Forum Nanarland.com

Tiens, c'est du Nanarland friendly, la fiche technique est copiée de chez nous (genre : doublage de pierre cat : slasher).

Normalement sur le principe on est contre, mais je me dis que pour un film pareil, vu qu'il n'existe aucune édition DVD et que l'éditeur VHS de l'époque ne doit plus exister (Combien ont-ils pu éditer de VHS de ce film ? Combien en ont-ils vendus ???)... Ca permettra sans doute au film d'être vu plus de fois en une semaine qu'il ne l'a été en 20 ans !

Oh, c'est sympa ca, moi qui revait de le mater après la chronique lue sur le site. S'il n'est plus réédité c'est meme un devoir de le montrer aux générations futures (à moins qu'une ame charitable ou bien totalement irresponsable, décide de le resortir). Je m'en vais de ce pas le regarder !

Et bien ca y est, j'ai vu cet ofni.
NOM DE ZEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUS ! C'est quoi ce flim ?

La où Ian Kounen avait merdé (à mon avis) avec Blueberry, Eaux sauvages s'en sort haut la main : j'ai vraiment vécu une expérience psychédélique. J'ai meme eu une hallucination visuelle lors de la scène de la baignade.
Moi qui pensais que la notion de doublage en roue libre était l'apanage de Ken le Survivant, j'ai eu un choc. Eaux sauvages c'est le film "embedded" : on est dans la cabine de doublage, tout juste si on n'entend pas, comme dans la Cité de la peur : "voila les cafés !".
Passé cet aspect du film (il faut faire un effort sur soi, mais les leçons de Pumping iron m'ont aidé), on est happé par le néant de la banalité. Je sais désormais tout du gonflage de raft et du gilet de sauvetage.
Mais ce qui pourrait paraitre pour un simple visionnage de film de vacances chez tonton Roger après son stage de rafting devient vite métaphysique.
Le passage de la tente à caca restera à jamais gravé en moi. Cette faculté à questionner le monde dans son aspect le plus banal m'a abasourdi. Je n'oublierai pas non plus cette conception de l'action révolutionnaire : ce n'est pas l'action en elle meme qui est la plus importante mais sa préparation. Ah, voir le bodybuilder partir escalader une falaise et prendre une bonne minute pour enlever son tee shirt et boire une goulée d'eau avant de s'écraser comme une merde fut une expérience cosmique.
La capacité des protagonistes à accepter la mort, meme la plus débile, de leurs compagnons en y songeant plus 2mn après fut enfin une grande leçon philosophique.
Je m'arrete la, les mots me manquent.
Ce film a changé ma vie

"Regardez nous avons un courant double au dessus du trou, je crois que ci nous prenons par la que ci nous coupons juste après l'ile, ont y arrivera, non ca ne marchera pas, faut balancer plus large, sortir après le virage, et ensuite entre les balises c'est la seule facon!
Non Mike c'est pas comme ca qu'il faut faire, nous allons coupez juste en pleins milieu, attendez je vais vous montrez...........................................................


Cette discussion technique sur le canyoning à bien faillit me couter la vie parmi tant d'autre choses dans ce film

Y sont pas beau nos 3 crétins tous boudinés par leurs gilets de sauvetages, entrain de raconter des âneries incroyables.

C'est dingue le nombres de conneries débitées dans ce film, ca dépasse l'imagination, il n'y a pas une phrase pour rattraper l'autre, franchement c'est du grand art.

J'aime bien quand il balance un vieux bout de bois hors champs pour ettayer son propos, genre "tu vois, Mike, par le milieu..."

Si le réal savait ça!

franchement, une diffusion à la prochaine nuit excentrique s'impose

plus je pense à ce film, plus il m'obsede : la mort du gamin, les discussion sur la vaisselle et la bouffe, le karma et toutes ces dingueries

J'en parlais justement il FOOOOOOOOO eaux sauvages à la NE !

cooke a écrit :



toi, il te foooooooo galaxie warrior.

J'ai juste oublié de remercier pour le lien video dans mon post précédant.





"Si vous en mangez trop, votre coeur se met à battre si vite qu'il explose, donc un tout petit peu et c'est déjà de trop!
Les indiens eux savaient l'utiliser, mais la plupart des visages pales eux, s'ils en mangent, ils tombent malades, même si ils survivent, alors attention."

Enfin vu (je veux dire écouté...).

Et...

etc.

Whoa ces dialogues de fous furieux ! Et ce doublage sur le vif ! Mention spéciale pour l'accent du fils de l'émir.

Un très grand moment de cinéma, où il ne se passe rien, mais on ne s'emmerde pas pour autant. Rohmer devrait en prendre de la graine !

Métaphysique, oui et pour de multiples raisons (le dialogue du karma, entre autres). Mais c'est aussi une puissante leçon de philosophie morale et politique, via le développement d'une dialectique déclinée sur le thème de l'étranger (en particulier, les scènes avec le couple allemand) :

"Toi être beau garçon, mais pourquoi toi pas laver la figure ?
(le garçon frappe le vieux teuton)
- Moi, dans mon pays, garçons être plus polis"

Et le mortel :
" - vous êtes allemand ?
- Ja.
- Euh, speaken sie deutschy ?"

Thème de l'étranger qui se réduit dans l'unicité des hommes quelle que soit leur origine lorsqu'il s'agit de faire face au Mal et à la Mort (le tueur invisible).

Réduction du terme de l'étranger qui se nie elle-même dans une justice sauvage lors de la tentative de lynchage, qui dresse cette fois-ci une société cosmopolite nouvellement créée (les lyncheurs) contre le renégat (le tueur).

