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MessagePublié: 06 Jan 2005 0:29 
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Max Thayer lui doit tout!
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Merci, continuez !

Je récupère tout au fur et à mesure et je suis en train de tout stocker sur un minisite plus navigable et moins chiant à updater que le post de 3 kilomètres de la page 1.

Je vais essayer de me creuser le neurone pour trouver de l'illustration inédite.

ça va être démentiel. :-D


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MessagePublié: 06 Jan 2005 0:30 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Merci pour les couteaux dynamiteurs, je vais les rajouter. Pour Max Thayer, je vais laisser tel quel, un petit mensonge valant parfois mieux qu'une grosse phrase bien longue et bien lourde (d'ailleurs, dans la rubrique "confessions intimes" ce n'est pas Chuck Norris qui balance les chiottes mais son ennemi).
Pour le boomerang, ça se passe comment ? Nan parce que si le gars a un boomerang super aiguisé genre en métal et qu'il le balance bien, il peut égorger un type.

...

Et là en écrivant je me rends compte à quel point ce serait ridicule, donc oui, je vais l'ajouter.
Thanks Nikita.


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MessagePublié: 06 Jan 2005 0:32 
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Barracuda a écrit:
Merci pour les couteaux dynamiteurs, je vais les rajouter. Pour Max Thayer, je vais laisser tel quel, un petit mensonge valant parfois mieux qu'une grosse phrase bien longue et bien lourde (d'ailleurs, dans la rubrique "confessions intimes" ce n'est pas Chuck Norris qui balance les chiottes mais son ennemi).
Pour le boomerang, ça se passe comment ? Nan parce que si le gars a un boomerang super aiguisé genre en métal et qu'il le balance bien, il peut égorger un type.

...

Et là en écrivant je me rends compte à quel point ce serait ridicule, donc oui, je vais l'ajouter.
Thanks Nikita.


Et en plus, à vue de nez, il utilise un boomerang en bois tout con. :-D

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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)
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MessagePublié: 06 Jan 2005 0:51 
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Max Thayer lui doit tout!
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Oui, il y avait longtemps que je n'avais pas vu le film quand j'ai fait la chronique d'où cette imprécision, qui a d'ailleurs été corrigée dans le roman photo : c'est bien un vilain qui lance le pneu sur Max Thayer. Notre héros l'évite d'un roulé boulé gracieux et le copain du vilain se mange le pneu fatal en pleine poire.
Brisons un autre mythe : Max Thayer n'a pas une R12 orange mais une mitsubishi orange. Il faut bien avouer que le roman photo est d'une mauvaise foi totale mais bien souvent en capsant le film on perd beaucoup en nanardise (pas d'ambiance, pas de doublage, on se rend moins compte de la nanardise des scènes d'action sur les images arrêtées...etc) alors je suis obligé d'en rajouter un Max.


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MessagePublié: 06 Jan 2005 22:17 
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Série B :

Le terme "série B" désignait originellement la partie la moins noble d'un "double programme". Distributeurs et exploitants américains avaient en effet pour habitude de proposer les films par "packs de deux" : un film de prestige, à budget important, avec des acteurs connus et un film à budget plus réduit, relevant généralement du cinéma de genre (westerns, films d'horreur, etc.) Le système permettait de proposer à moindre frais une soirée avec "deux grands films". Certaines compagnies se spécialisèrent dans la production de films "bouche-trous".
Si la notion de double programme n'est plus implicite dans la définition de la série B, le terme continue de désigner un film à budget relativement réduit : film d'action, d'épouvante, d'aventure...La série B peut être aussi bien distribuée en salles que directement en vidéo, ce dernier sort ayant été celui de la majorité des séries B à partir des années 1990. Les films de série B ne sont pas nécessairement mauvais et peuvent constituer de bonnes surprises et d'agréables spectacles, mais le terme demeure légèrement péjoratif.


Série Z :

La série Z est le parent pauvre de la série B (voir ce mot), qui est elle-même le parent pauvre du grand cinéma. Si le budget d'une série B est plus ou moins modeste, celui d'une série Z est indigent; ce type de cinéma est également synonime de grande pauvreté artistique. Ed Wood est le symbole du cinéaste de série Z.

