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En hommage à James Whitmore




Des essais nucléaires dans le désert ont eu pour résultat de muter des fourmis qui ont pris des tailles gigantesques. Celles-ci à la recherche de nourriture devenue insuffisante dans leur zone d'occupation, partent en direction de la ville et attaquent toute proie à leur portée...

Petit bijou précurseur de la tripotée de films à base de monstres créés par les radiations atomiques réalisés dans les années 50. Un scénario simple mais efficace, une mise en scène impeccable, des bébettes rigolotes et un suspense bien géré jusqu'à la bataille finale dans les égouts de Los Angeles.
Une des plus belles réussites du genre.

Film dont le titre français est encore une fois hors de propos ! Un scénario bien construit qui passe d'une lutte contre une fourmillière à une course contre la montre.

Fallout 3 à rendu hommage à ce film d'ailleurs au point de réutilisé le titre original.

Le discours de fin est pompé sur Plan 9 from outer space...

Bien sympathique par ailleurs mais j'en garde un souvenir assez flou.

Je me rappelle avoir vu ce film il y a quelques temps, et avoir été bluffé par quelques scènes, notamment celle où les scientifiques descendent, armés de lances-flammes, dans le nid des fourmis. Allez savoir si c'est un hasard ou non (je doute quand même que ce soit fortuit), mais cette scène m'a pas mal fait penser à Aliens (impression renforcée par la scène finale avec la reine réfugiée dans les égouts).
Un film d'animaux géants comme Hollywood en a produit à la pelle dans les années cinquante, bien qu'on puisse le situer en haut du panier.

souvenir de grand film vu quand j'étais vraiment jeune qui m'a fortement incité à jouer à It came from the deser sur Amiga

Je déterre un peu, car vu hier soir

Que dire de ce film, à part qu’il m’a totalement bufflé. Quand je pensais qu film de monstres des années 50, je m’imaginais plus un truc tout pourri et bizarre avec des grosses marionnettes moches et des gens qui hurlent.
Je suis content que ce film m’ait donné tort. J’ai été captivé dès le début. L’image est tout bonnement magnifique, le noir et blanc magnifie les paysages de désert. Le réalisateur à la bonne idée de laisser le spectateur dans le doute quand à la réelle nature des attaquants dans la première partie du film, il ne nous montre que quelques indices (trace de pattes, bruit, vol de sucre, …). Ce qui à pour but de faire monter la tension du spectateur (en tout cas dans pour moi ça fonctionne), et on attends avec impatiente de pouvoir découvrir qui ce cache derrière ce « Them »
Ensuite, on se focalise sur un scénario plus classique d’extermination, mais les scènes dans le nid des fourmis (d’abord dans le désert et ensuite dans les égouts) sont tous simplement excellentes, de part la tension qu’elles apportent. Et pour finir sur une sympathique fin ouverte.
Même si les fourmis ont prit un petit coup de vieux, elles restent assez bien faite pour donner un petit aspect kitch très sympa au film (en tout cas elles ne sont à aucun moment ridicules).

Bref un putain de bon film, si d’ailleurs quelqu’un en connaît d’autres du même genre et aussi sympa je suis preneur.

Au passage, c’est un des tous premiers films à réutiliser le Wilhelm scream (3 fois si j’ai bien compté ^^). Pour ce qui ne connaîtrait pas : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cri_Wilhelm


En effet, la quête dans la localité de Grayditch fait plusieurs allusions au film. (D’ailleurs le titre de cette quête est « Them » dans en VO et « Elles » en VF)

Dans le genre, et tout aussi bien réussi, il y a Tarantula, avec cette fois une véritable araignée incrustée à l'aide d'effets optiques dans le film.
Mais sinon c 'est vrai que la plupart de films de bestioles géantes sont quand même pas terribles.

Et les débuts de Clint Eastwood.

Découvert y a peu, et bonne surprise également, mention spéciale à la fourmilière implanté DANS UN PORTE AVION , sinon je suis toujours autant captivé par le rôle des femmes dans les productions des années 50, qui sont systématiquement inutiles .

Le rôle des femmes dans les productions de années 50 c'est montrer la femme au foyer, qui touille dans sa marmite, qui ne pond que des phrases ménagères et qui disparaît dans sa cuisine pour laisser les hommes parler de choses importantes, inaccessibles de toute façon à son intellect limité. Et même si on en présente une diplomée en astrophysique, ce sera elle qui raccomodera le veston du héros, lui préparera son omelette, juste pour montrer au public ce que doit être le vrai rôle de la femme dans la société yankee.
"Honey, I'm home !" Le maître de maison est de retour, son verre de lait prêt sur la table, son journal à côté de son fauteuil devant la télévision. Et, hors cinéma, il y avait même des écoles féminines qui n'enseignaient qu'une chose : apprendre à devenir l'épouse parfaite, c'est-à-dire, savoir cuisiner, ne plus penser, rester ignorante.

Petit up' pour signaler une chanson en hommage à ce film:

http://youtu.be/Xb-uvMq0OSo

The Misfits - Them, extrait de l'album Famous Monsters