut que plus grande. Ce fut un ride incroyable, tout était fou : les bastons nazes, les jumpcuts improbables, les dialogues fous, les perfs en roue libre, les plans beaucoup trop longs et vraiment beaucoup trop nombreux sur des voitures, la maîtrise bissextile de la temporalité de son récit.
Les petits + du film
C'est vraiment un film d'ego-sploitation total fait avec une naiveté et un premier degré qui frôle le génie.
Preuve en est avec la vignette que Shunny nous a offert pour nous présenter le film. Cette dernière résume à elle seule tout son cinéma : jumpcuts insensés, caméra penchée, cuts ratés, mixage son dégueulasse et 1er degré absolu.
Merci Shunny, tu es mon nouveau héros, même si bon ta fille Maya joue mieux la comédie et se bat mieux que toi...
Le gros – du film
Qu'on aura probablement jamais la suite.
Les moments de grâce
Les "U-S-A !!" scandés par le public à chaque fois que Shunny exhibait sont T-Shirt hommage à la mère patrie
Tout le monde qui hurle des "Ta gueule !!!" dès que Shunny annonce des banalités présentées comme des maximes philosophiques puissantes venues de son pays. Et la poussette en arrière plan lors du combat final que toute la salle a vu et qui nous a tous achevé de rire et de hurler au génie. La relève du cinéma d'action est là (inscription au 626-319-4868)

Voyage of The Rock Aliens
Un film que j'avais bizarrement dans ma liste des trucs à voir depuis longtemps. C'était l'occasion ! J'ai passé un super moment dans ce grand n'importe quoi. Nanar ou pas je m'en fiche, je me suis bien amusé. Malheureusement le karaoké c'était compliqué, les chansons trop dures avec trop de paroles et des rythmes pas évidents. Tout le monde n'a pas le génie de BIM Stars ou le flow des Dragon Sound.
Les petits + du film
J'ai vraiment kiffé cette ambiance so 80's avec ces costumes incroyables et cette naïveté que cette époque incarne à merveille. Mais aussi que le film nous surprenne à chaque seconde avec des trucs complètement what the fuck qui déboulent de nulle part. Et j'étais bien sûr heureux de voir Michael Berryman en sadique à la tronçonneuse au grand cœur.
Le gros – du film
Le son. Certains dialogues étaient à la limite du compréhensible.
Les moments de grâce
When the Rain Begins to Fall chanté par toute la salle. 2 fois.

Les Fantastiques Supermen Chinois
Toujours partant pour du Tokusatsu, bien sûr que j'étais chaud pour ce Kamen Raider made in Taiwan ! C'était super cool. Du costume en mousse, des bagarres et des explosions, j'étais heureux.
Les petits + du film
Les plots twists à répétition. On aurait dit le boucher qui te mets déjà trop de viande et qui te dit avec un dernier morceau "il en reste, j'vous le mets quand même ?". Une belle galerie de monstres en mousse qui prennent le temps de TOUS se présenter. Le docteur vampire bisexué qui apparaît/disparait partout.
Le gros – du film
C'était un peu trop long pour son propre bien. 10 minutes de moins eut été mieux.
Les moments de grâce
Toute la salle jouant la surprise à chaque plot twist qu'on voit venir à des kilomètres.

Crocodile Fury
J'en attendais beaucoup de ce film à la réputation légendaire. Je dois avouer que le VHS RIP a bien marché et que la technique n'a nullement perturbé le visionnage (image correcte et son nickel). J'ai souvent lu que le mot "psychotronique" a été inventé pour ce film, c'est en effet vrai. Bien aidé par une poussée de sommeil, j'ai vécu ce visionnage non pas comme un rêve fiévreux, mais comme une transe peuplée de monstre en mousses, de zombies sauteurs et de sorciers louches.
Les petits + du film
Des attaques de monstres géniales. Des dialogues complètement fous, genre "Mais non je ne l'ai pas violée, j'me suis permis quelques largesses c'est tout". Dingo. La pauvre dame qui se fait traiter de putain tout du long. Comme a dit ma voisine "la sororité elle est partie aux putes pour ce film".
Le gros – du film
J'aurais aimé être plus en forme pour l'apprécier
Les moments de grâce
Le fou rire général devant le bombardement à la noix de coco du crocodile, mais aussi à sa réprimande digne d'un tuto YouTube Montessori.