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MessagePublié: 06 Jan 2005 22:47 
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Sois pas aussi méchant envers le Z, pense à Bava et ses copains. :?

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Lantak a écrit:
Personne a une idée de scénario ? Je comprends pas mes rushes.


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MessagePublié: 06 Jan 2005 22:59 
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Ha non, Bava c'est du B. La série B ça peut être sympa, le Z c'est par définition mauvais.


Hop, une définition en plus :

HAS-BEEN :

Expression anglaise signifiant "qui a été". Se dit d'une personne ayant connu une heure de gloire et se commettant ensuite dans des entreprises indignes (artistiquement, commercialement...) de sa notoriété et/ou de son talent. Le cas le plus emblématique est celui d'acteurs connus se commettant dans des navets et nanars où ils sont "la tête connue de service" et dont les trois quarts du budget passent sans doute dans leur cachet. La présence de l'acteur has-been ajoute généralement du piquant aux nanars.

Exemples de has-been :
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Chuck Connors, révélé dans le feuilleton "L'Homme à la carabine" (voir ci-dessus), et qui se commit ensuite dans des séries Z piteuses, et même dans un film Eurociné ("Maniac killer")

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Arthur Kennedy, honorable acteur hollywoodien, devenu un habitué du cinéma bis italien (ci-dessus dans "L'Humanoïde")

Qualifier quelqu'un de has-been est quelque peu cruel et ne tient pas compte du fait que les situations de ces personnes sont souvent extrêmement diverses, toutes n'étant pas tombées, et de loin, dans la déchéance. Donald Pleasence compta une majorité de mauvais films sur sa fin de carrière, mais en vivait fort bien. Un cas plus triste - et extrême - est celui d'Aldo Ray, ex-jeune premier américain des annes 50 qui, ruiné par ses divorces et atteint d'un cancer, était contraint de tourner des séries Z à un rythme accéléré pour payer ses pensions alimentaires et ses traitements médicaux.

A ne pas oublier, tout de même, cette maxime : "mieux vaut être has-been qu'has-never-been!"

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MessagePublié: 07 Jan 2005 13:12 
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Apocalypse Nanar

Litt. "Apocalypse": Livre des Révélations, selon Saint Jean l'Evangéliste. Dernier livre de la Bible qui prévoit l'arrivée de l'Antéchrist sur Terre, son combat contre les Justes, l'avénement de la Jérusalem Céleste et le Jugement dernier.

Sens nanar: période de la fin de l'humanité telle que nous la connaissons, de la chute des états, du retour de l'homme à la barbarie prenant pour prétexte: la Troisième Guerre Mondiale / la Raréfaction des ressources pétrolières / une Crise écologique majeure / la Raréfaction des ressources en eau potable / l'Armaggedon nucléaire / la Corruption généralisée des gouvernements / une Crise économique mondiale / une Chute de météorite(s) / Tout ça à la fois.
L'Apocalypse nanar se caractérise généralement par des images d'archives saturées de rouge, de jaune ou d'orange, des stocks shots d'explosions nucléaires, de déserts, de défilés militaires agressifs ou de réunions au sommet entre chefs d'états, le tout commenté par une voix-off tragique et/ou martiale qui explique ô combien "la folie des hommes" est responsable de l'état actuel de la Terre.
L'Apocalypse Nanar, en elle-même, est une période de l'histoire humaine peu exploitée par le cinéma (car probablement trop coûteuse à mettre en scène). On se concentrera donc plutôt sur sa conséquence directe: le Post-Apocalypse Nanar (voir ce mot).


Apocalypse Nanar (Post-)

Période historique, à la date encore indéterminée à ce jour, qui verra les hommes régresser à un état barbare, sauvage dont les structures sociales se sont recréées autour de communautés dont la taille dépend essentiellement du nombre de figurants que le budget du film permettait de salarier.

