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http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... hakumaster

Il ne manque plus que Bolo Yeung dans le rôle du sbire du méchant et la fête serait complète. Au fait, quel rôle joue Jim Gaines ?

Jim Gaines a un petit rôle où il apparait au début du film avec d'autres noirs avinés qui viennent chercher des noises à Bruce Ly et se font rouster. Il est tout jeune dans le film ça fait drôle mais c'est bien lui !

Ca pourrait valoir le coup de dire un mot à ce sujet. (Du genre : Jim Gaines, outil de traçabilité du film philippin)

J'en ferai une cap histoire de le rajouter.

Deux extraits :

BILLY CHONG : http://www.youtube.com/watch?v=9nRK9CUiVS0
CARL SCOTT : http://www.youtube.com/watch?v=ZWoZ9DESwUY

Haha, oui mais non : il s'agit d'un homonyme. Le Chaku Master dont il est question ici est un bruceploitation philippin tout merdique, malgré son petit côté sec et nerveux, l'Indonésien (Chinois d'Indonésie ?) Billy Chong assure autrement mieux (même Carl Scott). Ca méritera quand même un petit rajout de Rico dans la cote de rareté, histoire de signaler que plusieurs films portent ce titre.

Ah ok, je me disais aussi....

Pas le temps pour mais si quelqu'un a une belle image de loose.

EDIT : et en effet, Billy Chong et Carl Scott déchirent toujours autant (cf Black Jim, l'impitoyable ninja chez Bachs), c'est ça de poster trop vite.

la meilleure fellation, tous films confondus

Outcha, c'est 100% sensation grindhouse, le visionnage de ce film. La qualité de la bobine est fantastique, avec des rayures pas timides pour un sou et des changements de couleur de pellicule quasi-expérimentale. Au point que l'aspect technique du film est un élément nanar à part entière (le montage est catastrophique par moment).

Alors certes, Chaku Master est un film mou du genou, avec une tendance à la baston interminable. Mais de diou, quel pied quand même ! Bruce Ly est de cette race d'acteur inoubliable, dont les grimaces forcenées poursuivent le spectateur même plusieurs jours plus tard. Il sautille dans tous les sens, en s'efforçant de ressembler au maximum à un Bruce-fake des plus nanars (même si par moment, l'illusion de voir Bruce Lee est présente). Il connait des périodes de mutisme impressionnant, avant de passer en mode introspectif où la voix-off décide de narrer le contenu insipide de ses pensées. Effarant !
Et puis quel enflure : après s'être fait gentiment turlupiner sous un arbre par une inconnue, il lui pique sa bagnole en se marrant.

Ajoutez à cela une séquence d'intro inoubliable (avec une tentative de constituer un gang de sous-Jim Kelly), un doublage anglais atroce, et une fin qui arrive à surprendre par sa nullité alors qu'on l'a beau savoir qu'elle sera nulle. Quel talent !

3.25/5

Ps : dommage que la chro ne contienne pas de jaquette du film.

Big déterrage de la mort.

Un très bon nanar, plutôt rythmé pour un film philippin. Sincèrement, on s'amuse devant.

Pas un seul dialogue pendant les dix premières minutes, juste de la baston. Ca n'arrête pratiquement jamais. Le remplissage, ici, c'est de la castagne rigolote de bon aloi.

J'adore le prélude de la mythique scène de fellation. Bruce Ly se fait embêter par des sbires, leur casse un peu la figure, voit une belle inconnue dans une voiture décapotable, saute dans la décapotable en faisant un salto inutile de frimeur, je crois qu'ils n'échangent même pas un mot, Bruce Ly et sa nouvelle conquête roulent quelques kilomètres, avant de s'arrêter au pied d'un arbre. Et soudain, des sbires sautent de l'arbre pour une nouvelle séance de baston bien pétée. Dans une tentative de trouver un semblant de logique narrative, on se dit que ce devait être un traquenard et que la belle inconnue était complice. Et ben non ! Aux Philippines, les sbires poussent sur les arbres dans l'attente de la venue hypothétique de Bruce Ly. Ca m'a rappelé un gag du Magnifique ou Bébel dans sa décapotable tire au pif sur un palmier et trois sbires en tombent raides morts.

Bruce Ly force tellement le mimétisme qu'on a effectivement l'impression de voir Bruce Lee par moments. Et la conclusion est sûrement l'une des plus abruptes du cinéma.

Alors que pour ma part j'ai trouvé Les 6 épreuves de la mort (maté dans la foulée, peut-être que ça joue) plutôt pas mal dans le genre kung-fu-flick kitsch, malgré son décalque forcené de Bruce Lee et ses bruitages outrés à la hongkongaise (à la limite, Le Jeu de la Mort _ le vrai _ m'a paru plus nanar), Chaku Master est un vrai nanar consensuel qui ne suscitera aucun débat. Les comédiens savent certes lever la jambe (par contre, aucun ne sait jouer la comédie, car on ne peut pas être bon en tout) mais tout le reste est du pur délire sans queue ni tête.