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Agent d'élite du Mossad et véritable star dans son pays, Zohan a un secret : il rêve de devenir coiffeur en Amérique. Profitant d'un combat contre son pire ennemi, un terroriste connu sous le nom de Fantôme, Zohan se fait passer pour mort et s'envole pour New York armé uniquement de ses ciseaux et de son sèche-cheveux.




Si on passe outre l'affiche très très moche, voilà assurément un des films les plus drôles de l'année (pour moi le plus drôle) et un des derniers nés de l'écurie Appatow. Ancien colocataires dans la vie, Adam Sandler et Appatow ont voulu se faire plaisir en écrivant une comédie sur fond de conflit israëlo-palestinien. C'est tout d'abord assez amusant de voir traiter cette haine comme une petite dispute ridicule et sans aucuns fondements, qui peut facilement se résoudre devant un concert de Mariah Carey.
Sandler et Appatow abordent leur sujet avec une grande vulgarité mais totalement assumée. Les blagues sont souvent en dessous de la ceinture mais ont au moins le mérite d'être réellement tordantes. Il faut voir le déhanché de Sandler dans les rues de Manhattan ou tous les passages sur le cul et le troisième âge.

C'est donc assez osé question gags, totalement débile et assumé mais constamment généreux. On a l'impression de voir du Mel Brooks survitaminé et inspiré. Et si on est plié tout au long des 110 minutes, c'est aussi grâce à la performance d'un Adam Sandler, présent de tous les plans, qui montre un impressionnant talent comique.

YEAH DUDE !!!!!!

celui-là, je veuuuuuuuuux le voir !

Je l'ai vu, et j'ai été plié en deux de rire. Des gags délirant, tout en faisant passer le message de l'absurdité du conflit israëlo-palestinien. Drôle et intelligent à la fois.

Tout le passage avec la première cliente de Zohan et tous ses autres clientes du 3ème âge qui suivent est à mourir de rire. C'est le genre de passage qui provoquent de longues crampes d'estomac.

Par contre, j'emmènerai pas ma grand-mère voir ce film

J'ai été le voir hier. ça faisait longtemp que je n'avais plus autant ri.

c'est super con, super trash (j'ai vu la version unrated), gérontophile au possible, ca fonce dans tous les clichés sur le moyen orient avec la légèreté d'un rhinocéros qu'on aurait perfusé au Redbull, on shoote dans des chats pour rien...

ce n'est pas un bon film en soi mais ca atteint un tel degré de connerie volontaire que c'est parfaitement regardable si on est dans le bon etat d'esprit ce soir là

en tout cas, c'est bien au dessus des films de parodie qui pourrissent les écrans en ce moment.

Michael: What are you? Bionic?
Zohan: No, I only like the ladies.

Sandler arrive toujours à faire passer quelque chose de très doux dans ses personnages, même dans les scènes les plus vulgaires. Il étonnant, ce garçon, et il vieillit bien !

Voilà quand même un drôle de film. Sous une couche de vulgarité, se cache un film réellement marrant.

Perso, ne sachant pas à quoi m'attendre, les premières minutes m'ont été pénibles, le côté super-héros de Zohan me donnant l'impression d'assister à un spectacle pour débiles, mais une fois passé le cap de la consternation (qui persiste pendant tout le film tout de même), on s'amuse quand même, certains gags étant excellents.

Comme cela déjà été dit dans les posts précédents, ce film c'est de la pure connerie bien assumée, à laquelle on finit par adhérer, à l'usure !

Comme côté négatif, je retiens essentiellement le quota un peu trop élevé de gags au-dessous de la ceinture, Zohan s'exprimant un peu trop souvent avec son zboub.

Pour le reste, il le ffffoooo !



J'ai bien aimé aussi la petite phrase de Maria Carey (dont pourtant je n'en ai rien, à carrer) : "Bonjour petit homme en rut. Cours, cours acheter mon disque !!"

J'aime pas trop Sandler, avec son air niais et son regard de "i am sam". Mais ce film fut une (mini) surprise. Je serais moins dytirambique que les autres avis : j'ai trouvé ça un poil long et certains person secondaires un peu trop gonflant.

Reste que le jonglage avec le chat m'a tué de rire et le "je remets un petit coup à ta mère et on y va" marche à tous les coups avec moi...