Le Post-Apocalypse Nanar verra les hommes inexorabement divisés en deux camps antagonistes et irréconciliables: les survivalistes pacifiques qui tentent de recréer une civilisation digne de ce nom dans des endroits propices à la préservation et au développement de l'espèce humaine, à savoir: raffineries pétrolières (2020 Texas Gladiator), monticules de pneus (Steel, le Justicier d'Acier), carrières abandonnées (Le Chevalier du Monde Perdu), banlieue de Naples ou de Rome (Les Rats de Manhattan), champs verdoyants (Firebird 2015 A.D) ou printanières forêts (Rush), opposés à des pillards sans foi ni loi qu'on peut classer en plusieurs sous-catégories: milice fascisante souhaitant recréer un Nouvel Ordre Mondial (2020 Texas Gladiator, Firebird 2015 A.D), punks à motos (Les Exterminateurs de l'An 3000), animaux plus intelligents que les acteurs (Les Rats de Manhattan) ou encore types en bras de chenise et casquettes de routiers engagés le matin même sur les lieux de tournage (Steel, le Justicier d'Acier). Constantes de ces tristes sires: ils sont odieux et aiment bien rire comme des gros lourds dès qu'ils tuent/massacrent/pillent/violent quelqu'un, prouvant au passage que Rousseau s'était grandement fourvoyé: l'homme est mauvais par nature.

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Heureusement pour les survivalistes, il existe également une troisième catégorie d'habitants de ce monde à l'agonie, les Héros Solitaires. Individus cyniques et désabusées, au background long comme le bras, nomades parcourant librement l'asphalte loin de toute contingences matérielles. à bord de leur bolide customisé (voir "Tuning") et carréné, pouvant être au choix: une automobile, une moto, un camion-poubelle, voire une solide paire de bottes si le film est vraiment pauvre ! Fortement inspiré des archétypes du western, le Héros Solitaire est souvent un homme sans nom, errant, qui conserve une vraie générosité derrière des airs bourrus. Heureusement pour les gentils et malheureusement pour les méchants, c'est souvent du côté des premiers qu'il se rangera pour exterminer les barbares jusqu'au dernier avant de repartir à l'horizon sans même un dernier regard pour la fille du camp des gentils tombée éperdumment amoureuse de lui.


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On remarquera que le Post-Apocalyptique nanar se prête bien au retour de certaines constantes vestimentaires, telles l'usage d ('imitation) cuir ou du lycra, deux types de matières particulièrement adaptées à la vie dans un univers barbare, sauvage et généralement d'une chaleur étouffante, chaudement recommandé par tous les grands couturiers, surtout si l'on y ajoute une profusion de clous sur les vêtements. Certains pousseront même le vice jusqu'à arborer des casques de motos aux visières teintes pour se protéger d'un soleil dont les rayons UV ne sont plus arrêtés par la couche d'ozone (ou pour économiser les figurants). On notera également que le tuning (voir ce mot) deviendra un art à part entière dans ce monde ravagé par la bombe, sans doute pour répondre aux aspirations de l'esthètique et de la beauté qu'un cerveau humain est en droit d'attendre.

Le Post-Apocalyptique nanar est un véritable cri du coeur, un hurlement de détresse lancé aux générations futures qui prend ici toute sa signification politique: "Protégez la planète! Economisez les ressources naturelles ! Sortez du nucléaire, sans quoi, nos enfants vivront dans des carrières abandonnées, sous la menace constante de barbares chevauchant des 125!" Ne l'oublions jamais.

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"Franchement, est-ce que j'ai une tête à avoir tué 33 personnes? Non. Tout ce qu'on peut me reprocher, c'est d'avoir ouvert un cimetière sans licence!"


Dernière édition par zord le 07 Jan 2005 16:26, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 07 Jan 2005 13:42 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Y a un mot clé qui manque:

1/ Nanar volontaire
2/ Nanar polémique

Pour le nanar volontaire, j'ai pas de réponse à vrai dire, le genre est très hétéroclite... (ça me troue le squeele de voir 'Doux dur et dingue' à côté des 'Tomates tueuses' ou des 'Drôles de dames'). A mon avis ça n'existe pas...

Par contre:

Nanar polémique

Film dont on ne sait pas si la nanardise est voulue (par une volonté parodique) ou non. En général, film tellement con qu'il en est drôle et on se demande si le réalisateur n'a pas fait exprès de le rendre comique (exemple: 'The Faculty'), ou film polémique à cause de son réalisateur dont on doute de ses intentions: est-il hyper prétentieux ou simplement maladroit? (exemple: "T'aimes" de Patrick Sébastien).

