
Découvert juste hier soir et bordel y a pas à dire, ce film c'est la surpuissance!
Ayant récolté des tas de fans dès sa sortie et reçu l'attribution de film culte, l'histoire d'un flic tout frais sorti de l'école qui infiltre le monde du surf pour démasquer une bande de braqueurs de banques experte en rapidité, efficacité, propreté.
Les braqueurs, s'éclatant avec leurs habituels discours et leurs masques de présidents, menés par Bodhi, incroyable barge joué par l'excellent Patrick Swayze.
Thématique habituel chez Bigelow: l'addiction à l'adrénaline et l'éclate total sans raison apparente. Et sa mise en scène musclé prouvée dans une scène de poursuite très nerveuse et qui semble interminable, à bout de ses personnages, on s'écrase, se heurtent aux voitures dans la confusion générale et le stress des personnages, puis à pied dans la fatigue, la détermination et pas question de relâcher, bravo pour cette scène qui sera reprise dans
La cité de la peur.
Et j'ai surtout adoré l'ambiguïté de Bodhi, son duo avec Utah marche du tonnerre mais surtout après cette scène où l'on sait bien qu'il sait mais continue comme avant, l'emportant dans ses trips et doses d'adrénaline extrême, faisant de la peur d'Utah une adrénaline supplémentaire (la scène avant le saut avec les échanges de parachutes m'a bien mis mal à l'aise). Et Utah qui, dans la scène finale, en pleine tempête, fait face-à-face avec son adversaire qui lui rêve d'un face-à-face avec les vagues de ses rêves. Bodhi, l'incontrôlable, Bodhi, l'incapturable, Bodhi, l'électron libre impossible à cerner. Putain Patrick Swayze, la classe ultime en plus
Belle claque!
