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TIME BANDITS - Terry Gilliam - 1982

Acteurs : Sean Connery, John Cleese, Michael Palin, Craig Warnock, Shelley Duvall, etc.



Que dire de ce chef d'œuvre ? Ha, mince, la réponse est dans la question.

En tout cas, film que j'adore. C'est foutraque, pas toujours super filmé et on a du mal à reconnaître le maître Gilliam. Mais il est fichtrement hilarant ! On y retrouve (deux, en fait) les copains du Monthy Python's Flying Circus avec, en plus, l'apparition de Sean Connery.

Il y a quand même la génése des "Gilliamiens", c'est très clair. L'orinisme, la place de l'homme dans l'univers, les questions du bien et du mal...

Le titre en français : "Bandits, Bandits". Pourquoi ? Aucune idée...







Trailer (je trouve qu'il spoile trop à mon goût...) :
http://www.youtube.com/watch?v=E4vQ6y5gyoM&hl=fr

La fin était super bizarre si je me souviens bien.

Oui, plutôt.

[spoiler]Après avoir détruit le Mal, le gamin revient dans la réalité au moment où sa maison brûle. Et dans le four, cause de l'incendie, il y a un morceau du mal et quand ses parents le touchent, ils disparaissent en fumée ! Et le gosse de se retrouver seul devant sa maison... D'ailleurs, un des pompiers est le roi Agamemnon [Sean Connery] qui lui fait un clin d'oeil...[/spoiler]

Mais je trouve qu'elle colle bien à l'univers du film.

Je garde un bon souvenir de ce film mais j'ai trouvé que [spoiler]le combat délirant à la fin, avec les cow-boys et les maquettes de tanks[/spoiler] a un peu gâché le film.

D'un autre côté, à ce moment là, je ne savais pas qui est Terry Gilliam.

Edit : tu devrais si possible inclure le titre français dans le titre du topic, tout le monde ne connaît pas les titres originaux des films.

Oui, Maître...

Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn

Je l'avais vu étant gosse (dans le cadre d'une projection scolaire, en plus) et je me souviens que le combat contre le Minotaure et la vision du Maître du Mal transformé en pelote d'épingle par les archers grecs étaient des scènes qui m'avaient marqué. Je ne parle même pas de la fin qui a traumatisé le bout de chou que j'étais.

Je n'ai pas encore compris la scène finale au jour d'aujourd'hui, d'ailleurs.

Est-ce une manière de dire que les enfants sont toujours plus conscients du mal que les adultes? Que leur naïveté peut les en préserver?

De Bandits Bandits à Barton Fink en passant par Erik Le Viking, tout film dont le dvd propose un entretien avec Albert Dupontel peut être acheté les yeux fermés.

Perso j'avais acheté le dvd un été où j'étais passionné par les Monty Pythons. Sur le coup j'étais assez déçu mais l'entretien avec Dupontel et le livret qu'il a rédigé proposé avec l'édition collector m'a convaincu de donner une seconde chance au film. Depuis, je l'adore. (la version commentée est à la fois drôle et instructive avec les interventions de Gilliam, Cleese, Palin...)

Super film, avec une fin qui ruine le cul comme c'est pas permis et qui traumatise tous les gosses et les nains m'ont fait hurler de rire. A part ça aucun autre souvenir. Faut que je retrouve ma VHS.

Niveau humour, c'est pas encore Sacré Graal, niveau technique c'est pas encore les Frères Grimm, mais c'est quand même un excellent film, avec un diable que si c'est ca l'enfer, je signe tout de suite.

Niveau humour, ce n'est plus Sacré Graal.

Et question technique, c'est à mon sens un poil au dessus de Jabberwocky où le côté carton-pâte et monstres à fermeture éclair est plus poussé.

Je pinaille, je pinaille...

J'adore les apparitions de Ian Holm en Napoléon complexé par sa taille et John Cleese en Robin Des Bois hautain (il s'est inspiré de je sais plus quel membre de la famille royale pour son rôle). Quant au running gag de Michael Palin et Shelley Duvall, il fonctionne vraiment bien.

A noter qu'un des nains n'est autre que Kenny Baker aka R2D2.

En même temps, c'est vraiment pas la même époque...


(et les frères Grimm, c'était vraiment raté...)

Oui, la fin reste assez mystérieuse et abrupte. Je me dis, perso, qu'il doit s'agir effectivement de la parabole sur le Mal qui finit par avoir les adultes et que l'innocence de l'enfant le préserve.

Ou bien, avec le clin d'oeil de Sean Connery, le héro est toujours dans un rêve...

Enfin, c'est une fin qui fait réfléchir.

Les scénes quasi-oniriques à partir du naufrage sont excellentes. Par contre, attention, ce n'est pas un film à la Monthy Python ! Mais bien, un film de Gilliam.