Sur la lancée de mon pote Dryke, je me sens obligé de parler enfin de ce fabuleux film qu'est :
American Girls (Bring it on)
Année : 2000, Réalisateur : Peyton Reed, Genre : teen comedy avec pom-pom, Durée : 1h38 (de bonheur)
Avec : Kirsten Dunst, Eliza Dushku, Jesse Bradford, Gabrielle Union, Clare Kramer
Histoire (ou plot comme ils disent sur IMDB) :
Une nouvelle année scolaire commence quelque part en Californie, Torrance Shipman (Kirsten Dunst) est nommée chef de l'équipe des pom-pom girls en remplacement de l'infâme Big Red, qui est rentrée à la Fac. La tâche est ardue pour elle car son équipe est championne nationale depuis 6 ans. En effet aux Etats-Unis, le pom-pomisme est un sport à part entière avec ses propres compétitions. On voit dans le films que ces fifilles font plus que lever la gambette et sont de vrais gymnastes.
Malheuresement, deux grosses boullettes arrivent coup sur coup à Kirsten : un des piliers de son équipe se blesse et on conteste la paternité de leur numéro.
Pour le premier point, Kirsten recrute Eliza Dushku en remplacement de la blessée. Elle n'a pas trop le look maison et se fait notamment traiter de "pov' gouine" par ses neo coéquipières, elles aussi apperçues dans Buffy :
Trois ex-Buffy (Eliza/Faith plus les langues de vipère autour de Kirsten) dans le même film, c'est forcément bueno
Une love story s'établira plus tard entre Kirsten et le frère de Eliza. Ce mec passe pour le rocker intello de la bande. Concrètement, ça veut dire qu'il a un tshirt des Clash et un tatouage sur le bras.
La deuxième couille dans le potage, c'est que Kirsten se rend compte que Big Red (l'ancienne chef pour ceux qui suivent pas) a en fait piqué tous les anciennes chorégraphies gagnantes à de pauvres filles noires de South Central (intention sociale inside) qui n'avait pas assez d'argent pour participer au concours national. La supercherie est démasquée et l'équipe des Toros (Kirsten and co) doit monter fissa un nouveau numéro.
Quelques photos pour illustrer le tout :
Finalement, les noirs et les blancs finiront par se tomber dans les bras, God bless America
Les doigts Torrance, tout est dans les doigts !!!
Une séquence un peu chaude : Eliza en maillot, éloignez les enfants
Pour moi, ce film finit forcément dans la rubrique "On s'est fait avoir" car il ne s'agit bien entendu pas d'un nanar. MAIS MAIS MAIS, d'un autre côté, je pense qu'il faut avoir l'esprit sacrément tordu et avoir bouffé beaucoup de Pallardy and co pour apprécier ce film, c'est donc tout naturellement qu'il a sa place sur Nanarland.
Que dire du film en lui même : il est quand même beaucoup moins putassier que la plupart des teen movies habituels et apporte un vent de fraicheur/candeur bienvenu dans ce genre où la surrenchère à la American Pie est de mise.
Les acteurs sont corrects, les gags sont assez discrets mais fonctionnent bien, donc que demander de plus ...
Le public et la critique ne s'y est pas trompé, mettant Bring it On à côté de classiques comme 2001 Odyssée de l'Espace ou Citizen Kane (dans des genres similaires) :
Un ou deux avis glannés sur Allociné :
"Ce film mérite 4 étoiles grâce au beau JESSE BRADFORD !!!!! Il est vraiment trop chou !!!! Ceci dit je le trouve vraiment génial ce film, il est vraiment délirant jusqu'à la fin !! Rien à dire à part GENIAL !!!!! Bravo "
Film excellent !! Il n'y a rien à dire, les Cheerleaders sont vraiment belles (les actrices ^^) et
il y a de l'humour, mais vous n'en ferez pas une overdose, il y en a juste comme il faut, le top du top pour moi ^^ (PS: VIVE ELIZA DUSHKU!)
"
Le Citizen Kane du film pop-corn survolté ! American girls est le meilleur film de « teen-agers » produit depuis longtemps. Satire de films cucul à la « American Pie », il parodie brillamment ces films de « high school » avec les clichés habituels ; mêlant le tout à un autre type de films typiquement américain : le film de sport, comme « Varsity Blues » ou autre idiotie. Il ne se prend jamais au sérieux, touche tout ce qui bouge et envoie valdinguer tout ce qui pollue le ciné américain : hétéro-beaufs, obsédées du régime... et prône un mélange des genres («black-blanc-latino-homo-hétéro ») inhabituel dans le cinéma américain. Un peu naïf, certes, mais tellement rafraîchissant en période naissante de navets printaniers (Belphégor, « Yamabouse » et consorts). C'est frais, drôlissime, avec une bande-son qui pulse et des compétitions de « cheerleading » époustouflantes... mais qui risque de toucher peu de monde car ce genre de manifestation est inexistant en France. Une bouffée d'air frais."
Alors qu'est ce que vous attendez ? :
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