Forum Nanarland.com

Je ne comprends pas ta réponse.

Heu... je serais d'avis de répondre "rien du tout"

Hé ! J'espère pas. Toutes ces recherches étymologiques pour arriver à "rien du tout" ? Je suis pas d'accord.

C'était quoi ta question, Brunet?

Ah non, ah non, ah non : il FAUT savoir que "unobtainium" se dit "unobtanium" (donc sans le "i" entre le "a" et le "n") en français.

Importance ca-pi-ta-le !


Qu'on se le dise !



Mais le pire est encore à venir (s'il n'est pas déjà là) : l'association du terme "avatar" exclusivement au film de Cameron et plus à la mythologie hindoue et aux pseudos des forums.

C'est comme avec "Alien". Aujourd'hui, un "alien" c'est un extraterrestre. Point. Alors qu'avant, c'était juste un étranger...

Je pense pas, alors qu'a la place d'alien tu pouvais dire "stranger" ou "foreigner", a la place d'avatar dans les forums ou dans Wow, tu veux dire quoi ? Quand a la mythologie indoue, le film s'en rapproche d'ans un certain coté tout comme l'avatar de Wow d'ailleurs

Mouais ... la derniere fois que j'ai jouer avec un avatar c'était dans ultima 8. on était un chevalier et on devais sauver le monde...

Je suis certain maintenant que Cameron était un joueur de Jeux de Rôles et donc un psychopate en puissance. On devrais l'enfermer avant qu'il ne poignarde des gens en hurlant qu'il est le prince du chaos !

Tu oublies surtout le personnage central de la saga Ultima voyons !!

edit louze : arf comme le disait le post juste au-dessus, désolé... mais c'est pas que dans Ultima 8, d'ailleurs le plus mauvais de la saga, et les Utlima sont des jdr tout simplement mythiques...

Rien à voir mais dans un numéro récent de newsweek, il y avait un article intéressant sur la réception d'Avatar en Chine.

Le film a eu un énorme succès là-bas, mais a eu des problèmes avec les pouvoirs politiques. Au départ, le comité de censure était content, parce que les américains y sont présentés comme des méchants colonisateurs, brûleurs de forêt. Mais les opposants au régime se sont servis du film pour rappeler que ce que les colons faisaient sur Pandora, correspondait largement à ce qui se passait au Tibet. D'autant plus que l'idée de raser des forêts, et plus généralement des bâtiments anciens, au Tibet, mais aussi ailleurs en Chine, rappelle le côté douloureux des expulsions de force au profit du "progrès". Dernier point de comparaison entre Tibet et Pandora, la croyance en la réincarnation et le respect de toutes les créatures vivantes.

Ce qui est amusant, c'est que le film a été retiré de l'affiche pour qu'on puisse passer le biopic de Confucius avec Cho Yun-Fat. Les gens l'ont assez mal pris, disant qu'on passait d'un film assez contestataire, à un autre dont la morale est : obéis et sois heureux.

Au-delà de savoir si Avatar contient le message politique décrit plus haut, je trouve qu'il y a quelque chose d'intéressant dans l'aspect universel de cette histoire : le côté cliché fait que des communautés très différentes peuvent s'y retrouver : on a parlé des indiens type Pocahontas, Kounen y voyait les indiens d'Amérique du Sud défoncés aux champignons, les Chinois y voient les Tibétains, et on peut assez facilement décliner ça à d'autres peuples, je pense.

Cette universalité qu'on peut tout à fait reprocher au film a certainement joué un rôle important dans le succès du film.

Ou bien parce que le film a été sorti en hiver, pendant une période de l'année où la concurrence est quasiment nulle?

Honnêtement, la dimension politique qu'on accorde à Avatar devient franchement grotesque à la longue, limite nanarde, quand on pense que ce film n'a probablement pas été conçu pour être un pamphlet politique. Comme le disait d'ailleurs Red Letter Media dans sa géniale critique vidéo, do you think that James Cameron is gonna donate the huge profits from the technological advancements of this film to some beautiful indigenuous african tribe? Yah, probably not!

Et puis, de toute façon, il en faut pas beaucoup pour vexer les autorités chinoises : elles ont fait couper toutes les scènes avec Chow Yun-Fat dans le troisième Pirates des Caraïbes, car elles étaient jugées "offensantes"...

