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C'est MARC LE VIGILANT ?


Sinon, une putain de bonne chro qui donne vraiment envie de voir ce bijou de ringardise

Ah oué quand même

Je croyais que c'était un super héros à la con, nan même pas

Au moins l'affiche du film est honnête, ils auraient pu mettre Cyber-Manchot en affiche pour faire croire à un remake de Robocop sur fond de techno,
pas sûr que mettre en avant Applegate soit plus vendeur que le Blondinet à bouclette, d'ailleurs c'est le petit frère de celui qui joue dans Starcrash ?

Il est phénoménal à voir sur scène quand même, le costume, la musique, la choré, c'est Dantesque

et le vocabulaire pseudo scientifique totalement inadapté

quelqu'un saurait où trouver le dvd ou le film en streaming par hasard, j'en bave tellement j'aimerais le voir

Comme le précise la cote de rareté, le film existe en DVD anglais uniquement (trouvable facilement sur les sites de vente en ligne comme Amazon, Ebay, Priceminister etc.) sinon c'est la VHS française (trouvable également sur les mêmes sites). Bon, sinon le film se trouve aussi en entier sur youtube en anglais... (http://www.youtube.com/watch?v=8T6qS8Jh3gE)

C'est quand même triste de commencer sa carrière avec Twin Peaks et de finir comme ca :/

merci c'est cool le lien youtube !
je vais me lancer dans la recherche d'une VF aussi

Je suis en train de le matter c'est du très bon et pas trop dur à suivre en anglais, ça parle peu et simplement.

merciiiiiiiiii

Étonnamment, le film se révèle être un drame humain qui pourrait être poignant si son public ne passait pas son temps à faire des blagues foireuses sur le handicap du héros (comme dans cette phrase) et sur ses étonnantes prothèses articulées. Le réalisateur prend en effet bien le temps d'insister sur la déchéance socio-éthylique du héros, le rejet par tous et la perte de l'estime de lui-même. On a même droit à une séance de delirium tremens, rarement représenté dans les films. Alors bien sûr, notre gars aurait pu se reconvertir en joueur d'harmonica, mais non, il fallait bien que le film se craque avec ces mains bioniques programmées par partition musicale (dommage que les gogogadgets type batteur à oeufs ne soient pas plus développés) et dont le succès entraine un pétage de plomb identitaire avec la création de CyberStorm, l'androïde DJ qui dandine du cul sur scène. Cette double facette d'un même homme fait penser au lien Luke Skywalker (et sa main tranchée) / Darth Vader (qui lui n'a pas volé son costume à Vindicator, au moins).

2.5/5

Je réécoutais un vieil épisode de podcast en faisant le ménage et j'en ai profité pour fouiller un peu sur Vibrations. Cela permet de clarifier quelques points:
- C'est en fait un film canado-américain produit par ces bon vieux John Dunning et André Link de Cinépix. Cinépix est le studio montréalais derrière des comédies de fesses en français dans les années 70, la saga Ilsa, mais aussi derrière un bon pan de l'histoire du film de genre/série b au Canada. Cela inclut les Snake Eaters écrits par Michael Paseornek, My Bloody Valentine réalisé par George Mihalka et....The Vindicator réalisé Jean-Claude Lord.
- Michael Paseornek était cadre au sein du bureau new yorkais que Cinépix avait ouvert dans les années 90. Ce qui explique pourquoi le film a été tourné au New Jersey et pourquoi il est par la suite devenu cadre au sein de Lions Gate. Lions Gate a été fondé sur le rachat de différentes compagnies canadiennes dont Cinépix.
- Selon IMDB, le film avait été tourné en 1993. Les coupures de presse sur le site de Cinépix confirment la chose. https://www.cinepix.ca/film/vibrations/
- Toujours selon IMDB, le film était sorti en VHS au Canada en 1995 via Cinépix eux-même et par Dimension aux États-Unis en 96. Sortir un DTV trois ans après son tournage semble être une pratique assez courante des frères Weinstein. Toutefois, ils sont crédités nuls parts sur ce film donc j'ai l'impression que Miramax n'a pas réellement participé à la production du film et simplement récupéré le projet au moment de le distribuer.
- Le site de Cinépix dit que John Dunning aurait participé au scénario. Johnny Boy avait déjà 66 ans quand le film a été tourné, ce qui expliquerait donc le côté "film de jeunes par des vieux". Cela fait écho à une interview de George Mihalka où il parlait de Dunning comme un homme d'une autre époque quand celui-ci avait écrit un traitement pour une suite à My Bloody Valentine dans les années 90.