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Titre original: Wild Beasts - Belve feroci

Catégorie: J'hésite entre le Kitsch et Bis sympa et Trop bon films

Pour être honnête, je ne m'attendais pas trop à un nanar, mais le film existe en DVD/BR, donc à acheter en connaissance de cause.

Entièrement d'accord avec ton avis, Mike. Je l'avais maté en VO sur YouTube il y a très longtemps, mais j'en garde un bon souvenir.

Par contre, il a déjà eu droit à sa notule dans la catégorie "Gros navets" : https://www.nanarland.com/on-s-est-fait ... quent.html

Il est temps de remettre en question cette notule "gros navet" parce que je trouve Day of the Animals bien meilleur que le précédent film du réalisateur, Grizzli. De manière générale, c'est une série B décente et plutôt impressionnante avec tous ces vrais animaux, en notre époque où même les chiens sont en CGI.

Attention, mon bon Red Dear, je crains que tu ne confondes Day of the Animals de William Girdler (que je n'ai pas encore vu, mais dont j'ai effectivement lu du bien) avec Wild Beasts alias Les Bêtes Féroces Attaquent de Franco Prosperi.


Cependant, il n'en demeure pas moins vrai que je crois qu'on puisse ne pas être d'accord avec la sévérité de certaines notules (pour ma part, j'ai été agréablement surpris en voyant Frogs, pourtant classé "gros navet" par notre bon Rico). L'humeur du moment, l'âge du capitaine, les goûts et les couleurs, comme on dit...

Toutes ces attaques animales d'antan sont effectivement impressionnantes, surtout avec de si petits moyens. Tourner avec des animaux en CGI est infiniment moins compliqué, mais même dans les productions les plus onéreuses, ça ne fait pas vrai une seconde.

Honte à moi, je mélange mes films d'attaque animale.

Revu du coup et c'est décidément un film de dingues. Non pas pour l'outrance de son postulat (les animaux deviennent fous à cause de la drogue qui a contaminé le réseau d'eau public) mais pour l'utilisation de vrais animaux sauvages dans des circonstances délirantes : des éléphants qui débarquent sur un piste d'aéroport (pour faire s'écraser une maquette d'avion), un tigre qui s'invite dans une rame de métro bondée, un ours blanc qui flaire la chair fraiche dans une école primaire... Ça, c'est pour le meilleur : l'utilisation d'authentiques animaux et leur interaction avec des humains aura toujours plus d'impact que n'importe quel CGI. Le pire, c'est que le bien-être animal n'a visiblement pas toujours été respecté pour certains plans furtifs (mais doit-on s'en étonner de la part du cinéma italien de l'époque ?). Bon, ça reste du gros bis (on n'échappe pas aux amoureux coincés dans leur véhicule assailli par des rats) mais emballé pas trop mal et indéniablement généreux. Ma séquence préférée au premier degré : la jeune femme en voiture coursée par un guépard en pleine ville. La bête est juste magnifique et les images sont folles quand on la voit courir dans ce milieu urbain sous les néons. Truc notable aussi : absolument tous les gamins sont détestables dans ce film et même certains personnages adultes expriment leur exaspération à propos de ces petits êtres. Le réalisateur devait en avoir gros sur la patate. La scène finale enfonce d'ailleurs le clou sur ce sujet.
















Jamais à cours d'idées, les contrôleurs du ciel ont trouvé un nouveau prétexte pour faire gréve.


"Bonjour Messieurs Dames, contrôle des titres de transport !"


Comble de l'ironie, c'est dans son unique film de fiction que le spécialiste du mondo Franco Prosperi a failli capter une vraie mort en direct.

J'adore ce film.

Revu ce soir.

Perso, je vote pour la catégorie "Trop bons films". Certes, ça reste un film d'exploitation avec son quota de plans nichons (y compris prépubères), mais c'est généreux, efficace, rythmé et maîtrisé, avec davantage de scènes d'attaques très violentes que de parlotte (ce qui est assez rare dans ce type de film). C'est sûr, les personnages humains ne sont pas très étoffés (il y a bien le flic qui est plutôt sympa à grignoter ses bonbons pendant tout le film), mais honnêtement, on s'en fout. Ils sont là pour passer la pire nuit de leur vie, pour notre régal de spectateurs.

La scène du guépard est effectivement un modèle de tension. Même au bout de 15 ans, je me souvenais aussi de la séquence où les éléphants massacrent un couple dans une voiture et écrasent la tête de la femme dans un plan impressionnant. L'aveugle tué par son chien, bien que classique, fait aussi son petit effet, de même que le tigre dans le métro et l'ours qui égorge la maîtresse d'école.

Il se dégage du film une ambiance pessimiste et apocalyptique, avec un final à la Les Révoltés de l'An 2000. Le seul inconvénient des films d'agressions animales à l'ancienne, c'est qu'ils sont déconseillés aux amis des bêtes. Comme le pointait Buck, un certain nombre d'animaux ont été sacrifiés pour les besoins du spectacle.