
Film américain réalisé en 1990 par Frank Marshall
Casting :Jeff Daniels (Dr. Ross Jennings)
John Goodman (Delbert McClintock)
Harley Jane Kozak (Molly Jennings)
Julian Sands (Dr. James Atherton)
Synopsis:Au cours d'une expédition en Amazonie, un photographe est piqué à mort par une monstrueuse araignée qui s'introduit par la suite dans son cercueil. Elle est ainsi rapatriée en Californie. Bientôt, plusieurs morts suspectes sont declarées dans le petit village de Canaima, ou seul le Dr Jennings a des soupçons sur leur origine...Vu au cinéma à sa sortie et à son premier passage sur C+ à l'époque, je ne l'avais plus revu depuis, donc ça commençait à dater un peu.
Ca faisait donc un moment que je voulais me le remettre mais mon arachnophobie aiguë me freinait quelque peu (comme le personnage principal, c'est un truc assez spécial qui me tétanise et qui me donne des réactions complètement incontrôlées)
Et puis voyant l'ami Sbel le revoir y'a pas longtemps, j'ai décidé de m'y atteler.
A l'instar de Jeff Daniels dans le film quand il rentre dans sa grange pour voir la grosse toile, je me suis dit que ça me servirait aussi de thérapie.
Au final, même plus de 20 ans après, ce film me fout toujours autant les chocottes.
Certes, la (très) grosse araignée principale et ses effets d’apparitions ont un peu vieillit (pas de CGI), mais en tant que pétochard pathologique des araignées, l'effet marche toujours sur moi.
Arachnophobia est un reste du pur divertissement 80s qui se veut simple mais efficace : de la peur et du fun.
Et sur ces 2 points, le film atteint largement ces objectifs.
Sur la peur, je pense que même ceux qui n'ont pas une peur invétérée de ces bestioles doivent quand même reconnaître certains passages assez prenant, car, même si la principale araignée est un peu disproportionnée dans son allure et ses réactions, le reste du casting à 8 pattes est constitué de véritables araignées communes que l'on peut (malheureusement pour moi) rencontrer tous les jours, et les voir se déplacer de façon aussi "cinégénique" est une véritable prouesse technique/zoologique que l'on est pas près de revoir (aujourd'hui, la majorité des bébètes serait faite en CGI).
Sur le fun, là aussi, le film ne se prend pas que au sérieux et offre des moments vraiment décalés, notamment grâce à John "exterminateur" Goodman qui surjoue son personnage de sauveur/expert.
Au final, très peu de rides pour ce film d'arachsploitation (qui n'a rien de comparable avec les récents films de cette sous-catégorie où c'est plutôt une escalade du n'importe quoi dans les proportions des araignées).
PS : et au fait pour ma "thérapie", ben , pas trop de résultat on va dire, j'ai quand même gueulé comme un sauvage à certains moments.