Avatar ce n'est pas qu'un film sur l'oppression des peuples et la destruction de la nature par la civilisation, c'est aussi des produits dérivés en plastique plutôt zarbis :



A votre avis, puis-je offrir cela à un môme de 7 / 8 ans ? Ou bien va-t-il me l'envoyer à la figure ?

C'est le troll le plus facile que j'aie vu depuis un moment...

Evidemment qu'il faut donner tous ses sous-sous aux associations caritatives, comme ça tous les opprimés ils seront libres, tous les pauvres ils seront heureux, et tout le monde vivra le bonheur quotidien que seuls les miséreux vraiment proches de la nature peuvent ressentir, tu 'ois.
T'es prof de fac, hein ? Avoue.

Diantre, c'est la classe ! offre-moi ça sans autre forme de procès !

Ca c'est du jouet !

Que le produit fini ne soit qu'une alienxploitation de plus, ok. Mais je pense qu'il y a quand même une universalité du film vue que, justement, on ne parle pas de nation, mais d'une industrie. Et pas d'une ethnie connue, mais de grands mecs bleus à poil.

A partir de là, tout le monde peut y lire ce qu'il veut et ressentir une empathie envers les aliens. D'autant plus si son environnement politique et économique s'y prête.

Bref, Cameron n'a sûrement pas prévu son film comme un pamphlet, mais son film fonctionne comme tel de par sa lecture universelle.

"Oooh, le Na'vi sur son cheval à six pattes ! Tu me l'achètes, dis, p'pa ?"

+ 1 000

Hein?!? As-tu au moins vu la critique vidéo? Déjà que je l'ai posté à deux reprises sur ce topic, sans même le moindre retour...



Alienxploitation? Je ne vois pas. À la limite, Pocahontasploitation, peut-être, mais James Cameron n'en est pas le pionnier...



Je ne suis pas sûr de te comprendre là-dessus. Universalité du scénario, tu veux dire?

M'enfin, en ce qui me concerne, que le scénario soit « universel » n'a probablement pas véritable incidence sur le succès du film. La sortie stratégique du film pendant une période de l'année sans grande concurrence (imaginez si JC avait sorti le film en même temps que The Dark Knight!), le buzz monstre et tout le patatras au sujet de la révolution technologique annoncée par Cameron sont à mon avis les vraies raisons du phénomène. La plupart des gens, même les fans du film, s'entendent pour dire que le scénario est plutôt prétexte au demeurant.

Après, si les autorités chinoises capotent encore une fois pour pas grand-chose ou que le film rend des gens emo, c'est autre chose...

J'imagine qu'il veut dire que chacun peut se reconnaître dans le scénario et y mettre sa propre expérience, indifféremment de sa culture particulière, parce qu'il est assez vaste et joue sur des tableaux assez communs à l'homme pour ça.

Et pour répondre à ton argument selon lequel Avatar n'était pas FAIT pour être un pamphlet politique et uqe ce sont les gens qui y greffent leur propre vécu...
Beh en écrivant Les Souffrance du jeune Werther, Goethe non plus ne pensait sans doute pas conçevoir un ouvrage pilier du romantisme allemand, qui allait provoquer une identification monstrueuse. Mais son oeuvre a quand même eu ce mérite de parfaitement comprendre son époque et de permettre à un grand nombre de personnes de se reconnaître dans les questions posées.
Impossible de prévoir qu'une oeuvre aura telle ou telle portée. C'est un émerveillement de plus pour le créateur de voir son oeuvre reprise.

Ne prends pas ca comme une éloge du film, ca n'a rien à voir avec sa qualité intrinsèque. C'est juste qu'il arrive au bon endroit, au bon moment et avec une habileté suffisante pour que les gens (enfin certains, je ne me compte pas dedans, mais comme je l'ai vu en 2d j'ai peut être pas eu tout le message ) en fassent plus qu'un simple divertissement.

Disons que c'est ce que j'ai voulu dire maladroitement.




Oui. Et de part son succès et le battage médiatique, il a eu d'autant plus d'aura dans le monde. Nombreux sont ceux qui ont pu alors se comparer aux pauvres aliens brimés par de méchants colons. Et cela même si Cameron n'a jamais mis en avant un quelconque accent politique à son film.