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Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.

Bande-annonce > http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... vifS2QOun4

Le film que j'attends le plus cette année avec Drive. Tout le monde en dit qu'il est vachement bien et Jean Dujardin a fait un discours de remerciements enthousiaste à Cannes.

Vu hier. C'est très bien fait, on ne s'ennuie pas une seconde, il y a plein de gags amusants autour du principe du film muet, mais l'histoire est très prévisible et surtout les acteurs n'ont pas réussi à me communiquer leur émotion. A part John Goodman et James Cromwell qui sont d'un niveau largement au-dessus de nos petits frenchies ; ces deux-là contribuent pour beaucoup à la qualité du film.

A noter, l'un des extraits de films de George Valentin (le personnage de Dujardin) a été monté avec des images du Zorro avec Douglas Fairbanks.

J'en garde donc le souvenir d'un exercice de style à gros budget, qui reste très recommandable.

Vu mercredi, très bon film

Le risque d'ennui était ce qui me faisait le plus craindre un visionnage, vous me rassurez je vais tenter...

Voici enfin sorti le film évènement, largement relayé par le matraquage médiatique, l'unanimité critique et le triomphe du film au Festival de Cannes, où Jean Dujardin s'était vu remettre le prix d'interprétation masculine par Robert de Niro.

On retrouve le trio gagnant d'OSS 117 Le Caire Nid d'Espions : Michel Hazanavicius à la réalisation, et en couple vedette Jean Dujardin et Bérénice Béjo. Eu égard au sujet très américain du film, on retrouve dans les seconds rôles des acteurs et actrices coutumiers des seconds rôles dans les films et séries hollywoodiennes.

L'histoire, maintes foies racontée, relate les trajectoires croisées de Georges Valentin, star arrogante du cinéma muet et de Peppy Miller, une figurante hissée au rang de star avec l'avènement du cinéma parlant. Plus qu'une histoire prévisible, c'est la mise en abyme qui est fascinante : un film en noir et blanc et muet sur le cinéma de cette époque. On évitera par contre les discours rebattus par les médias grand public sur le parallèle avec l'irruption de la 3D dans les salles obscures, tant la pérennité commerciale et l'intérêt de cette "trouvaille" restent à prouver. Sans spoiler, on peut également dire que la parole (dans tous les sens du terme) est au coeur de l'intrigue, du cheminement des personnages.

La mise en scène est souvent très inspirée, et l'utilisation du son très bien pensée. Les acteurs font bien leur boulot, cabots quand il le faut (après tout dans le cinéma muet les acteurs se devaient d'être bien plus expressifs), passant du rire aux larmes. Une fois n'est pas coutume, l'intrigue sentimentale est subtile : beaucoup de non-dits (forcément) et des gestes tout en pudeur.

Au final, on peut dire que ce film a la "classe américaine" : intemporel, universel, un hommage appuyé au cinéma et une reconstitution d'un certain âge d'or méconnu de tous (les stars du muet sont tombées très vite dans l'anonymat avec l'arrivée du parlant).

Je m'attendais un truc assez artificiel, bien mais artificiel, ben j'avoue avoir pris une sacrée baffe! L'histoire est simple mais tellement bien racontée. Les acteurs font le job bien comme il faut (le chien est extra!). Bref une grosse réussite pas du tout rétrograde.

De toute façon j'ai pas eu assez de toute la séance pour me remettre d'avoir vu un film... en 4/3!

Un film totalement à chier, pour la simple et bonne raison qu'à l'époque de l'intrigue, les films étaient sur support nitrate. Donc, dans la scène où il brûle les films qu'il a chez lui, DUJARDIN AURAIT DU CRAMER TOUT DE SUITE DANS UN IMMENSE BRASIER ! ! ! ! ! !

Plus sérieusement, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film que j'avais raté à Cannes. Dujardin n'a pas volé son prix d'interprétation et Bérénice Béjo est supportable (et même très bonne actrice). La choré à la fin est vraiment classe. Après, les comédiens américains ont la classe en rapport et j'ai été content de voir Missi Pyle au générique (la co-vedette de Dujardin au début du film). Déjà quand elle joue les greluches dans des teenages movies, elle tire constamment ses rôles vers le haut alors si en plus elle arrive parfois à se faire une place dans des films plus intéressants et casse-gueule, je dis respect à la dame.

Sinon, le son est très habilement utilisé dans le film et je n'ai jamais eu la sensation de voir un film de 2011 qui parodie le cinéma muet. Non, les codes du muet sont respectés et l'interprétation donne vraiment l'impression de regarder un film de cette époque.

Han, comment deathtripper il se la pète l'air de rien : oui j'étais à Cannes, j'ai préféré voir Polisse à l'époque, et oui on ne peut pas tout voir, même que l'apollonide c'est pas si mal que ça.

