( Y aurait déjà beaucoup à dire sur l'affiche)
2fast2Furious:
Réalisé par John Singleton
Avec Paul Walker, Tyrese Gibson, Eva Mendes
Film américain. Genre : Bouche-trous.
Durée : 1h 45min. Année de production : 2002
Salut ! Premier post premiére chronique, novice en ce domaine, et aussi adroit en technique que crédible, je vais m'attacher pour autant à décortiquer le genre film de voiture trés en vogue à l'heure actuel à travers le nanarisime 2 FAST 2 Furious !!! Caricature absolu du genre, En esperant que celui ci n'ai pas été fait.
Petit cours d'histoire cinématographique: Les années 50 avait consacrés les films d'horreurs miteux à petits budget, les années 60 les peplums irrealistes sans le sou et la sf fauché, les années 70 les films d'espionnages et de ninjass bondissant, les années 80 les films de guerre à l'américaine de Reagan (qui restera définitivement un acteur de série B) brute de pomme et droit dans les bottes, la fin des années 90 et le début de nos années 2000 semblent consacrer la naissance d'un nouveau genre: le film de voiture/Velo/trotinette/ Moto/ Pedalo, culte de la vitesse et des sports extremes, une vitesse qui permit à de masquer la pauvreté des scénarios.
Batî, calibré sur ce modéle: 2 Fast 2 Furious est dans son genre un modéle tant par sa facture et le public auquel il s'adresse.
Tout d'abord avant de poursuivre l'investigation de ce domaine, petite anectode: Nous sommes en Juillet 2003, dernier jour de la fête ciné, trois étudiants après leur 10 e film vu en trois jours sont en conciliabules:
"
Bon ce soir, 24 hour for party people, mais attendant il nous reste quatre heure, on fait quoi les gars?
- Si on se faisait un film entre.
- mais on déjà tout vu ou presque...
- attend je regarde le petit bulletin... Euh il reste detour mortel, et 2 Fast 2 furious...
- Detour mortel ca me dit moyen...
- on va pas aller voir 2 Fast 2 furious !
- Il fait trop chaud pour rester dehors, puis à 1 euros 30 après tout, au moins on pourra se vider le cerveau..."
Guére convaincu, on se décide pourtant à risquer notre integrité intellectuel (bien entamé par deux ans d'etudes), mais déjà ca part mal, les vannes foireuses ne cessent de gicler alors qu'on payent avec peu d'entrain nos places.
Assis, ou plutôt affalé en salle, au frais, nous decouvrons enfin la bête, une bête que l'on peut résumer en trois images:
des grooossesss voitures qui brillent !
Des filles Bonnnasses toujours en petite tenue ou à moitié à pwal !
et le jeune premier à la méche blonde et au charisme digne de Francois hollande en mini jupe, mais l'important c'est le sourire colgate !
Sans oublier:
(mici li gentil misieur blanc de me donner un rôle de comparse)
Le quota afro-américain, Tyrese gibson qui en plus d'être musclé et un rappeur notoire, c'est d'autant mieux pour attirer le djeun's!
Tout ca sur un fond de musique rap, vous avez compris ceci, vous avez compris tout le film, mais aussi tout le genre film de voiture: des voitures tunés, des filles à pwal, et du rap pour un public ciblé d'jeun's !
Pour le reste ceci n'a pas d'importante, le scénario? Déjà vu dix mille fois !
Brian O'Conner a signé sa plus belle action, mais aussi sa faute la plus grave, en laissant filer le chef du gang de voleurs de voitures qu'il avait mission d'infiltrer. Radié de la police de Los Angeles, ce jeune flic rebelle, fan de vitesse et de rodéos, a gardé intact son honneur mais a gâché une belle carrière
(les salauds ont lui laissent pas rouler à 200KM/H dans les rues!!!) Après deux ans de galère, Brian O'Conner se retrouve à Miami et se voit offrir une ultime chance de se racheter.
Le FBI et les douanes locales surveillent depuis plusieurs mois le puissant homme d'affaires Carter Verone, qu'ils soupçonnent de se livrer à des opérations de blanchiment d'argent. Mais leurs efforts sont restés vains, le seul indice dont ils disposent pour appâter et démasquer l'énigmatique criminel étant sa passion pour les rodéos. Le temps presse, Brian semble être le seul espoir...
