Forum Nanarland.com

Syno:
Oskar est un adolescent fragile et marginal, totalement livré à lui-même et martyrisé par les garçons de sa classe. Pour tromper son ennui, il se réfugie au fond de la cour enneigée de son immeuble, et imagine des scènes de vengeance. Quand Eli s'installe avec son père sur le même pallier que lui, Oskar trouve enfin quelqu'un avec qui se lier d'amitié. Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l'intriguer... et son arrivée dans cette banlieue de Stockolm coïncide avec une série de morts sanglantes et de disparitions mystérieuses.
Il n'en faut pas plus à Oskar pour comprendre : Eli est un vampire. Leur complicité n'en pâtira pas, au contraire...

Hello !
L'association ZoneBis est carrément fier de proposer aux Lyonnais l'avant première du film Morse du réalisateur suédois Tomas Alfredson !

Le film qui nous a le plus séduit l'année dernière ne sort que maintenant en France mais c'est tout auréolé d'une myriade de prix (dont le très prestigieux Melies D'or) qu'il débarque.

Je vous invite à parcourir notre compte rendu vidéo du Nifff pour assister à notre réaction à chaud après la projection !

C'est en présence du réalisateur que nous vous convions le mardi 3 Février au cinéma comoedia de Lyon des 20h pour cette Étrange Séance.

Bien entendu Tomas Alfredson sera présent après la séance pour répondre à toutes vos questions.

Pour vous faire une idée, un trailer est consultable sur le site d'allociné.

Titre international du film : Let the Right One In



Je l'ai vu en juillet dernier au festival du film fantastique de Neuchâtel et c'est un excellent film qui renouvelle bien le genre et traite intelligemment du passage de l'enfance à l'adolescence.

Et ces blaireaux de cains-cains s'apprêtent à remaker le film (doublage ? t'es fou ?) avec Matt Reeves (Cloverfield) à la réal. Après [Rec] les conneries continuent...

Vu la BA sur Allo ciné il y a un mois, et j'ai été scotché. Ca l'air sacrement bon, et je pensais même en parler sur ce forum.
Ravi que cela ait été fait.

Par contre, je plussoie l'avis de Minsk concernant le remake ricain

Et hop Grand Prix et prix de la critique à Gerardmer

La BA tue sa race ! Ça donne carrément envie.

Quant au remake US, il a déjà été tourné et est sorti en salles sous le titre "Twilight", non?

Je rentre de la séance, et dans l'ensemble je dirais bon film, mais un peu survendu.
Après avoir été chauffé par la critique de DVDrama, entre autres, j'attendais un peu plus.
Le rythme est assez spécial : on rentre progressivement dans l'histoire, assez dérangeante d'ailleurs en y repensant.
Je peux pas trop commenter sinon je vais spoiler, mais bon, voilà un bon film de genre, qui respecte les codes tout en les montrant sous un jour original, et c'est déjà une belle satisfaction.

Un remake de Rec ?
EDIT : ok, après recherche je vois le genre.

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La BA est plus que tentante, miam.
Bon, je crois que je vais tenter ma chance sur quelques réseaux, puisqu'on a
beau avoir plusieurs cinémas chez moi, aucun n'a trouvé utile de proposer ce
film à l'affiche
A l'époque où on a Twilight à droite, Underworld 3 à gauche, j'aurais espéré
un film de vampires plus intelligent d'autant qu'on humanise trop les vampires
à mon goût récemment.

J'en sors, et c 'est vraiment du très bon.
Le rythme est assez lent ( mais moins que je ne l'avais cru en lisant des critiques par-ci par-là), mais l'histoire est vraiment très prenante, les personnages très bien écrits et les comédiens sont tous très bons.
Une variation des plus interessantes sur un sujet maintes fois traité au ciné.

Vu ce matin, pas mieux! Si ce n'est que j'ai compris certains trucs en lisant la page wikipedia du film qui parle pas mal du bouquin.

En tout cas un film perfectible mais plein de qualités qui le rendent vraiment original et appréciable!

L'anti-twilight par excellence, dont j'espère qu'il bénéficiera de la sortie simultanée de son "concurrent" pour montrer aux spectateurs fans d'horreur un film hors des sentiers battus.

J'avoue que le principal défaut du film reste son rythme: qu'il prenne son temps c'est bien mais il le fait beaucoup trop. De plus, si en général les effets spéciaux sont très réussis, ils gâchent un peu la crédibilité (cf la scène des chats). Du reste, le film est vibrant dans la mesure où le niveau de détail est très poussé (on peut par exemple remarquer que les ongles du vampire sont incrustés de sang séché), et où l'atmosphère sonore est particulièrement réussie.

Petite question pour les historiens: l'action se situe au large de Stockholm, certainement dans les années 70, mais pourquoi donc Leonid Brejnev semble y être ministre? (on apprend cela dans un flash-infos de la radio) Sauf erreur de ma part la Suède n'a jamais appartenu à l'URSS...