C'était la minute "analyse hegeliano-marxiste des Eaux Sauvages", offerte par l'amicale de la crême de whisky.

A noter encore : Savage vient, par un lien de latin de cuisine aussi éhonté que mon analyse philosophique, de salvere, qui veut dire sauver. Ceci a donné, au substantiatif du 3ème groupe le mot salva, qui, à la suite d'une erreur du dernier moine copiste en 1664, a été adapté en vieux françois sous la forme calva. Nous le savons tous, le calva est le dérivé naturel de la pomme. Néanmoins, par un malentendu fruitier, les traducteurs se sont emmêlé les pinceaux et ont confondu la pomme avec un autre fruit, duquel est dérivé un autre produit proche du calva et dont les doubleurs ont manifestement fait un usage massif lors des sessions d'enregistrement (le texte suivant a été extrait de la première prise de doublage) :

"- Ohlala, je me suis pris beaucoup trop d'poire"

Moralité, même avec la cargaison de bière qui était à ma disposition le jour où j'ai visionné ce haut-fait, je me suis maudit de ne pas avoir à portée de main une de ces poires, vous savez, de celles qui vous brûlent la gorge et vous laissent pantelant le lendemain...

En tant que Calvadosien, je m'insurge contre cette assertion. Ce n'est en rien un dérivé naturel car cet alcool doit être distillé par les fameux bouilleurs de cru.
A la rigueur, ta démonstration peut tenir la route avec le poiré, mais va falloir remanier un peu les origines latines.

Messire Kobal, n'y voyez-l(consonne-pas-mieux)à qu'une divagation de pochard, mais ce n'était pas le peine (j'en -suis- marri) d'en faire une affaire de cru. Ici, c'est le système D qui règne, c'est la "desbouilleurdisent" la plus totale.

PS : le langage SMS est prohibé ici, et tant mieux. Par contre, vous m'en voudrez un peu, mais j'ai du mal à me faire à l'usage des smileys, c'est donc pourquoi je n'en utilise pas, au détriment d'une certaine signalisation d'un second degré à deux roubles (comme le font les modos, sinon ce seraient des audos). Sur ce, je m'en vais me remater un Sgt Kabukiman NYPD, pour avoir des Hossss sauvages, en guise d'auto-flagellation avec des épluchures de maquereau (bouilleur de) cru.

Ce film est immense!!!! J'EN AI PRIS PLEIN LA POIRE!!!

Un monument du début à la fin, j'en suis encore à me demander ce qui m'a rendu ce film aussi captivant alors qu'objectivement il ne se passe RIEN. J'en ai presque été à regretter le début d'action brisant la perfection de ce rythme monotone, fait de vaisselles, d'élucubrations philosophiques et de rafting "oulala". Dialogues débiles et non naturels au possible, personnages caricaturaux et interprétés en roue libre, réalisation statique et planplan, lumière catastrophique, montage à la hache, musiques placés au hasard (raaaa la musique style générique de y a t'il un flic pour sauver la reine placé en pleine scène de suspense) et je m'arrête là mais la liste est longue. Comment est-ce possible qu'un film pareil soit aussi captivant??

Sinon pour le titre du film et le nom de Dave, n'aurait on pas en fait une tentative de jeu de mot (les eaux sauvage et les eaux de sauvage) un peu comme dans "Road to perdition" de Sam Mendes?

Et les noeuds carrés, tu sais les faire, jeune blanc-bec ?

Sais tu que la datura, tu peux en bouffer un peu pour te faire plaisir, mais pas plus parce que c'est poison ?

ce qui est terrible dans ce film c'est surtout le bavardage intense, pour une étude psychologique des personnages inexistante.
on ne saura rien des motivations du tueur, (traumatisme, drogue, facilité scénaristique?!?) quand à la dernière victime j'admire la logique du mec. "tiens pour me distraire de cette balade en raft qui a déjà causé la mort de 6 personnes je crois que je vais aller escalader cette falaise escarpée à l'aide de cette corde grosse comme un lacet de godasse..."

j'aime aussi beaucoup ce dialogue suite à la découverte du premier cadavre : "calme toi, il ne faut pas que cela te gâche tes vacances, tu disais toi même qu'il prenait beaucoup de drogue..."

Je m'attendais à un truc hardcore à la Devil's Story, en fait c'est tout le contraire. Il n'arrive RIEN. C'est encore plus chiant qu'un documentaire de FR3 Lozère sur les pros du rafting. Et pourtant, c'est génial.
Mention spéciale au doublage évidemment, avec 2 effets sonores : l'eau quand ils rament et les oiseaux qui chantent. Respect total pour le bruiteur, qui a dû mourir le premier matin de sa journée de travail. A un moment donné, tout à fait inopinément, on entend un bruit de chasse d'eau impromptu. Un doubleur a eu l'idée d'aller aux WC pendant l'enregistrement.
Mention spéciale à l'accessoiriste qui a su placer de la vaisselle sur tous les plans, y compris des tasses pendant les meurtres.
Mention également spéciale au gamin qui hurle à la mort : "Aïe quelqu'un a mis un crotale dans mon sac de couchage, il m'a mordu je vais mourir, désolé j'aurais jamais dû voler la tarte aux fruits" (authentique)

Ce film est une merveille, qui, j'ai été suprise, est tout à fait regardable pour un non-initié tel que mon compagnon.

Il a aussi la capacité d'accrochage de se truc : on pense n'en voir qu'une ou deux scènes juste pour voir et on fini par regarder la totalité du film.

Pour les tasse je pense que se sont des Quarts en titane ca vas cherche dans les 20 a 30 euros l'unité, le matos de camping a du être le plus gros investissement du films.