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"Croyez-le ou non, mais entendre Bruel parler de foot, c'est encore plus insupportable que de l'écouter chanter" Le blog de Raymond


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MessagePublié: 07 Jan 2005 15:06 
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Nanar volontaire:
Nanarland: Bons Films (B.F.) reprenant les codes du nanar à leur avantage.
Plus précisément, le nanar volontaire décide de faire volontairement rire de lui-même, en employant consciemment les procédés nanardisants. Les rochers sont revendiqués être en mousse (v. ce mot), les plans nichons (v. ce mot) sont légion par volonté plus provocatrice que mercantile (les films de Russ Meyer), la mise en scène copie celle, risible, des nanars "normaux" (ex: Piège à Hong-Kong), bref, le "too much" qui tente habituellement d'être déguisé dans un nanar normal (mal: c'est là qu'est l'os) est ici allègrement décomplexé et érigé en règle de fabrication du film.

On peut considérer, en un sens, qu'un nanar volontaire est lui-même une parodie de nanar.

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Lantak a écrit:
Personne a une idée de scénario ? Je comprends pas mes rushes.


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MessagePublié: 07 Jan 2005 17:06 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Excellente définition Alcatel :shock: C'est exactement ça !

Par contre Enzo, pour le nanar polémique, je nuancerais un peu.

Le nanar polémique est plutôt un film dont la nanardise est sujette à débat. Le débat en question peut reposer sur n'importe quel critère : le film est-il volontairement drôle et plein de second degré? Le film est il un chef d'oeuvre incompris par celui qui l'a chroniqué ? Le film est il nanar pour certains alors que d'autre n'y voient qu'un immonde navet?
Bref toutes les questions qui font que l'on peut débattre de la teneure réelle en nanardise d'un objet filmique (contrairement à L'homme Puma ou à turkish Star Wars qui ont tendance à faire l'unanimité).
Pour bien cerner l'essence du nanar polémique, lire la grandiose chronique de T'aime par le Rôdeur qui s'autopolémique sur trois niveaux

_________________
"Heureusement pour l'harmonie du post-apo international, le casting termine dans une carrière abandonnée."
©Kobal


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MessagePublié: 08 Jan 2005 0:19 
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Localisation: Ici...là, juste à droite
le rôdeur a écrit:
Merci, continuez !

Je récupère tout au fur et à mesure et je suis en train de tout stocker sur un minisite plus navigable et moins chiant à updater que le post de 3 kilomètres de la page 1.


je comprend le rodeur quand il dit qu'il galere pour tout mettre en ligne sur son deuxieme post du topic.
Mais ce qui serait pas trop mal en fait, ça serait que tu mettes en rouge dans le glossaire, les définitions déjà faite, ainsi cela facilitera la tâche pour ceux qui veulent savoir les définitions restantes à faire, sans avoir à établir des recherches fastidieuses sur plusieurs pages (longues à telecharger avec des 56k qui plus est)
non ?

_________________
Citer:
Nanaralnd et une bon site (je connaisais pas) mais il abuse defois, mettre the punisher ou armaggedon il peuvent aller ce pendre.

Forumeur anonyme, quand tu nous tiens....


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MessagePublié: 08 Jan 2005 11:49 
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Gweilo ou gwaï-lo :

Terme chinois (cantonais), utilisé à l'origine, principalement, dans la région de Hong-Kong. Gweilo signifie, selon les traductions, "diable étranger" ou "fantôme blanc". Il s'agit à l'origine d'un terme raciste, utilisé pour désigner les occidentaux, vus comme des êtres étranges (fantômes) voire nocifs (diables). Le terme, entré dans le langage courant, s'est considérablement adouci avec le temps et est, aujourd'hui bien plus familier (ou humoristique), que raciste. Les occidentaux expatriés s'étant mis à l'employer eux-mêmes depuis une quarantaine d'années, le mot s'est progressivement vidé de son contenu xénophobe et n'est pas plus insultant que "ricain" ou "rital". L'expression la plus polie pour désigner un blanc en chinois est "saiyahn".

Dans le contexte du cinéma chinois, le terme désigne généralement les blancs tenant des rôles plus ou moins importants dans des films (plutôt fréquent dans le cinéma de Hong-Kong) : gouverneurs, chefs de la police au temps de la colonie britannique, trafiquants étrangers, agents d'Interpol et autres artistes martiaux engagés par les méchants pour se mesurer au héros...
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Louis Roth, habitué des seconds rôles dans le cinéma de Hong-Kong(ici dans "Combats de maîtres").

