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Juste pour savoir, est-ce qu'il s'agit bien de Ninja Warrior 2 ?

Je ne crois pas, non.

Bienvenue a toi, Jonah.

salut jonah

Salut ! Je n'en suis pas sûr, mais je ne crois pas. A ma connaissance Golden Ninja Warrior n'existe que sous ce titre.

Bah... salut à tous

Golden Ninja Warrior ne serait donc pas NW2... domage, au vu des têtes dans les photos, et de la description du flim, j'aurais cru qu'il s'agisait du même film... quoi que... (une question-test, pour vérifier) est-ce qu'à un moment donné dans GNJ, est-ce qu'on vois à la fin une meuf poignarder un type obèse avec un sabre ?

L'identification est simple => est ce qu'il y a des poignards téléguider dans ton film ?

L'identification devrait être simplifiée : cette version reloaded de la chronique a (enfin) été mise en ligne, avec plein de magnifiques caps de votre serviteur (j'étais pas satisfait des 3, 4 petites images piquées à droite à gauche).

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... njawarrior

Alors la question est : y avait-il un SLIP ORANGE dans ton film ?



Reconnais-tu ces individus aux moeurs vestimentaires douteuses ?

Ah Putain ! En tout cas merci bien pour cette chrnique avec toutes ces images...

Alors ça fait à peu près une décennie (donc évidement, je ne me rappelles pas exactement de tout en détail!) que j'ai pas revu ce film, mais là, oui, je reconnais très bien la scène de torture (ou la meuf supplie le gars d'arrêter en lui disant que son père lui filera de la thune, auquel celui-ci répond "mais ton père n'a plus d'argent"), les ninja (du moins, la méchante en coloris noire qui arbore une grosse ceinture), le gros et vieux vilain homme d'affaires (je crois...)...

Ce film s'appellait bien Ninja Warrior 2... ouaip, ça veut donc dire qu'il y a eu le 1 et bien celui-ci était encore nettement + râté

Attention, dans le nanar, le nanar ninja notamment, un 2 ne signifie pas qu'il y a eu un 1 "Ninja Condor 13" est bien le seul de la série (qui n'en est donc pas une aie, ma tête...)

Mais ne serai-ce pas de sa conne dont il s'agit?

Le fait qu'il s'agisse d'un 2-en-1 vous semble-t-il si sûr ? Pour ma part j'ai vraiment eu l'impression d'avoir affaire à un seul et même film, "parfaitement homogène" (merci de noter les guillemets). Ça me semblerait quand même énorme que le réal (appelons-le Ho pour simplifier) se soit fait chier à employer les mêmes acteurs et à retrouver les mêmes lieux que dans le métrage fond de tiroir. Et même si les combattants sont doublés, on voit bien les acteurs faire leur moulinets et lâcher un pèt de fumée avant de se transformer en ninjas.
Certes, le montage qui fait perdre aux belligérants leur tenue ninja en cours de fight est assez crétin mais peut-être s'agit-il de l'art de l'ellipse de maître Ho porté à son paroxysme, associé aux techniques secrètes des guerriers de l'ombre. Sans parler du fait qu'on n'a ici qu'un seul gweilo à moustache ninja d'Interpol qui apparaît bien dans le même plan que les acteurs asiatiques. J'ai pas eu le sentiment de rafistolage foireux, c'était d'ailleurs assez agréable cette nouvelle sensation. Le seul raccord vraiment bidon, ce serait cette tentative de vendre le film comme une suite directe de Ninja terminator, déjà considéré comme un grand classique. Parce qu'en dehors du gweilo, tout le monde se fout de la statue du ninja d'or !