Tout est dit ou est presque: histoire de trafic de drogue, un méchant mexicain, ce qui me fait dire comme Mr Garisson:
CHASSONS TOUS LES MEXICAINS !!!
Bon bien sur il y a plein de peripeties d'une finesse scénaristique digne des blagues de bigards:
Le gentil mais rebelle blond se décide de retrouver le comparse noir, qui comme lui conduit avec la dexterité de samy nacery sur la nationnal 7; bien sur ils sont censés etre brouillés ensemble depuis deux ans, mais comme on a dans un film bien, ils se reconcillient cinq secondes après
Pour s'infiltrer chez le grand méchant hyper méchant (il fait bouffer ces enemis par un gros RAT!) et hyper-méfiant, ils utilisent une technique digne des meilleurs espions: ils se présentent dans sa villa, et postent leurs CV ! Fallait y penser.
( Caramba ! Yo chui lé méchant mexicain !)
Bon bien sur, ils doivent faire leur preuve lors d'une course en voiture, mais ca no problém ! nos héros ce sont les meilleurs, et y gagnent les doigts dans le nez après avoir roulé en plein JOUR à 200KM/H dans les rues de mia-mi dans un pays connu pour son laxisme en la matiére, nous heureusement en france, on a:
Nico !
Ensuite j'avoue que mon esprit à décroché, c'était le 10 e film en trois jours, mes comparses et moi on ne cessaient d'echanger des vannes foireuses sur le film, et un vigile est venu nous voir pour dire à un ami de ne pas s'allonger sur le fauteuil du devant.
Et de toute maniére, il n'y avait pas grand chose d'autre à retenir:
si ce n'est le héros Colgatte-huitre fit la chose qu'il fallait pas faire, séduire la bonnase chef du patron grâce à la rebellitude de sa méche blonde:
(Moi homme, moi rebelle,Toi femme bonne, toi aimer moi, baiser !!!)
et qu'ils finissent par attraper le méchant en rattrapant son yacht avec leur super voiture de la mort (véridique

! )
(- Allô, allo central?
- Ici Luc Besson, ca vous dit un rôle dans mon prochain taxi 12 la revanche des Yamakasi !
- Mais euh, arrêtez, je me souviens déjà plus du script!)
Element à charge:
-La pauvreté absolu du dialogue ou du doublage, surtout que juste avant j'avais juste dogville, pour faire d'jeun's, les dialogues se résument à : " c'est de la ball!!!", " vai lui déchirer sa race", " ta mére !", pendant une heure 40 ca devient trés trés long.
-L'image de la femme: elle est toujours devêtu et dans un statut équivoque (même choquant pour le mal primaire que je suis).
- Une morale trés bessonienne: Brian et ses amis roulent vite, mais au fond ce sont des bons gars toujours prêt à aider la justice contre les méchants trafiquants de drogue (enfin sauf les vendeurs de cannabis faut pas exagerer) même si les policiers sont méchant avec eux.
- Des acteurs aux charisme d'une huitre et aux jeux d'une palourde, mention spécial à Paul Walker-Christansen-law-Harnett, il semble etre partout sauf dans le film.
Element de décharge:
- Un scénario tellement convenu et replis de clichés qu'il en devient hilarant, chaque personnage est une caricature: le blond-colgatte rebelle mais gentil, le noire comparse au bon coeur, le méchant mexicain vendeur de drogue etc...
- Des courses de voitures... euh des courses de voitures... et des courses de voitures !
Et c'est ce scénario qui rend ce film si discutable, navet honteux calibré pour un public bien ciblé, son scénario en est tellement caricatural qu'il en devient un cliché, on met chuck ou steven à la place de Paul Walker on ne verrait pas la distance !!!
Et puis pour quand on a payé un euro 30pour ca on ne va se plaindre non plus !
Sans oublier:
CHASSONS TOUS LES MEXICAINS !!!
Nico !
Et:
(On fait quoi maintenant ?
- y a un francais qui veut nous engager comme conducteur de taxi!
- Après tout ca serait pas plus mal...)[/img]