Les acteurs occidentaux professionnels ayant tenu de manière récurrente des rôles importants dans des films chinois sont relativement rares. Cynthia Rothrock est un cas presque unique d'occidentale devenue vedette à Hong-Kong.

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Michelle Yeoh et Cynthia Rothrock dans "Sens du devoir 2".

Faute de bénéficier d'un nombre suffisant de comédiens blancs sur place, le cinéma chinois se résoud souvent à confier ces rôles secondaires à des acteurs non-professionnels, avec des résultats variables quant à la qualité de l'interprétation. Les films de Godfrey Ho, tournés pour l'exportation avec une majorité de comédiens blancs, sont d'une nullité proverbiale pour ce qui est du jeu des acteurs (accablés par ce qu'on leur fait jouer, comme Richard Harrison, non-professionnels ou tout simplement démotivés).

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Bruce Baron.
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Stuart Smith.

Sidekick :

Expression américaine signifiant "assistant, faire-valoir". Littéralement, "coup de pied de côté". Pour voir le sens de cette expression imagée, imaginez un sbire qui garderait les flancs du héros en pleine action et se chargerait de latter les méchants qui s'approcheraient sur les côtés. Robin est le sidekick de Batman.

Le sidekick a par définition la fonction d'assister le héros, de le mettre en valeur, mais également de l'humaniser en lui créant un contact avec un autre personnage. Le sidekick ayant par définition un rôle subalterne par rapport au héros, le Colonel Trautmann ne sera pas considéré comme le sidekick de Rambo (rapport d'autorité) bien qu'il soit un personnage secondaire. Morpheus dans "Matrix" n'est pas le sidekick de Néo, puisqu'il est son mentor.

Le terme est principalement utilisé pour désigner le faire-valoir du héros, mais le méchant peut également avoir ses propres sidekicks.

Un sidekick peut avoir ou non un rôle humoristique (on parle alors de "sidekick comique") : Obélix est le sidekick comique d'Astérix, le Capitaine Haddock est celui de Tintin. Du fait des lois de la relativité, un sidekick comique met d'autant plus en valeur les vertus du héros. A noter une forte valorisation des sidekicks comiques noirs (nantis généralement d'un humour cool et irrésistible). Du fait de l'inversion des valeurs, un héros noir peut avoir un sidekick blanc.

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Un sidekick comique nanar dans "Golden ninja warrior".


A noter qu'un sidekick (surtout comique) peut contribuer à nanardiser un film pour peu que le personnage soit mal conçu ou mal interprété. Rob Schneider ("Judge Dredd", "Piège à Hong Kong") est ainsi le prototype du sidekick comique insupportable.

Un sidekick peut aisément se coupler avec le personnage du "gosse énervant" (voir ce mot)

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MessagePublié: 08 Jan 2005 13:49 
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Eurociné:
Société de production cinématographique française fondée en 1937 et reprise par Marius Lesoeur en 1957. Spécialisée dès le début dans le cinéma d'exploitation (v. ce mot), elle ne cessera, jusqu'à nos jours, de fournir cinémas de quartier puis vidéoclubs en séries B puis Z de plus en plus fauchées, et généralement de plus en plus mauvaises. S'appuyant sur un groupe de "fidèles" (Jess Franco, Pierre Chevallier), Eurociné tâtera de pratiquement toutes les modes du cinéma bis: puis westerns "paella" (car tournés à moindre frais en Espagne), films de zombies (Le lac des morts-vivants), comédies franchouillardes (La pension des surdoués), films de guerre (Dark Mission) avec chaque fois un terrifiant niveau de médiocrité. La compagnie bénéficiera de la participation de nombre d'acteurs au creux de la vague, sans jamais savoir les exploiter (Michel Galabru, Christopher Lee, Richard Harrison, Mark Hamill...). Malgré le décès de son fondateur Marius Lesoeur en 2003, elle existe encore aujourd'hui et réédite ses vieux "classiques du Z" en DVD.
Le nom d'Eurociné est synonyme, dans le monde du nanar, de ce qui se fait de pire, de plus hallucinant, de plus nanardesque: les minuscules budgets obligeant à prendre les risques les plus insensés et les plus dérisoires... Et aussi d'exploitation dans le pire sens du terme, le degré d'innovation réelle desdits films étant quasiment nul.