Les 15 premières minutes du film m'ont quand même tué de rire. C'est une avalanche d'exagerations nonsensiques fabuleuses!
Après c'est vrai que c'est un poil dommage que ce soit tant basé sur des gags à base de zboub.

Je suis d'accord avec tata.




J'ai pleuré de rire à la parodie de Rocky avec les oeufs.

En fait, ce sont essentiellement les gags à base de zboub ou de raie des fesses auxquels je suis un peu allergique, surtout au début quand il retient la balle avec ses fesses. Perso, ça ne me fait pas rire.

Mais le premier quart d'heure fait très bien son travail d'introduction, à savoir prévenir le spectateur que le film qu'il regarde est un gros délire.

Ce qui m'a fait délirer c'est la course poursuite avec le palestinien. La nage papillon tout ça !



OMG ! Je suis d'accord avec Alfie !

pas été gêné par les gags à base de zboub, mais je l'ai vu en vo, donc ça passe peut-être mieux avec en plus les jeux sur l'accent en anglais. En tout cas, ce film m'a fait un bien fou. Après les km de connerie sur le moyen-orient mis sur pellicule et qui se prennent au sérieux que j'ai dû m'envoyer pour cause de recherches, ça a été beau et doux (si, si) de voir enfin quelque chose qui ne se prend pas pour la révélation ultime sur la région, et qui fait vraiment, franchement rire. En sus, pour arriver à faire un tel film, il faut être quand même très fin, et connaître impeccablement son sujet, jusque dans les blagues les plus grasses pour créer un système qui se tienne. Vraiment fort

Si tu es si documenté, peux-tu nous parler de l'importance du Humous dans ces deux cultures ?

le hommos, c'est une base de l'alimentation, c'est le produit que toute mère de famille digne de ce nom prépare amoureusement avec sa recette secrète, et si la mère de famille est indigne, qu'on achète en grands pots parce que sinon, la vie ne vaut pas d'être vécue. En gros, ça se trouve dans toutes les cuisines et à peu près tous les snacks, ça se mange en cas de creux dans des pays où les horaires et les rituels du repas sont nettement moins respectés qu'en france, ça sert aussi dans certains sandwiches, comme entrée, ou à l'apéro. Quand il n'y en a plus dans le frigo, c'est qu'il est vraiment, vraiment, vraiment vide et qu'il devient super-urgent de faire des courses, en gros. Il y a des différences identitaires sur lesquelles on insiste beaucoup, mais largement, on mange la même chose des deux côtés de la ligne verte : du hommos, des crudités, des falafels, des schnitzels (ben oui), et encore un coup de hommos. Donc, on a parfois un peu l'impression d'en manger tout le temps
Le pfizer-bubble, lui, c'est une vanne sur certains équivalents de fanta locaux hyper-sucrés, et très chimiques, pas vraiment mauvais, mais qui font un peu tomber les dents tellement ça attaque. Là aussi, c'est partagé des deux côtés.

Je rejoins wallflowers : j'ai trouvé ça un petit peu long... et pour ma part, un petit peu trop scato-concon.

Y a des idées assez énormes (la nage pap', le premier 1/4 d'heure, le super coup de pied, etc...), dommage que le niveau ait du mal à dépasser la ceinture... ça reste pour moi dans les films sympatoches et débiles qui détendent bien le crâne, mais aussi vite oubliés.

J'étais préparé par ce que j'avais pu lire, mais bon, quand même le premier quart d'heure, c'est vraiment :



Le reste ralentit un peu pour raconter une histoire, mais dès le premier shampooing, ça repart pour des gags juste impossibles. C'est tellement osé et décomplexé qu'on est obligé de se repasser la scène pour y croire.

Etonnant aussi de voir après Mamma mia qu'il y a une vraie montée en puissance du pouvoir sexuel des femmes de plus de 50 ans dans le cinéma américain, ce qui correspond certainement au vieillissement des baby boomers.

Enfin, je suis très étonné que personne ici n'ait relevé que la baston de fin se déroule quand même sur le Jimmy adja de Disco dancer, merde !

Un film vraiment drôle, avec un capital sympathie énorme. La mise en scène n'appuie pas trop sur les gros gags, ce qui évite l'impression ressentie devant certaines comédies que l'on se fait prendre pour un débile à qui il faut indiquer quand c'est drôle. Du coup, j'ai ri franchement (mais pas sur les mêmes vannes que mon mari, fait-il remarquer).