PS : pour info, si j'en parle comme ça, c'est plus un regret personnel, vu que toutes les personnes qui m'accompagnaient avaient pu se démerder pour avoir des places et que je me suis retrouvé comme un con au Mac Do. (d'autant plus qu'elles avaient une place en rab'...)

PPS : et finalement y avait un autre gars que je connaissais qui avait pas eu de place non plus mais lui au lieu d'aller au mac do, il s'est promené dans la ville et il a croisé Giuseppe de Qui Veut Epouser Mon Fils? (c'était ça le titre?)

PPPS : et The Artist passait aussi à Bologne deux mois plus tard ET JE L'AI ENCORE RATé!!!!!!!

Valà valà...

Non, mais je fais juste mon troll au lieu de m'atteler à la chroniques de forces spéciales, parce que j'ai peur que les paras localisent mon adresse ip et me butent. No offense, man.

Enfin pu le voir ce week-end. Et moi aussi j'ai trouvé que les pellicules brûlaient assez mal pour du phosphore.

Sinon, j'ai vraiment aimé: l'intrigue est assez prévisible, les extraits passés à la télé nous ont spoilé la fin mais l'intérêt du film est ailleurs.

Je ne vais pas vous ressortir le poncif du "ça fait bizarre de voir un film en noir et blanc au moment de la 3D" mais force est de constater que les deux formats ont pour point commun d'être de formidables support, du moment qu'ils servent l'intrigue et là, l'idée du muet est un coup de génie.
On savait, après les "OSS 117" que Michel Hazanavicius aimait les vieux films et ce qui fait la force de "The Artist" c'est justement que l'on ressent cet amour dans le film. Pour moi qui adore les films des années 30, j'ai été heureux d'y retrouver les codes de cette époque, ça ressemblait à un film muet, ça avait l'odeur d'un film muet et ça en avait même le goût.

Et puis Jean Dujardin mérite amplement son trophée à Cannes et s'il récupère un Oscar, il n'y aura pas de quoi crier au scandale.

Up de circonstance.

J'ai été le voir seulement ce week-end, et j'admets ne pas avoir été complètement convaincu. Indiscutablement, on tient là un des paris artistiqes les plus intéressants de ces dernières années dans le cinéma, et pour l'effort, on ne saurait donner tort aux Academy Awards, compte tenu en plus de la qualité moyenne du cru Oscar de cette année.

Malheureusement, une fois passé l'installation du concept dans les maximum 30 premières minutes, le déroulement du film est quand-même fort prévisible et n'apporte plus grand-chose de vraiment intéressant. Niveau interprétation par ailleurs, Dujardin a l'élégance et le physique du personnage, mais j'aurais quand-même espéré un zeste en plus à la fois de prestance et de subtilité. (Le concernant, je me demande s'il aura à présent une carrière à Hollywood comme Marion Cotillard.)

Que font ces deux mots dans la même phrase

Dujardin a eu de très bons rôles si on va voir ailleurs que dans les OSS 117 ou autre Brice de Nice. C'est un très bon voire un excellent comédien qui privilégie la comédie. Si parfois il s'enferme un peu dans un jeu de mimiques et de comique verbal un peu répétitif (notamment chez James Huth), il est capable de jouer des choses bien plus profondes et subtiles, comme il l'a déjà prouvé.

il faisait un excellent second rôle inquiétant à souhait dans le convoyeur, avec dupontel.

Il parle quand même moins bien anglais !

Toujours avec Dupontel, je l'ai bien aimé dans le bruit des glaçons aussi.

Pour en revenir au film en lui même, je suis très content qu'un film français, qui plus est muet et noir et blanc, ai cartonné comme il l'a fait, mais personnellement, je trouve ce succès vraiment exagéré.
Le film est bon, mais je ne le considère pas comme le film de l'année, et avec tout le tapin actuel, ils vont même réussir à m'en dégouter ces cons.
D'ailleurs je ne me suis toujours pas remis des commentaires minable de Laurent Weil et je sais plus qui sur canal plus, qui ne parlait systématiquement QUE de The Artist, c’était proprement, insupportable.

Chauvinisme quand tu nous tiens, comme d'hab avec eux.

Perso je suis ultra content pour eux. C'est bien simple : c'est le SEUL, et je dis bien le SEUL, bon film français de l'année.
Il n'a que ce qu'il mérite à mon avis. (même si je suis conscient que c'est grâce en grande partie au prospectage des Weinstein)

http://www.lexpress.fr/culture/cinema/jean-dujardin-l-amerique-deteste-ton-pays-le-sacre-de-the-artist-ne-fait-pas-l-unanimite-dans-la-presse-anglo-saxonne_1087074.html#xtor=AL-447


Ouuuuuééé !

Polémique !