A propos, est-ce que quelqu'un a vu El Rey, le dernier Eurociné ? 8)

edit: http://french.imdb.com/title/tt0263939/ ... ft=69;fm=1
La note ! :shock:

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MessagePublié: 09 Jan 2005 12:34 
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Gosse énervant

Syn. "Enfant star", "Kenny".

Taux acceptable de pureté et de naïveté enfantine dans un métrage. La volonté première d'un réalisateur en intégrant un gosse énervant dans son casting est généralement d'émouvoir le public, de lui faire voir les réalités de son film par les yeux d'un enfant, considéré alors comme une source d'innocence, par oppostion à la vision des adultes, pus cruelle, plus cynique voire plus brutale. La présence de gosses énervants dans des productions filmiques semble trouver son origine chez le développement des enfants-stars aux Etats-Unis dans les années 30-40, et dont Shirley "Little Princess"Temple est l'avatar le plus connu. Singe savant chargé de chanter, danser et cabrioler pour amuser et émouvoir le public, le phénomène du Gosse énervant sera repris dans toutes les productions cinématographiques mondiales, tant le rapport entre pureté, innocence et enfance sont des concepts semblables dans toutes les cultures.
Toutefois, c'est au Japon que ce concept sera transcendé, magnifié pour aboutir à la création du "Kenny", archétype du bambin en culottes courtes, sidekick (voir ce mot) des héros, papillonnant autour d'eux, crispant le spectateur par ses mimiques exagérées, ses remarques à côté de la plaque et sa naïveté confinant vite à la bêtise. De nombreux Kaiju Eiga (voir ce mot) ou séries télévisées de type Sentaï (série présentant des types en collants multicolores affrontant des monstres en mousse dans des combats de karaté) exigent naturellement leur quota de Gosses énervants. Le plus souvent utilisés pour rappeler que les héros se battent aussi pour protéger ce genre d'innocents.

Les productions américaines reprendront le concept du "Kenny" dans les années 80, créant des vedettes enfantines dans l'univers des séries télé familiales (les soeurs Olsen) ou du cinéma (Mackaulay Culkin). Hélas, l'innocence du Gosse énervant n'existe qu'à l'écran et la réalité hors des plateaux de tournage est plus sordide: l'enfant-star touche généralement son premier joint à 10 ans, sa première ligne de coke à 12 et risque de ne rester qu'un éternel enfant aux yeux du public, ne trouvant plus de rôles une fois la puberté arrivée, le conduisant inexorablement à la dépression (Shirley Temple), au refuge dans la drogue et la délinquance (Mackaulay Culkin, Todd Bridges), voire au suicide (Jonathan Brandis, Dana Plato).

Le destin de la plupart des acteurs de la série "Différents Strokes" ("Arnold et Willy" en VF) est représentatif de celui qui attend les Kenny une fois les projecteurs éteints.

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MessagePublié: 09 Jan 2005 14:46 
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Il y en a qui ne sombrent pas dans la déchéance, heureusement : Macaulay Culkin a redémarré sa carrière d'acteur (plus discrètement), Shirley Temple a été dans les années 80 ambassadrice des USA en Tchéquoslovaquie (!) et quant à Jackie Coogan, le kid de Chaplin...

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...il a connu des moments difficiles, puis continué une discrète carrière d'acteur de second plan, jouant notamment le rôle de l'oncle Fester dans "la famille Addams", version sixties!

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(ici, au centre)

A noter que sa famille avait tout de même bouffé l'essentiel des gains qu'il avait effectués dans son enfance, ce qui a amené les USA à créer une loi destinée à protéger les revenus des enfants artistes.

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MessagePublié: 09 Jan 2005 14:59 
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Accroche nanarde :

slogan de film dont la particularité est de décrédibiliser d'emblée l'oeuvre dont il était censé exalter les mérites.