Allez maintenant les Cuts !
J'étais prêt dans le ventre de ma mère, comme le dit le dicton népalais. Cette année j'ai retenu énormément de chose que je retranscris ici pêle-mêle :
- Les ninjas qui sont l'origine des maux de la société
- Le soutif de Dead Or Alive (j'aime trop ce film 1er degré)
- Du Creepies ça fait toujours plaisir
- Du Neil Breen avec des grands moments de Cade (tigre + bagarre + explosion)
- Des serpents géants dont la scène dans le garage qui était folle (décapitation gratuite + venin dégueu)
- Des araignées géantes pas toujours convaincantes
- Tijuana Jones
- Martin fait la bagarre
- La bagarre DBZesque de White Cobra Diamond Fox
- Les bagarres folles de Lorenzo Lamas dans The Immortal
- L'avion qui fonce sur le World Trade Center
- Le porno sur Abstract dame Breaking Symetry et le cadeau télescope
- Le Dracula Porno
- King "dort sur la bequille" Kong
- Le bon meusper de Flesh Gordon
- Beaucoup d'explosions et de mannequins en mousse (mannequins en feu même dans les derniers cuts)
- La chute de l'avion de Turbulences 2
- Charles Bronson et la levrette
- La chute après l'échange de balles en jonglant
- Le type qui se fait tirer dans les le torse, puis les genoux, puis qui tombe sur un piège explosif
- Le mec qui se fait tuer comme un noob dans Strike Commando 2
- Predator Wish
- Biotech Weapon
- Smaïn en spermatozoïde 3D dégueulasse
- Les piou piou laser à la bouche
- Les piou piou laser des Power Rangers kiddo et le dragon animé dégueulasse Vs le T Rex dégueulasse
- Les dauphins des Dents de la Mer III
- Le monster kill sur chaise de bureau au Mac10
- Des morts "Marion Cotillon" (notamment dans Commando Mengelé)
- Les doublages aux fraises (surtout la partie de Hockey sur gazon qui avait l'air de sortir d'un porno)
- Le Final Flash du Wakanda
- LA bataille finale de Highlander The Source qui est sans doute la scène qui a terminé le cinéma d'action
- Monsieur tête de con de vampire (c'était bien Lorenzo Lamas ?)
- la séquence ACAB (ça bute puis lit les droits)
- Les nichons tueurs
- Le 100m nichons
- Dingo Pictures : toujours un plaisir pour les yeux. Chaque image c'est une toile peinte par Rembrandt
- Les additions avec Cri-Cri dans Résurrection
- Le Seven de 1979 qui a l'air bien plus intense que celui de David Fincher
- De la violence sur enfant de kalitay (une décapitation gratuite incroyable)
- Les epic fails trop cools (bébé qui tombe, bébé qui se mange une flèche, le bateau en feu parce que ça sait pas gérer un jerrycan)

Les bandes annonces et extraits longs
J'aime d'amour ces séquences car c'est vraiment une fenêtre vers le passé qui s'ouvre en général. Et je regarde ça toujours avec une certaine tendresse. Cette année donc j'ai retenu que :
- Je brule de partout
- Blackenstein a l'air mou même avec des nichons gratos pour capter notre attention
- Cadence de combat c'est un film avec un QI à 1 chiffre
- Je brûle de partout
- J'vais surement craquer et m'acheter des Blu Ray de chez Sidaris
- On ne baise pas Schwarzenegger
- Le Chuck est toujours épique
- Je brûle de Partout
- Que je veux revoir Sidekicks
- Qu'il faut un Bac + 12 pour comprendre Superman en Action
- Qu'il faut un Bac + 16 pour comprendre Planète Hydra
- JE BRULE DE PARTOUT !!!!
- Que le "Fox" de Ninja Knight Thunder Fox désigne surement le buisson de la Madame dénudée du trailer (qui doit BRULER DE PARTOUT elle aussi)
- Atlantis Interceptor ça a l'air fou
- Que Chen se déchaine uniquement pour une blonde
- JE BRULE DE PARTOUT !!!!!!!!!!
Je ne parlerais pas de Captain Barbell et de la baston entre le dragon moche et la poupée vaudou moche, je veux effacer ça de ma mémoire...

Les extraits musicaux
Petite nouveauté de cette édition c'était vraiment très sympa ça fait toujours plaisir un peu de zik.
- Merci de pas avoir eu à subir La Nuit du Risque ou Sosiederobertdenirodansheat.
- Merci pour la chanson de Martin, le mec avec les plus grosse COUILLES de l'Univers, Même Hitler il baisse la tête devant lui, yakoi ?
- Pas merci pour la chanson de Kokey. J'ai des visions affreuses de cet Alien maintenant.
- Merci pour le training montage R&B so 2000's. Et merci à la salle qui s'est déchaînée pour encourager le héros.
- Pas merci pour la chanson de Wabou
- Merci pour la séquence ménage du Rire du Diable. Cette scène est incroyable... Mais pas merci pour avoir coupé juste avant que l'on sache quel son contenait cette mystérieuse K7 audio

Encore une super Nuit Nanarland !
Vivement la dernière !!! Hâte d'être là au feu d'artifices final !!!!

_________________
Le monde manque cruellement de disco-fascisme


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