Le scénario n'est pas pour autant plus intelligent. A la fois simplissime dans sa construction et incompréhensible dans ses péripéties, le film est blindé jusqu'à la gueule de bastons toute basées sur le même schéma de sbires envoyés à la chaîne et d'héroïne invincible. Ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas trop, surtout que les personnages parviennent à chaque fois à nous surprendre par la connerie de leurs raisonnements. J'ai bien aimé la méchante ninjette, bras droit du big boss, et son éventail à gadgets. Le coup des shurikens téléguidés et des poignards en vue subjective du pauvre est une heureuse idée. A noter aussi que le réalisateur, une fois n'est pas coutume, exploite plutôt bien ses différents décors, en particlier lors du final qui se déroule autour de ce qui ressemble manifestement à un chantier abandonné de construction seventies avant-gardiste. La complaisance des scènes de uq finit par les rendre un peu embarrassantes. On se fait flageller, violer, on se désape, on prend un bain, on se caresse au moins une scène sur 3.

C'est un peu bizarre ce film. D'un côté le début est du pur deux-en-un (avec Richard Harrison et la baston dans les champs), de l'autre les acteurs se croisent régulièrement et il n'y a pas de coup de téléphone. Donald Owen (on le connait d'ailleurs lui, au fait ?) n'est pas là longtemps, mais quand il y est il est bien avec les autres.

En fait le piège, ce sont les scènes de bastons où, j'insiste, la plupart du temps rien ne vient annoncer la transformation en ninja. Je me rappelle clairement à l'époque m'être gratté la tête un bon moment pour comprendre qui étaient ces ninjas sortant apparemment de nulle part. Je me demande aujourd'hui si les scènes n'ont pas tout simplement été tournées deux fois !
Une fois avec et une fois sans les costumes ninjas, avec l'idée qu'une version était prévue pour l'exploitation locale et l'autre pour l'exportation. Au final, cette dernière aurait mélangé les deux rushs, peut-être parce que les versions "ninjas" des combats étaient incomplètes ou partiellement inutilisables pour des raisons quelconques.

J'apporte ma part à ce débat du doute 2/1. Je suis comme Max, je suis quasi-persuadé qu'il s'agit là d'un légendaire 1/1, une espèce fort rare. Si le montage est plutôt bordélique et peut faire envisager qu'il s'agit d'un mélange de scènes différentes, je pense aussi que l'on peut y voir le talent si spécial de Godfrey ou d'un autre sbire de la caméra. Les ninjas vont et viennent un peu n'importe comment, mais les décors restent les mêmes, la plupart des personnages finissent par se croiser et il existe quelques scènes de transition lors des transformations ninjas. A vrai dire, j'ai l'impression que le tournage des séquences ninjas a bel et bien été faite à part, puis mal rajoutés par la suite, ce qui explique les quelques variations des personnages (la coupe de cheveux de l'héroïne par exemple).
C'est en effet une sensation assez nouvelle, sorte de 1/1 mal monté, quoi.

Sinon, j'ai passé un bon moment devant ce Golden Ninja Warrior. En plus d'être original de par son montage, c'est aussi le plus cul des ninja-flicks du site !! Les déballages de chair sont fréquentes, de la pute fouettée à poil au très déroutant viol de l'héroïne. Cette dernière est par ailleurs très portée sur l'hygiène, n'hésitant pas à enchainer un bain, une douche et un lavage au lavabo.
C'est plutôt violent, c'est très vulgaire, mais c'est toujours aussi débile avec des dialogues incohérents comme on les aime. Le chat miauleur est marrant, Donald Owen est discret mais efficacement nanar (il a joué dans quoi d'autres ?), la musique emprunte au répertoire classique des prod Lai et le pseudo-Bruce-fake grandguignolesque et grimaçant sorti du néant est tout bonnement dément !!

Par contre, quelqu'un a-t-il compris pourquoi après son viol, l'héroïne s'introduit avec difficultés une épingle dans l'oreille ? Surtout que ça ne semble servir à rien par la suite.

A noter que sur la VHS de Ninja Warriors 2 (le titre étant transformé en Ninja Warrior 2 sur la bande), il n'y pas de générique d'intro, ni de scène avec Richard Harrison, ni encore de voix-off pour raconter l'histoire du Golden Ninja Warrior.

Allez, pour finir un dialogue marrant :
- Pourquoi tu nous suis ?
- Je suis journaliste.
- J'm'en fous que tu sois Redford ou pas. Si tu continues, tu vas finir en viande rouge.

2/5