Par excès de bourrinage :

"De l'enfer du Vietnam surgit la dernière machine à tuer" ("US Warrior")

Absence de signification :

"Le monde des années-lumière approche" ("L'Humanoïde")

Loufoquerie :

"Mission : empêcher la résurrection d'Hitler!" ("L'Aigle noir")

Tentative grossière de s'associer à un film plus connu :

"Si Mad Max avait une soeur, elle s'appellerait Osa" ("Osa")
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Présence de fôtes :

"Il applique sa propre loi, cruelle et sans pitiée" ("Exterminator : le droit de tuer")

Présomption excessive :

"He is not one of the best, he is the best!" "James Ryan, le chaînon manquant entre Bruce Lee et Chuck Norris!"(Accroches américaine et française de "Tue et tue encore")

"Pour la première fois, le cinéma italien a égalé le niveau spectaculaire des effets spéciaux américains!" (Accroche originale italienne de "L'Homme-puma")

Racolage putassier et/ou débile et/ou mensonger :

"Certaines scènes particulièrement pornographiques avec GRACE JONES nous obligent à vous faire part de l'interdiction aux moins de 13 ans de ce film" ("L'Exécutrice sauvage", Aka "La Vengeance")

Ou abondance de références sans intérêt :

"Par le producteur de "Fucking escape" , le chef-opérateur de "Police academy 8", le responsable des effets spéciaux de "Deflagrator 3" et le mec qui portait les cafés sur le tournage de "Basic Instinct"!"

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MessagePublié: 09 Jan 2005 18:26 
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Nikita a écrit:
A noter que sa famille avait tout de même bouffé l'essentiel des gains qu'il avait effectués dans son enfance, ce qui a amené les USA à créer une loi destinée à protéger les revenus des enfants artistes.


Loi qui porte son nom d'ailleurs. En parlant des enfant star qui vire du mauvais coté, on pourrait aussi parler du gosse qui jouaient dans terminator 2 (drogues et prison il me semble) meme si il semble n'avoir pas trop tombé dans la déchéance

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Nanaralnd et une bon site (je connaisais pas) mais il abuse defois, mettre the punisher ou armaggedon il peuvent aller ce pendre.

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MessagePublié: 09 Jan 2005 19:02 
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Plagiat (anglais : rip-off) :

Action de copier un auteur en s'attribuant indûment des passages de son oeuvre. En langage courant, "copier sur son voisin". Le nanar, parfois pauvre en idées ou en ambition, n'hésite pas à reprendre thèmes et scènes ayant déjà fait leurs preuves dans des films à succès. Les cinéastes du bis italien sont les plagiaires les plus réputés, bien qu'ils ne soient pas les seuls. Le plagiat peut porter sur des scènes et des situations précises du film (le méchant habillé en Dark Vador dans "L'Humanoïde") ou à l'intégralité du scénario : Enzo G. Castellari a ainsi, pour les besoins son film "La Mort au large", soumis "Les Dents de la mer" 1 et 2 au traitement dit de "la photocopieuse". "Cela a commencé à sérieusement indisposer Universal, qui préparait «Les Dents de la mer 3», car nous risquions de leur couper l’herbe sous le pied. Il faut dire que sur l’une des affiches du film, on voyait une planche à voile, avec le chiffre 3 bien en évidence sur la voile, pour créer la confusion ! (rires) (...) En fait, toutes ces similitudes m’avaient été demandées par les producteurs, qui tenaient à ce que «La Mort au large» soit vraiment identique au film de Spielberg. J’étais un peu réticent à démarquer autant « Les Dents de la mer » mais ils me disaient « mais oui, vas-y on doit vraiment le faire pareil ! » (rires)." (Enzo G. Castellari) (Voir également "mauvaise foi")

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Bruno Mattei a élevé cette technique au rang d'art, en l'appliquant non à l'intégralité de ses films, mais à des scènes précises, prenant pour un même film jusqu'à dix modèles différents selon les scènes! Dans "Mission suicide : Strike Commando 2", on peut ainsi reconnaitre, dans leur écriture ou leur mise en scène, des situations ou des personnages de "Rambo 2", "Full metal jacket", "Apocalypse now", "Les Aventuriers de l'arche perdue", "A la poursuite du diamant vert" et "L'Arme fatale".

