Mouhahahahahaha, 80's powaaaaaaaaaaaaa !!! Surtout quand les gens assument totalement le look qui va avec !!
Bon, j'ai donc vu la bête hier, et quel plaisir ce fut. Il n'y a pas un plan dans ce film où on n'aperçoit pas quelqu'un sapé ou coiffé n'importe comment. TOUT, je dis bien TOUT est ultrafashion dépassé : les pauvres tags, les bijoux, les maquillages, les coiffures bien sûr, et toujours plus énormes les fringues. Avec en plus, plein de chansons bien nases à coups de Let the love begin sur une scène de sexe, ou War in the streets en cas de course-poursuite en skate. Et pour parachever le bon goût musical, les Red Hot viennent s'humilier dans cette splendide galère (j'aimerais bien savoir quelle est leur position actuelle sur ce film).
Alors bien évidemment, c'est un monde de monomanique du skate, où tout passe par cette activité. Le héros commence sa journée par skater comme un fou jusqu'à la rampe de ses potes, puis il rejoint la rampe du championnat, puis après il va skatter toute l'après-midi avec ses potes en faisant les débiles sur Hollywood Boulevard (et en étant limite dangereux pour les piétons), et comme le soir il est un peu déprimé, il va skatter en solo... Mais il renchaine en acceptant une joute à skate (un passage atomique du film). Et pour draguer une nénette, il lui offre un pendentif de skate et lui parle de son nouveau dessins pour sa planche de skate (une tarentule qui tient un femme dans ses pattes, du plus mauvais effet). Bien entendu, je ne parle pas des soirées en boîte où tu danses le skate au pied.
Et il est impossible de ne pas évoquer les méchants qui sont un émeveillement nanar à chaque apparition. Les voir roder en ville en skate-board pour aller dire à des danseurs d'un air méchant : "le break, c'est fini" puis s'en aller en rigolant, c'est sensationnel. Et leur chef, Hook, est à la hauteur de son équipe de loubards : un bad guy qui sait s'entretenir physiquement ("pour ce soir, je mets la boucle d'oreille crâne avec la dague, ou seulement la boucle et la dague ?").
J'ai trouvé que l'intensité du film diminuait un peu vers le milieu (mais peut-être était-ce l'augmentation de mon niveau de tolérance), mais franchement, le début est tellement exceptionnel pour qui aime l'archéologie dans ces années folles, sans parler de la fin qui est aussi conne que le reste.
On retiendra aussi un truc marrant : la grosse compét' de tueurs de la fin est nommé LA MASSACRE (pour L.A. bien sûr, mais voilà, moi, ça me fait tripper).
Oh, et puis le commentateur des figures de skate dans le rampe de compétition qui arrive aussi à commenter ce que pensent les persos !!
Bon, stop stop, y'a trop de choses dans ce film, regardez-le et pis c'est tout.
Un vrai bon nanar comme j'aime à en voir : 3.5/5.