Impression plus mitigée pour ma part.
Le film comporte beaucoup de qualités, c'est un fait. L'approche anti-spectaculaire du mythe vampirien est bien choisie, avec une focalisation sur les personnages qui s'autorise une langueur plus humaine et réflexive. Comme prévu, beaucoup de thématiques adolescentes sont développées grâce à l'argument surnaturel. Les 2 gamins acteurs sont très bien (mention à la gamine, au regard étonnamment profond), évoluant dans une Suède des années 80 où il fait bon vivre si on aime s'habiller de manière particulièrement moche. Par contre, ça donne envie d'aller à la neige.

Le principale défaut du film, à mon sens, est une articulation ratée avec l'intrigue secondaire, surtout dans sa temporalité (j'ai eu parfois l'impression qu'il y avait un décalage important dans la chronologie des événements). Et surtout, alors que le métrage tente en permanence d'éviter l'esbroufe, il se craque totalement dès qu'on en revient à Virginia ([Spoilers] l'attaque des chats est puissamment n'importe quoi, la prise en charge après l'attaque par Eli aussi, avec une mort outcha [/Spoilers]). Idem pour la séquence finale, rigolo, mais vraiment trop bisseuse (j'aime bien, faut pas croire, mais là, ça fait déplacer). Sinon, quelques détails çà et là sont un peu moins réussis (rythme un peu chiant par endroits, inserts de plans peu judicieux [le brossage de dents en duo]...).

Donc un film sympa et original, mais marqué de quelques défauts gênants.

Quelques questions tout de même (qui spoilent).
Comment vous avez compris la séquence où un ami du père de Oskar se pointe à la maison ? Les regards et propos échangés sont très intrigants. Je me suis demandé si le père était homo, ou s'ils se préparaient tout deux à abuser le môme (oui, je sais, je suis un peu tordu, mais bon, c'est un film sur un ado en souffrance, alors ça de plus ou de moins).
Et comme Cinéphilfanatik, pourquoi cette référence à Brejnev ? Cela m'a perturbé sur la localisation du film.

Spoiler
Ils ont l'air homo, du moins c'est ce que j'ai pensé, et les 3 potes qui l'avaient vu avec moi aussi.
C'est marrant, la référence Brejnevienne je m'en souviens pas, on l'avait vu en VOST en juillet dernier ça a peut-être joué.

Spoiler
Je pense en effet que le papa est gay, ce qui casse un peu l'image idéal du père qu'Oskar se fait, par contre je pense définitivement pas qu'il y ait des relations pédophiles derrière, sinon Oskar ne serait pas aussi content de retrouver son papa à chaque fois.

Vu en VOST aussi, et la référence y est bien présente.

Spoiler
Concernant le pote du père, j'ai lu certains avis qui n'évoquaient qu'un possible pote de boisson, problème pouvant être à l'origine du divorce parental. Enfin bon, c'est du détail.

Pareillement que Cinéphilefanatik!

Par contre les petits loups je pense qu'il faut mettre des bons gros "SPOILER" là

Donc concernant le père:


Concernant Brejnev:

Un film d'amour adolescente suédois en vo ? non, ce n'est pas ce que vous pensez
C'est un joli film de vampire et d'ado découvrant l'amout . Le rythme est lent, mais bien mené, la musique est top, flippante à souhait quand il le faut. Et c'est un film de vampire qui ne présente pas celui-ci comme un démon assoiffé de sang ou un végétarien repenti, mais comme un animal, qui tue pour se nourrir. Les scènes de chasse me rappelle certains documentaires, où le lion fait son affaire à la tendre gazelle, même façon de filmer, sans trop montrer le coté sanglant. Pauvre môme, entre le père louche, la mère effacée, la terreur de l'école, et sa vampirette d'amour.

au cas où, spoiler : pour brejnev, la suède étant neutre et sur la ligne de front de la guerre froide, les histoires d'espionnage, de manipulation, arrestations ont fait partie de la chronique de l'époque dans le pays. Concernant la castration, je ne connais pas de vampires russes partisans de la chose, mais ça s'est pratiqué chez les vieux-croyants, une branche très dure de l'Eglise orthodoxe russes (et pourchassée par les tsars), il y a peut-être un rapport.

Pour ceux qui seraient intéressés par ce très bon film, il y a une projection en VOST à Chambéry le 4 mars à 19h30. Entrée 3€ pour étudiants, 4€ les autres.

C'est ici

Je regrette de ne pas avoir vu ce film plutot, car malgre ce que je pensais, ce n'est pas un film d'horreur mais une ode a l'enfance. En ce qui concerne les CGI, le passage des chats est pourri, ok. Et puis,en ce qui concerne en le copain du pere, j'ai l'impression que le pere est gene car son copain a l'air d'etre un type alcolo/clodo marginal, et que malgre le fait qu'il l'heberge, peut-etre, temporairement, il ne veut pas qu'il ait de contact avec son enfant.


Mais ce qui m'a le plus derandee, c'est que le suedois - ok, moins que le danois - est proche du neerlandais et que les dialogues du film se telescopaient avec les sous-titres anglais. MAL A LA TETE!!!!!!