Vilain : laid, déplaisant, désagréable,méchant (dans le vocabulaire affectif, surtout s'adressant aux enfants). Sens vieilli : méprisable, déshonorant, malhonnête.
Le terme "vilain" a progressivement repris sa portée morale, essentiellement sous l'influence de l'anglais. "The Villain", dans un récit, désigne "le méchant". Le vilain est donc l'antagoniste du héros, pouvant variablement exercer la qualité de ninja, nazi, communiste, maître du monde (voir ces mots) et toutes sortes d'autres fonctions nocives. Dans le cas où le héros est un super-héros (nanti de super-pouvoirs et/ou d'un costume ridicule), le méchant pourra éventuellement être un super-vilain (nanti de super-pouvoirs et/ou d'un costume ridicule).
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Pierre Tremblay dans "Flic ou ninja" : un vilain vilain.

Mauvaise foi : déloyauté, duplicité, perfidie. Fait notamment preuve de mauvaise foi qui commet un mensonge, par omission ou non, et peut aller jusqu'à nier l'évidence.
"I never edited footages together in my movies! Who told you that?" ("Je n'ai jamais pratiqué le mélange de métrages en montant mes films! Qui vous a dit une chose pareille?") (Godfrey Ho, interviewé par le site ultimateninja.com)
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"J’étais un peu réticent à démarquer autant "Les Dents de la mer" [pour les besoins de "La Mort au large"]" (Enzo G. Castellari)
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Auto-défense (film d'):

Film d'action ou polar, situé généralement (mais pas forcément) en milieu urbain et prônant les vertus du règlement immédiat de certains problèmes sociétaux, par des citoyens ordinaires usant de méthodes directes. Le héros du film d'auto-défense est généralement un citoyen lambda (ou un groupe de citoyens) qui, las de l'insécurité et de l'inertie des autorités, et en ayant souffert lui-même (viol et/ou meurtre d'une personne proche, incendie de sa maison), décide de prendre les devants et de se débarasser lui-même de la vermine humaine, quitte pour cela à transgresser la loi. Ce type de film est voisin par le ton et l'ambiance de polar violents comme "L'Inspecteur Harry", mais le héros n'y est, par définition, pas un représentant de la loi. La métamorphose de l'environnement urbain aidant, le genre connut divers avatars à partir des années 70, aux USA, en Italie et (plus modestement) en France.

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Un exemple de film "sécuritaire italien" des années 1970.

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Transposant certains codes du western dans un environnement contemporain, le film d'auto-défense connaît son plus grand succès avec "Un Justicier dans la ville" (Death wish, 1974), où Charles Bronson nettoie les rues à grand renfort de gros calibres. Menahem Golan produira dans les années 80 plusieurs suites à ce film, en accentuant la violence initiale de l'oeuvre. Robert Ginty, dans "Exterminator/Le droit de tuer", et surtout sa suite "Exterminator 2", se positionne en émule de Charles Bronson avec pour originalité l'introduction du lance-flammes, technique apprise au Vietnam. "Hellriders", bien qu'étant avant tout un film de bikers, se rattache par certains côtés au film d'auto-défense, dont il est un exemple campagnard. Dans les années 1980, le film d'auto-défense (américain) fut parfois assimilé au film d'action reaganien (voir ce mot) mais il ne lui est nullement réductible.

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Richard Harrison dans "Eliminator" : un héros de l'auto-défense nanarde

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Dans les années 1990-2000, l'évolution de moeurs urbaines ne s'inversant pas, le filon sécuritaire cesse progressivement d'être l'apanage de la seule série B ni du film d'exploitation, et se confond volontiers avec le blockbuster et le film de super-héros ("Daredevil", "The Punisher").
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Dernière édition par Nikita le 11 Jan 2005 0:17, édité 3 fois au total.

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MessagePublié: 09 Jan 2005 23:15 
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Nikita a écrit:
Mauvaise foi : déloyauté, duplicité, perfidie. Fait notamment preuve de mauvaise foi qui ment par omission, pouvant aller jusqu'à nier l'évidence. "I never edited footages together in my movies! Who told you that?" ("Je n'ai jamais pratiqué le mélange de métrages en montant mes films! Qui vous a dit une chose pareille?") (Godfrey Ho, interviewé par le site ultimateninja.com)
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tu as oublié la phrase de Pallardy sur "le ricain" et "un monde parfait" :-D

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